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Trois nouveaux cas de dopage révélés, dont l'haltérophile polonais Zielinski, médaillé d'or en 2012

ParAFP

Publié 12/08/2016 à 19:31 GMT+2

JO RIO 2016 - Les premiers cas de dopage commencent à sortir. Après l'épisode kényan, où un entraîneur a voulu remplacer un athlète lors d'un contrôle inopiné, cinq sportifs ont été attrapés : la nageuse de 18 ans, Chen Xinyi, 4e de la finale du 100 m papillon dames, l'athlète bulgare Silvia Danekova et surtout l'haltérophile polonais Adrian Zielinski, médaillé d'or à Londres.

Adrian Zielinski

Crédit: AFP

Trois nouveaux coups de tonnerre ont résonné dans le ciel carioca : de nouveaux cas de dopage ont été révélés ce vendredi, portant à cinq les sportifs exclus des Jeux olympiques de Rio. Pour le plus marquant, c'est l'haltérophile polonais Adrian Zielinski qui décroche la palme. Le médaillé d'or à Londres en 2012 en 85 kg a été contrôlé positif à la nandrolone, un stéroïde anabolisant, et a été immédiatement exclu des JO, a indiqué vendredi l'agence antidopage polonaise.
La substance interdite a été détectée lors d'un test sanguin de Zielinski, 27 ans, alors qu'il se préparait à concourir dans la catégorie des moins de 94 kg à Rio. Son frère Tomasz, 25 ans et champion d'Europe en titre, inscrit dans la même catégorie, a été lui même exclu pour la même substance il y a quelques jours. Les deux frères nient farouchement avoir pris des substances interdites. Adrian a même assuré aux médias polonais qu'ils avaient été "piégés"."Il faudrait vraiment que je sois un idiot fini pour m'entraîner pour une médaille et venir à Rio dopé", a-t-il déclaré. C'est une sorte de manipulation. Quelqu'un doit nous avoir piégés".

Des traces d'hydrochlorothiazide pour la nageuse chinoise Chen Xinyi, de l'EPO pour l'athlète bulgare Silvia Danekova

Un peu plus tôt, c'est la nageuse chinoise Chen Xinyi, 4e de la finale du 100 m papillon dames à Rio, a été contrôlée positif, a annoncé vendredi l'agence Chine Nouvelle, citant la Fédération chinoise de natation. Des traces d'hydrochlorothiazide, une substance diurétique utilisée comme un produit masquant et interdite par l'AMA, ont été décelées dans ses urines dimanche, le jour même de la course, a précisé le média officiel. La nageuse de 18 ans a fait appel auprès du Comité international olympique (CIO) pour obtenir le droit à des tests supplémentaires et à une audition, ajoutait l'agence d'Etat.
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Chen Xinyi (China) - Olympic Games Rio 2016

Crédit: AFP

En début de journée, l'athlète bulgare Silvia Danekova n'y est pas allée par quatre chemins. La spécialiste du 3000 m steeple a reconnu avoir été contrôlée positif lors d'un test antidopage aux JO de Rio, tout en niant toute infraction. "Nous avons appris que mon quatrième test est positif. Le choc pour moi est incroyable", a-t-elle indiqué à la télévision publique bulgare BNT. Danekova, 33 ans a été suspendue. Selon BNT, l'échantillon B a confirmé un test positif à l'EPO.
"Je suis sûre que cela ne peut pas être vrai. Le test a été re-examiné à plusieurs reprises en raison d'un doute concernant un résidu métabolite de cette substance. La seule explication peut être les compléments alimentaires que je prends", a-t-elle assuré. "Je n'ai pas violé les règles. Je ne me sens pas coupable, c'est humiliant", a ajouté Danekova, rappelant que sur les quatre tests qu'elle avait subis "trois d'entre eux étaient négatifs".

Le Kényan dans l'oeil de cyclone

Toujours en athlétisme, le manageur de l'équipe d'athlétisme du Kenya au JO de Rio 2016, Michael Rotich, soupçonné de corruption en lien avec du dopage et déjà renvoyé dans son pays le week-end dernier, a été suspendu provisoirement par la commission d'éthique de la Fédération internationale d'athlétisme. M. Rotich est accusé d'avoir réclamé un pot-de-vin de près de 12 000 euros pour donner des informations avant des tests antidopage, piégé par des journalistes qui se faisaient passer pour des agents d'athlètes.
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Kenya

Crédit: Imago

L'enquête, menée par le journal britannique et la télévision allemande ARD, a constitué un nouveau coup dur pour l'athlétisme kenyan, affaibli depuis des mois par de nombreuses accusations de dopage. "Major Rotich est provisoirement suspendu de toutes ses fonctions ou positions au sein de la Fédération kényane ou internationale d'athlétisme qu'il détient actuellement, et n'a pas le droit d'en assumer de nouvelles pour une période de 180 jours à compter du 12 août 2016, le temps que l'enquête se poursuive au sujet de questions d'importance qui seront remontées jusqu'à la commission d'éthique", écrit l'instance dans un communiqué.
Cette suspension de six mois est habituelle dans le cadre d'une enquête mené par cette commission, indépendante de la Fédération internationale d'athlétisme. L'athlétisme kényan débute avec difficulté ces JO-2016, puisque jeudi, il a également connu l'exclusion d'un des ses entraîneurs, accusé de manquements aux règles antidopage pour s'être fait passer pour un athlète lors d'un contrôle.
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