Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

MOTOGP - Lorenzo, Marquez, Rossi, Viñales, Pedrosa.... : ils ont tous des équations à résoudre

Julien Pereira

Publié 09/04/2017 à 00:48 GMT+2

GRAND PRIX D'ARGENTINE - La première manche au Qatar et le début de week-end argentin ont déjà révélé les premiers tracas de Jorge Lorenzo (Ducati Team), Marc Marquez (Honda HRC), Valentino Rossi (Yamaha Factory), Maverick Viñales (Yamaha Factory), et Dani Pedrosa (Honda HRC), les cadors du championnat.

Jorge Lorenzo (Ducati Team) n'a jamais pris la lumière au Grand Prix du Qatar 2017

Crédit: Panoramic

Le révélateur qatari a laissé place à la recherche de solutions. Pour les cinq cadors du championnat, Jorge Lorenzo (Ducati Team), Marc Marquez (Honda HRC), Valentino Rossi (Yamaha Factory), Maverick Viñales (Yamaha Factory) et Dani Pedrosa (Honda HRC), il est d'ores et déjà temps de se pencher sur les problèmes à dénouer, avant le Grand Prix d'Argentine dimanche. Et ils ont, tous, matière à se creuser les méninges. La preuve.

Jorge Lorenzo (Ducati Team)

Le Majorquin s'est lancé dans le défi complexe d'adapter l'indomptable Ducati à son style de pilotage coulé. Face à cette énigme, le triple champion du monde souffre de tous les maux, à commencer par des soucis... de selle. Son ergonomie ne permet pas au triple champion du monde d'exécuter au plus vite le balancement du fessier et le changement de direction. La selle serait trop haute et l'équipe de Borgo Panigale aurait apporté des retouches pour la course, dimanche. Hormis ce handicap, "Por Fuera" doit aussi trouver de meilleures sensations avec le frein arrière, notamment lorsque les gommes s'usent. La correction ne s'opérera pas en quelques tours de piste.
picture

Jorge Lorenzo (Ducati Team) en pleine réflexion dans son box lors du Grand Prix d'Argentine 2017

Crédit: Ducati Motor Holding S.p.A

Marc Marquez (Honda HRC)

Malgré tous les efforts des ingénieurs Honda durant l'hiver, le champion du monde en titre doit encore composer avec le même déficit que la saison passée. La RC213V souffre en sortie de virage. "On ne peut évidemment pas faire jeu égal avec la Ducati. Mais lors des essais, je me suis retrouvé derrière la Yamaha de Jonas Folger et je n'ai pas pu le suivre. La moto accélère mal et bouge beaucoup, et nous ne savons toujours pas pourquoi. On perd trois dixièmes après une ligne droite et une courbe et ce n'est pas normal", a d'ailleurs lâché le surdoué de Cervera, vendredi. Comme en 2016, l'Espagnol doit compenser cette perte par son agressivité au freinage et donc, forcément, par une prise de risque accrue.

Valentino Rossi (Yamaha Factory)

Plus attachée à trouver les bons réglages, la superstar de Tavullia n'a jamais été un foudre de guerre aux essais mais, cette fois, l'écart de performance le séparant de son voisin de box est véritablement inquiétant. Depuis le début de la saison, l'Italien peste contre la nouvelle carcasse des pneumatiques Michelin, avec laquelle il ne trouve pas le bon feeling. Le manufacturier de Clermont-Ferrand avait entendu ses critiques et prévu d'allouer une gomme similaire à celle de la saison 2016. Mais elle n'a malheureusement pas passé la douane et sera de nouveau proposée à Austin. A l'expérience et grâce aux conditions changeantes, le multiple champion du monde parvient à limiter la casse mais il pourrait souffrir, dimanche, sous le soleil argentin.
picture

Valentino Rossi (Yamaha Factory) sur le circuit Termas de Rio Hondo lors du Grand Prix d'Argentine 2017

Crédit: Eurosport

Maverick Viñales (Yamaha Factory)

Le prodige de Roses s'est adapté à sa nouvelle machine de façon supersonique. Mais toutes les certitudes qu'il a acquises durant l'hiver et au Qatar pourraient s'envoler avec une donnée indépendante : la météo capricieuse. La saison passée, "Top Gun" avait étalé sa fébrilité lors des Grands Prix perturbés par la pluie et le crachin qui a recouvert le tracé de Termas de Rio Hondo, ce samedi, a encore mis en exergue son manque de confiance sur piste humide. A Losail, il a cravaché sur l'eau avant de profiter de l'assèchement pour gagner.

Dani Pedrosa (Honda HRC)

La HRC est entièrement dévouée à Marquez, et, une nouvelle fois, l'entreprise nippone a érigé une machine sur mesure pour le champion du monde en titre, dont le style n'a rien de comparable à celui du "Samouraï". Le lutin de Sabadell entame une nouvelle saison de survie et se bat contre un mental fragile. Pour renverser ce complexe psychologique, l'Espagnol a fait appel à Sete Gibernau, écrasé toute sa carrière par Valentino Rossi. "Je suis en train de chercher à rendre Dani plus fort mentalement. Il est difficile d'enseigner des choses à un pilote qui a gagné autant de courses en MotoGP. Mais s'il gagne en confiance lorsqu’il a des gens autour de lui qui lui donnent de la sécurité et de la force mentale, cela aide", avait d'ailleurs confié l'ex-pilote de 44 ans au mois de février.
picture

Bras oscillant et fourche en carbone, boîte mystérieuse... : De Puniet présente la Ducati

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité