MOTOGP - Avant la mi-saison, Marc Marquez (Honda HRC) est sur un boulevard
Publié 15/07/2016 à 18:27 GMT+2
GRAND PRIX D'ALLEMAGNE - Marc Marquez (Honda HRC) est arrivé confiant sur le Sachsenring, un circuit où il est invaincu. Et les déboires de ses principaux rivaux lui ouvrent peut-être une voie royale pour marquer le coup avant la trêve.
Il est encore bien trop tôt pour parler d'un Grand Prix décisif pour le titre. Mais ce week-end, Marc Marquez (Honda HRC) a toutes les cartes en mains pour assommer ses deux adversaires majeurs, Jorge Lorenzo et Valentino Rossi (Yamaha Factory) dans la course à la couronne. La preuve en trois points.
Il est dans de bien meilleures conditions psychologiques que ses rivaux
Elle est déjà bien loin, la période où l'Espagnol cumulait les doutes en même temps que les chutes. A l'opposé de sa saison 2015, le Catalan s'est remis en question pour tenter de récupérer la couronne mondiale. Aux Pays-Bas, il a fêté sa deuxième place comme une victoire. Preuve que sa mentalité n'est plus la même. Le natif de Cervera n'a récolté aucun résultat blanc. Rossi et Lorenzo, eux, en ont cumulé cinq à eux deux. L'Italien a chuté à Assen, son voisin de box n'y a sauvé que six points et s'est retrouvé dans le bac à graviers ce vendredi matin. Avant de penser au Championnat, les deux pilotes doivent retrouver de meilleures sensations.
Depuis l'année de son premier titre, il est devenu le "King of the Ring"
Marquez a décroché sa première victoire sur le Sachsenring en 2010. A l'époque, il roulait sur une Derbi, en 125cm3, et n'avait que 17 ans. Depuis, il n'a laissé que des miettes à ses poursuivants, puisqu'il y a cumulé 6 victoires, et six pole positions. En plus d'être un génie de la vitesse moto, le n°93 est aussi un surdoué du "dirt track", une discipline disputée sur une piste ovale et cendrée. Avec ses dix virages à gauche, le tracé de la Saxe présente des caractéristiques relativement similaires à ce type d'épreuve, et correspond parfaitement aux qualités du leader du HRC.
Le Sachsenring est une aubaine pour Honda, et une catastrophe pour Yamaha
En plus de cela, le tourniquet allemand est aussi très favorable à Honda, notamment depuis le remplacement des moteurs deux-temps par des quatre-temps, en 2002. Agiles en virage, les machines de la marque ailée sont largement supérieures à leurs rivales dans les premier et deuxième secteurs, des zones restreintes et essentiellement composées de virages lents. Ces caractéristiques sont abhorrées par Yamaha. Et le passage aux pneumatiques Michelin, cette saison, n'a visiblement pas permis à la marque aux diapasons de refaire une partie de son retard. Lors des essais libres 2, ce vendredi, aucune moto d'Hamamatsu n'a intégré le Top 10.
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