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MOTOGP - Yamaha Tech3 n'est pas Suzuki, mais Johann Zarco a tout à y gagner

Julien Pereira

Mis à jour 16/07/2016 à 19:53 GMT+2

GRAND PRIX D'ALLEMAGNE - Longtemps pressenti chez Suzuki, Johann Zarco s'est finalement engagé avec Yamaha Tech3, jeudi. Le Français n'aura donc pas un guidon d'usine en 2017, comme il le souhaitait. Mais il ne pouvait pas espérer beaucoup mieux pour poursuivre son ascension.

Johann Zarco (Ajo) pendant le Grand Prix de Catalogne 2016

Crédit: From Official Website

Il y a quelques mois, la signature de Johann Zarco chez Yamaha Tech3 en aurait déçu plus d'un. A l'époque, pour le Français, la perspective de disputer une première saison en catégorie reine au guidon d'une Suzuki officielle était presque considérée comme acquise. Et elle offrait, soyons francs, de plus belles chances de résultats. Malgré des discussions (très) avancées avec le Cannois, le constructeur japonais a préféré faire confiance au jeune prodige espagnol, Alex Rins. Le champion du monde Moto2 n'aura donc pas la meilleure machine. Mais il aura un environnement bien plus favorable à sa réussite.
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Zarco : "Signer chez Tech3 ? C'est un rêve qui se réalise"

Le grand saut vers la MotoGP fait partie des périodes les plus délicates à appréhender dans la carrière d'un pilote. Les choix sont cruciaux, et celui de Zarco l'était encore plus. Il fêtera sa 26e année ce samedi. Un âge qui ne laisse plus de place à des tergiversations sur des options de carrière. C'est là que l'alternative Yamaha Tech3 est apparue plus judicieuse. Parce qu'elle lui ôte la pression de l'obligation de résultats qui risque de peser de plus en plus lourd sur les futurs pilotes Suzuki, la GSX-RR progressant à vue d'œil. S'engager avec l'équipe française ne lui ferme aucune porte, et pourrait même, à terme, lui ouvrir celles menant vers une machine d'usine de la marque aux diapasons.
Pour cela, Zarco devra évidemment faire ses preuves. En réussissant des coups en course, mais surtout en transposant la même régularité qu'en catégorie intermédiaire. C'est l'une des clés pour s'affirmer comme le meilleur pilote satellite. Bradley Smith l'a encore prouvé la saison dernière. Et avec Tech3. Pour l'imiter, le protégé de Laurent Fellon va y emmener les ingrédients de sa réussite actuelle : sérénité, travail, bon entourage. Il y trouvera les meilleurs techniciens français, comme Guy Coulon, notamment, l'un des chefs mécaniciens les plus réputés du paddock. Il sera, surtout, sous la direction de l'influent Hervé Poncharal, principal artisan des derniers succès tricolores en catégorie reine.
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Johann Zarco (Ajo) lors du Grand Prix des Pays-Bas 2016

Crédit: From Official Website

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