Lacourt, Pavia, sabre dames : Le Top 5 des chances de médailles françaises lundi

La première médaille est donc venue de la natation. Et la deuxième ? La meilleure chance de podium tricolore sera encore à l'Aquatic Center lundi, avec la finale du 100m dos dans laquelle Camille Lacourt aura clairement un coup à jouer. Meilleur temps des séries, il a ensuite signé le quatrième chrono des demi-finales. Quatrième, c'était déjà sa place sur la distance en 2012 à Londres. Espérons pour lui que le dénouement soit différent car Lacourt, champion du monde 2011 de la spécialité et vice-champion du monde 2015, cherche encore une consécration olympique. Et à 31 ans, il sait que c'est sa dernière chance... Mais la concurrence sera rude face aux Américains David Plummer et Ryan Murphy et à l'Australien Mitch Larkin.

"Il ne faut pas laisser s'installer un climat de défaite. Même pour nous les coachs, il faut rester dans un discours positif et chercher cet état d'esprit d'aller au combat", a lancé Franck Chambily, un des entraîneurs nationaux. Mais après deux jours bien tristes, où les Bleus n'ont même pas eu le temps de rêver aux podiums, le temps commence à presser. Lundi, la pression sera sur les épaules d'Automne Pavia (-57kg). Révélation à Londres en 2012 avec sa médaille de bronze, elle peut débloquer la situation. Elle en a les moyens, et le caractère. Seul problème : elle pourrait croiser sur sa route, en quarts, la championne olympique et du monde japonaise Kaori Matsumoto.

Après la frustrante quatrième place de Lauren Rembi à l'épée dames samedi et l'échec des fleurettistes dimanche, c'est au tour des sabreuses de se lancer dans l'opération "Réhabilitons l'escrime française". Un peu comme ces deux derniers jours, elles s'avancent en outsiders, parmi beaucoup d'autres, avec Cécilia Berder, Charlotte Lembach et Manon Brunet. Berder et Lembach, les deux Tricolores les mieux classées, se retrouvent dans un quart de tableau compliqué avec la N.1 mondiale et championne du monde, la Russe Sofia Velikaïa, a priori en huitièmes pour Lembach et en quarts pour Berder.

6e à Pékin en 2008, Valérian Sauveplane dispute ses troisièmes Jeux Olympiques. Dans cette discipline où tout peut basculer en une seconde, et où des surprises sont possibles (on l'a vu dimanche chez les dames avec l'élimination de plusieurs favorites en qualifications), l'objectif sera d'abord de se qualifier pour la finale. S'il y parvient, tout sera possible pour le Millavois, qui a traversé une période de doutes mais semble avoir retrouvé ses sensations. Au meilleur moment ?

Ce n'est pas le judoka tricolore le plus connu, ni le plus attendu. Pour ses premiers Jeux, Pierre Duprat a dû attraper un gros mal de crâne en regardant son tableau, tout simplement monstrueux. S'il veut aller en demi-finale, il devra sans doute battre successivement : le Nord-Coréen Hong, vice-champion du monde 2014, le Russe Iartcev, vice-champion d'Europe, le Brésilien Pombo Silva devant son public ou le Chinois Sayinjirigila. Et, s'il sort de là, en quarts de finale, le Sud-Coréen Chang-Rim An, grand favori et tête de série numéro un du tableau. Bref, un vrai parcours du combattant.