De Puniet ne désarme pas

Randy de Puniet : Oui, c'est vrai que cela a été un week-end difficile. Je prenais une seconde au tour aux autres Aprilia, mais je n'arrivais pas à être plus rapide que Colin Edwards et sa Suter-BMW. Je pense que c'était dû au circuit. On n'avait pas beaucoup de grip (ndlr: adhérence). Or la force de cette moto est de pouvoir freiner tard et de rentrer vite dans les virages. Je ne pouvais pas rouler comme ça. En plus, on avait un petit déficit moteur et j'ai eu par deux fois des problèmes de boites de vitesse pendant la course. J'ai tiré tout droit. Si c'est la course la plus compliquée de l'année, elle est faite!

R.D.P. : Au Qatar, il l'était. De l'ordre de 2"5 au tour. J'ai tout de même terminé à plus d'une minute du vainqueur Jorge Lorenzo. L'accélération et la vitesse de pointe font la différence. L'écart peut atteindre 30 ou 40 km/h. Nous souffrons sur les circuits rapides. A Jerez, où les grandes lignes droites sont plus rares, on peut espérer faire mieux.

R.D.P. : Lors des essais hivernaux, j'étais à 1"6 des prototypes. Si la pluie s'en mêle, cela va encore réduire l'écart. Mais pour envisager une dixième place, il faudra dépasser au moins trois prototypes. Je vais faire mon maximum, mais ça ne sera pas simple.