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Le CIO a décidé de priver à vie de JO six hockeyeuses russes convaincues de dopage

ParAFP

Mis à jour 12/12/2017 à 19:11 GMT+1

L'équipe russe féminine de hockey sur glace et six de ses joueuses ont été disqualifiées des jeux Olympiques de Sotchi en 2014 par le CIO, a annoncé mardi l'instance olympique dans le cadre des sanctions qu'elle prend après le scandale de dopage institutionnel dans le pays. Ces dernières sont même bannies à vie des JO.

L'équipe russe féminine de hockey lors des JO de Sotchi.

Crédit: Getty Images

Le ménage se poursuit. Le CIO a annoncé ce mardi avoir disqualifié l'équipe russe féminine de hockey sur glace des JO de Sotchi. Elle avait été éliminée en quarts de finale du tournoi remporté par le Canada et s'était classée sixième, un résultat que le CIO demande de supprimer à la Fédération internationale de hockey sur glace.
Par ailleurs, les six joueuses, Inna Dyubanok, Ekaterina Lebedeva, Ekaterina Pashkevich, Anna Shibanova, Ekaterina Smolentseva et Galina Skiba sont suspendues à vie de toutes les futures éditions des jeux Olympiques, comme les 25 autres sportifs russes déjà sanctionnés par le Comité international olympique (CIO) pour dopage à Sotchi, indique l'instance dans un communiqué.
Le CIO a également annoncé avoir classé un second dossier pour un athlète, dont il n'a pas donné le nom, estimant que les éléments étaient insuffisants pour établir une infraction aux règles antidopage.
Les sanctions, qui ont fait perdre à la Russie sa victoire au tableau des médailles, avec 11 médailles sur 33 retirées, découlent de la commission Oswald, mise en place par le CIO après les révélations sur un système institutionnel de dopage dans le pays entre 2011 et 2015. Ce système a été mis au jour par les deux volets du rapport du juriste canadien Richard McLaren, qui avait été missionné par l'Agence mondiale antidopage (AMA).
On ne peut exclure la découverte éventuelle de nouveaux éléments qui justifieraient l'ouverture de nouveaux dossiers
"A la date d'aujourd'hui, les cas traités par la commission disciplinaire sur la base des résultats des réanalyses sont au nombre de 46. Pour 33 de ces cas, des auditions ont déjà eu lieu et deux dossiers ont été classés", indique le CIO.
"Certaines investigations étant encore en cours (notamment l'analyse médico-légale des flacons), on ne peut exclure la découverte éventuelle de nouveaux éléments qui justifieraient l'ouverture de nouveaux dossiers", ajoute l'instance olympique.
En parallèle, le CIO a suspendu le 5 décembre la Russie des prochains jeux d'hiver, autorisant la participation de sportifs sélectionnés par un panel antidopage sous l'appellation "athlètes olympiques de Russie", sans drapeau ni hymne national.
Dans son rapport, Richard McLaren décrivait comment des échantillons d'urine réputés inviolables avaient été manipulés et truqués à Sotchi par les Russes, grâce à une méthode d'ouverture des flacons mise au point par le FSB, les services secrets russes.
Il révélait notamment que pour deux joueuses de hockey, de l'ADN masculin avait été retrouvé, rendant avec d'autres facteurs la manipulation des échantillons certaine. Le vice-Premier ministre russe en charge des Sports, Vitaly Moutko, désormais lui aussi suspendu par le CIO, avait mis en avant la possibilité que cela soit dû à des rapports sexuels avec des hommes dans les jours précédant les contrôles.
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