Marc Marquez (Honda HRC) : "Au virage 7, je me suis vu à terre"

ParGP-inside

Publié 26/09/2016 à 08:57 GMT+2

GRAND PRIX D'ARAGON - Marc Marquez (Honda HRC) avait décidé s'attaquer pour stopper l'hémorragie au championnat face à Valentino Rossi (Yamaha Factory). Il y est parvenu, en passant près de la catastrophe.

Marc Marquez (Honda HRC) au Grand Prix d'Aragon 2016

Crédit: Honda GP Ltd

Dimanche, à Alcaniz, Marc Marquez devait gagner car sur l'ensemble des circuits restants avant la fin du championnat, c'était probablement là que son avantage sur la concurrence était le plus prononcé.
Et si, comme il le disait, tout s'est finalement déroulé conformément au plan, il aura d'abord fallu un miracle dont il a le secret pour sauver le plan lorsqu'au virage 7, il a commis une petite erreur qui a manqué de lui coûter très cher. Mais quoi qu'il en soit, l'Espagnol a mis fin à l'hémorragie en empêchant Rossi de lui reprendre une fois de plus des points.
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Marquez a fait le show pour remonter et gagner : le résumé de la course

Il se dirige donc maintenant vers la lointaine et piégeuse Asie avec 52 points d'avance, soit l'équivalent de deux courses, sur un Valentino Rossi qui a probablement commis l'erreur de trop dans la course au titre.
Après le sacre de la fraicheur et de la fougue en 2013, celui de la domination en 2014, Marquez remportera plus que probablement celui de la maturité en 2016. Impressionnant !
« Jusqu'à dimanche matin tout semblait sous contrôle, mais en course, comme cela arrive souvent, c'était différent", a-t-il expliqué. "Il y avait plus de vent et j'étais en difficulté avec l'avant. Malgré tout, j'ai immédiatement essayé de pousser pour prendre de l'avance.
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Marquez : "Je voulais empêcher Rossi de me suivre"

"Au virage 7, je me suis vu à terre, je ne sais pas comment je suis parvenu à rester debout. Je suis donc resté calme, j'ai retrouvai confiance et j'ai commencé à remonter. J'ai repris Valentino et, après l'avoir passé, j'ai accéléré et je suis parti", a-t-il ajouté.
"Cette année, dans certaines courses, comme à Misano, j'ai pensé à gérer, mais ici je n'ai pensé qu'à l'attaque. Valentino me reprenait des points depuis plusieurs Grands Prix et il était important de l'arrêter, pour ne pas le laisser s'offrir une trop grande confiance. Et tout s'est déroulé selon les plans."
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