250 hôtels de plus à Rio d'ici aux JO de 2016

ParAFP

Publié 26/03/2013 à 19:08 GMT+1

Rio de Janeiro va se doter de 250 hôtels supplémentaires --soit quelque 20.000 chambres-- d'ici à 2016 quand la ville accueillera la 31e édition des jeux Olympiques, a indiqué mardi le président de l'Association brésilienne de l'Industrie des Hôtels de Rio (ABIH-RJ), Alfredo Lopes.

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Crédit: Eurosport

"Pour les JO 2016 nous avions besoin de 12.000 chambres de plus à Rio", qui cette année reçoit les Journées mondiales catholiques (en juillet) et un an après sera l'une des douze villes hôtes de la Coupe du monde de football, a souligné M. Lopes lors d'une conférence de presse. Ce manque de 12.000 chambres était "le grand problème des JO mais ce chiffre sera dépassé", a-t-il dit.
Grâce aux encouragements fiscaux donnés par la mairie, comme une baisse de 40% des impôts locaux jusqu'en 2019 par exemple, "le secteur a investi environ 1,5 milliard de dollars dans la construction de 250 nouveaux hôtels", a précisé le président de l'ABIH. "On va passer de 30.000 chambres aujourd'hui à 50.000 en 2016", s'est-il félicité, d'autant que l'occupation des 20.000 nouvelles chambres est déjà garantie à 100% par le biais du Comité international olympique et le comité local d'organisation.
Pour la Coupe du monde de 2014 et les JO 2016, 74% de l'occupation de tous les hôtels est déjà assurée, selon lui. Pour éviter que des prix "exorbitants" soient pratiqués, le secteur a créé "un observatoire du tourisme" qui veillera à ce que "les prix soient en accord avec les services offerts".
M. Lopes a cependant rejeté toute ingérence du gouvernement dans les prix. "Il n'est pas juste que le gouvernement interfère maintenant que nous investissons dans le secteur", a-t-il déclaré. Il a rappelé qu'en juin 2012, lors du Sommet Rio 20 de l'ONU sur le développement durable, c'est une agence de tourisme qui servait d'intermédiaire qui avait pratiqué des prix abusifs, forçant le gouvernement à intervenir.
Pour lui, le rôle du gouvernement est de "promouvoir" la ville de Rio, porte d'entrée du tourisme, - dont la violence à fait fuir les touristes pendant des décennies-, maintenant plus sûre avec la "pacification" des favelas. "Il n'est pas normal qu'un pays-continent comme le Brésil plafonne depuis des années à cinq millions de touristes par an" contre 27 millions à Paris, a ajouté M. Lopes qui revendique que les grands événements sportifs servent de "levier pour l'augmenter".
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