Valentino Rossi (Yamaha) le concède : rivaliser avec Viñales passe par un départ dans le Top 5

Le MotoGP n'est revenu en Argentine qu'en 2014 et il a remporté l'une des trois éditions disputées, en 2015. Lors du fameux accrochage qui avait déclenché la guerre avec Marc Marquez (Honda HRC). A part ça, il a fini quatrième en 2014 et deuxième en 2016. Bref, Valentino Rossi (Yamaha Factory) est plutôt content de remettre les roues à Termas de Rio Honda pour la 2e des 18 manches 2017, ce week-end. Qui plus est pour sa 350e course en championnat du monde de vitesse.

"Oui c'est beaucoup de courses, beaucoup de temps en moto !", a réagi l'Italien jeudi, en conférence de presse. "J'en suis très fier, mais les chiffres ne sont pas très importants, ce qui compte ce sont les victoires, les podiums."

Au Grand Prix du Qatar, il a terminé troisième en faisant de la survie : tout le week-end, il s'est plaint de ne pouvoir trouver l'équilibre sur sa M1, et ça s'est juste un peu amélioré en course. "Lors de ce premier week-end, on a pu progresser sur le feeling de la moto et on a été surpris par notre course. Ce n'étais pas si mal que ça. Démarrer par un podium était bien, d'autant que je n'étais pas si loin que ça des deux premiers." Sans peur de remettre ce petit bémol sur le tapis, comme à Losail… "Il m'a fallu plus de temps que Maverick [Viñales, son coéquipier] pour comprendre la moto", a-t-il admis.

"J'aime cette piste, le tracé est très intéressant, c'est plaisant d'y rouler et j'y ai toujours fait de bonnes courses depuis 2014 mais on doit bien cerner les conditions de piste car l'an passé l'asphalte était très sale lors des premières séances", a-t-il poursuivi.

Cet hiver, il s'est plaint du nouveau pneu avant Michelin et, c'est le fait notable de ce Grand Prix pour lui, le pneumaticien français propose la carcasse plus rigide de 2016. "Cela sera intéressant de les essayer pour voir s'ils me procurent de meilleures sensations", a-t-il souligné. Un point crucial pour l'issue de son duel avec Maverick Vinales, en vérité.

Pour le reste, le septuple champion du monde de la catégorie élite est conscient que son départ de la 10e place au Qatar l'avait handicapé. "Il y a peut-être dix motos et dix pilotes qui peuvent se battre pour le podium ou rouler devant aux essais", a-t-il estimé. "C'est donc important de souffrir un peu moins ici qu'aux essais au Qatar. Et puis, on n'a pas fait de séance de qualification au Qatar et j'espère qu'on aura la première de l'année ici, et qu'on démarrera dans le Top 5. De là, on verra ce qui se passe."

Quant à une pole position argentine, ce serait une grande première dans sa carrière. Pour l'instant, un seul pilote figure au palmarès des positions de pointe depuis 2014 : Marc Marquez (Honda HRC).