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Fourneyron à la tête de l'autorité de contrôle antidopage pour les JO de Pyeongchang

ParAFP

Publié 12/10/2017 à 23:05 GMT+2

DOPAGE - Valérie Fourneyron, ex-ministre des Sports, va prendre la direction de la nouvelle autorité de contrôle indépendante (ACI) mise en place par l'AMA. Celle-ci entrera en fonction dès les prochains JO d'hiver à Pyeongchang. Mais ne servira que si les fédérations en font la demande.

valerie fourneyron

Crédit: AFP

L'ancienne ministre française des Sports Valérie Fourneyron a été nommée à la tête de la nouvelle autorité de contrôle mise sur pied par l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui sera prête dès les Jeux Olympiques d'hiver de Pyeongchang, l'an prochain. "Le CIO pourra compter sur les services de l'ACI déjà aux Jeux Olympiques d'hiver de Pyeongchang 2018", a déclaré dans un communiqué du CIO son président, Thomas Bach.
Fourneyron a été nommée à la tête du conseil de cette Autorité de contrôle indépendante (ACI), qui regroupe quatre autres membres, dont deux issus du Comité international olympique (CIO). Réclamée par le CIO pour renforcer le système antidopage international, l'ACI a vocation à se mettre à disposition des fédérations sportives internationales qui le souhaitent ou des organisations responsables de grands événements.
Ça ne devrait donc pas être le cas pour d'importantes fédérations comme le cyclisme (UCI) ou le football (FIFA), qui ont mis en place leur propre système de contrôle indépendant. Tout comme dans l'athlétisme, où l'IAAF a lancé une unité d'intégrité (AIU) après le scandale de corruption qui a touché son ancien patron Lamine Diack sur fond de dopage en Russie.

Un fonctionnement... à la carte

"Cette nouvelle autorité indépendante de tests est une bonne nouvelle pour la lutte antidopage et la protection des athlètes propres", s'est félicitée Valérie Fourneyron auprès de l'AFP, estimant que l'ACI doit permettre de "sortir du conflit d'intérêt, réel ou perçu". Ce conflit d'intérêt réside principalement dans le fait que des fédérations sportives internationales sont elles-mêmes chargées d'organiser la lutte antidopage et de sanctionner des athlètes vedettes de leur discipline.
Mais, au départ en tout cas, les fédérations vont avoir le choix de se tourner ou non vers l'ACI. La structure devrait être financée dans un premier temps par le CIO, "mais le business model à terme c'est que ses clients la financent", a indiqué à l'AFP un acteur de la lutte antidopage.
L'ancienne ministre des Sports (2012-2014) de François Hollande était présidente du comité médical de l'AMA et elle a piloté le groupe de travail sur la création de l'ACI. Les autres membres du conseil de l'ACI sont le Turc Ugur Erdener, pour représenter le CIO, l'Italien Francesco Ricci Bitti, pour les fédérations internationales, la Zimbabwéenne Kirsty Coventry, pour représenter la commission des athlètes du CIO et le Chinois Peilie Chen, en tant que membre indépendant.
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