JO Sotchi 2014 - Un jour, cinq images : L'or qui redonne (un peu) le sourire à l'Ukraine

Devant sa cage, ivre de bonheur, Henrik Lundqvist s’étire de tout son long au buzzer final. Le gardien suédois, presque imprenable ce vendredi (25 arrêts sur 26 tirs adverses) et irréprochable depuis le début du tournoi, exulte après le succès de son équipe contre la Finlande (2-1), synonyme de qualification pour la finale du tournoi olympique. La cinquième de son histoire après celles perdues de 1928, 1964 et celles victorieuses de 1994 et 2006.

A la peine depuis le début des JO, Marie-Laure Brunet a conclu son aventure à Sotchi avec… un malaise. Après avoir vomi juste avant le départ, la Française a été victime d’une hypoglycémie et d’un sérieux malaise après quelques minutes d’efforts. Le nez dans la neige, elle a rapidement été secourue avant d’être évacuée sur un brancard.

Vita Semerenko, Juliya Dzhyma, Valj Semerenko et Olena Pidhrushna et tous les représentants ukrainiens n’ont pas été autorisés par le CIO à porter un brassard noir à Sotchi. Alors, les quatre biathlètes ont tenu à envoyer, sur la piste, un signe fort de soutien à leur pays, qui vit des heures difficiles actuellement. Victorieuses du relais dames, les quatre Ukrainiennes ont laissé éclater leur joie après l’arrivée puis ont saisi un drapeau de leur pays. Dans la foulée, on apprenait que l’opposition et le gouvernement ukrainien venaient de signer un accord.

Mikaela Shiffrin a beau n’avoir que 18 ans et 345 jours, l’Américaine est déjà une grande. La plus jeune championne olympique de slalom de l’histoire accueille, bras ouverts, les deux Autrichiennes qu’elle a devancées, Kathrin Zettel (à gauche) et Marlies Schild (à droite). Qui, visiblement, ne lui en ont pas tenu rigueur.

Viktor Ahn peut exulter. Celui qui courait sous pavillon sud-coréen il y a peu de temps a fait gonfler son palmarès ce vendredi. Vainqueur du 500m en début de soirée, le Russe a ajouté le relais 5000m, ses deuxième et troisième médailles d'or à Sotchi. Avec huit médailles aux JO, dont quatre avec son pays d'adoption, il a égalé l'Américain Apolo Anton Ohno, une autre légende de son sport.