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MOTOGP - Valentino Rossi - Jorge Lorenzo (Yamaha Factory), bataille en eau de boudin

Julien Pereira

Mis à jour 22/10/2016 à 16:23 GMT+2

GRAND PRIX D'AUSTRALIE - Rivaux historiques, candidats à la place de dauphin, Valentino Rossi et son coéquipier Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) se livrent une lutte étrange. Pourtant, ils ont eu, chacun, d'énormes coups à jouer.

Jorge Lorenzo (Yamaha Factory), encore en difficulté sur piste humide - Grand Prix d'Australie 2016

Crédit: Yamaha MotoGP

Sous le ciel capricieux de Phillip Island, le dernier affrontement a fait plouf. Coéquipiers depuis 8 saisons, protagonistes de l'une des rivalités les plus intenses de l'histoire du Championnat, Valentino Rossi et Jorge Lorenzo s'écharpent loin, très loin, de leurs habituels standards. Séparés de 14 points au Championnat, les deux multi-couronnés frustrent autant qu'ils se déçoivent.
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Lorenzo : "La réussite de beaucoup de pilotes cette année est due aux pneus"

Largués au Japon, où ils ont laissé l'ennemi Marc Marquez (Honda HRC) atteindre son état de grâce en avalant les graviers, les deux voisins ont encore subi de plein fouet la supériorité du prodige de Cervera. Et ils en sont les uniques responsables. En qualification, Rossi n'a pas été en mesure d'accéder à la Q1, débordé par les changements climatiques et incapable de prendre les décisions au bon moment. "Quand j'ai commencé la Q1, il y avait 8°C et beaucoup d'eau, il fallait s'activer pour aller en piste avec la première moto et faire du mieux possible. Mais la trajectoire s'est asséchée très vite. Je me suis arrêté et j'espérais avoir l'autre moto en pneus "intermédiaires", mais elle n'était malheureusement pas prête", a confié l'Italien. La superstar de Tavullia a, de toute façon, effectué son arrêt trop tardivement.

Place au spectacle ?

Lorenzo, lui, a passé le cut. Pas plus. Sur piste sèche, il n'a jamais trouvé le bon feeling, gênant même des pilotes comme Scott Redding (Ducati Pramac), beaucoup plus à l'aise que lui. "La Q2 a été un désastre, à la fois avec les "intermédiaires" et les slicks", a-t-il dit, avouant même un manque d'assurance qui pourrait conforter psychologiquement son voisin de box. "Les autres pilotes ont attaqué dès le début, ils ont eu confiance d'entrée. J'ai probablement trop en tête mes mauvaises expériences dans ces conditions, mes chutes et mes blessures", a admis Por Fuera. Aveu de faiblesse ? Au vue des déboires de son rival, il avait pourtant de belles perspectives. Comme la semaine dernière. La réciproque est également vraie : jusqu'à présent, Rossi a toujours su tirer les marrons du feu lorsque son collègue prenait l'eau sur piste mouillée.
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Valentino Rossi (Yamaha Factory) lors des essais libres du Grand Prix d'Australie 2016

Crédit: Yamaha MotoGP

Mais au moment où la bagarre aurait dû être la plus intense -comme elle l'était il y a un an jour pour jour lorsque les deux officiels Yamaha ferraillaient pour le titre- elle a finalement perdu une partie de son attrait. Heureusement, rien n'est définitif. Les cadors ont encore une course et deux manches complètes pour redresser la barre. Et proposer un spectacle digne de leur rang. S'ils ne le font pas, Marquez prendra plaisir à le faire à leur place.
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