Déception pour les Bleus

La seconde manche du géant dames, initialement prévue mercredi à 22h15 puis repoussée à quatre reprises, a été reportée à jeudi en raison du brouillard qui régnait à Whistler, ont annoncé les organisateurs. Deuxième temps de la première manche à deux petits centièmes d'Elisabeth Goergl, la Française Taïna Barioz conserve donc son chrono acquis lors du premier passage et défendra ses chances jeudi. Tessa Worley est 9e. Les 12 premières se tiennent en une seconde.

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Au bout de l'effort, les Français ont échoué au pied du podium du relais 4x10 km hommes. Le quatuor français composé de Jean-Marc Gaillard, Vincent Vittoz, Maurice Manificat et Emmanuel Jonnier a terminé à quatre secondes de la troisième place, revenue à la République tchèque, derrière la Suède, championne olympique, et la Norvège. Les Français ont été les grands animateurs de la course, accélérant le rythme dès le premier relais où Gaillard a fait de gros dégâts en distançant de sérieux prétendants comme l'Italie et la Russie. Vittoz a ensuite contribué avec le Suédois Johan Olsson à lâcher les favoris norvégiens, puis les Allemands et les Finlandais, avant que ne Manificat consolide la place de la France dans le trio de tête. Mais dans le dernier relais, Emmanuel Jonnier ne pouvait rien faire pour suivre le Suédois Marcus Hellner et contre le retour du redoutable Norvégien Petter Northug, parti pourtant avec 30 secondes de retard sur lui.

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La Tchèque Martina Sablikova, déjà titrée sur 3000 m en début de compétition, a remporté mercredi le 5000 m de patinage de vitesse des jeux Olympiques de Vancouver, devant l'Allemande Stephanie Beckert et la Canadienne Clara Hughes. Sous les yeux du président du CIO, Jacques Rogge, qui a qualifié "la glisse" de Sablikova "d'exceptionnelle et tout en légèreté", Sablikova s'est imposée en 6'50''51, repoussant Beckert, déjà 2e sur 3000 m dix jours plus tôt, à un peu moins d'une demi seconde.

Clara Hugues, victorieuse de ce 5000 m il y a quatre ans à Turin, a pris la troisième place à plus de quatre secondes, au terme de la dernière course individuelle de sa carrière. "C'est un rêve. Être à nouveau médaillée, devant son public, je ne pouvais rêver d'une fin de carrière aussi heureuse. C'était peut-être la meilleure course de ma vie aux Jeux", a déclaré Hugues, 37 ans.

Chef de file de l'escadrille chinoise, Li Nina va s'essayer à l'alchimie en tentant de transformer l'argent de Turin en or à Vancouver, à l'occasion de la finale de saut de ski freestyle. A 27 ans, il ne lui manque que les lauriers olympiques à sa collection de trophées : elle a déjà remporté les trois dernières couronnes mondiales, six victoires en Coupe du monde et deux globes de cristal de la spécialité dont le dernier assuré avant son voyage au Canada. Le tout en entraînant dans son sillage une nouvelle vague d'ex-gymnastes converties aux acrobaties aériennes dans un environnement neigeux : comme Guo Xinxin, Cheng Shuang et Xu Mengtao, qui maintiennent l'espoir de truster le podium olympique. "Toutes nos filles ont une chance, mais Li Nina est ma favorite car c'est la sauteuse la plus régulière du circuit et elle peut gagner dans toutes les conditions", estime Dustin Wilson, ce Canadien à l'origine de l'éveil de la Chine.

Devancée par Alla Tsuper en qualifications, Li Nina a assuré avoir gardé le meilleur pour la finale afin de succéder à la Suissesse Evelyne Leu, tombée en qualifications. Réputée inconstante, la Bélarusse a montré qu'elle avait les atouts pour contrer le quatuor chinois. Le Belarus pourra également compter sur Assoli Slivets, qui est apparue concentrée et très à l'aise pour une jeune maman d'un garçon de 18 mois. Avec chacun trois représentantes, les Etats-unis, sans médaille dans cette spécialité depuis le titre de Nikki Stone à Nagano, et l'Australie, en quête d'une successeur à Alisa Camplin (or 2002 et bronze 2006), complètent cette finale à 12.