GP d'Indianapolis - A mi-saison, Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) s'est bien remis d'un pénible début

Son objectif en début de saison : Effacer une année 2014 calamiteuse

Depuis qu'il a acquis le statut de double champion du monde (2012), Lorenzo fait forcément partie, chaque année, des favoris légitimes pour le titre suprême. Mais après un exercice 2014 désastreux, la priorité du Majorquin était de redresser la barre en 2015.

Ce qu'il en est à mi-saison : Il est devenu l'outsider principal de Rossi

Il en fallait, du caractère, pour sortir de l'ombre créée par la paire Rossi - Marquez. Por Fuera a peut-être résolu l'un des exercices les plus difficiles de sa carrière. Aucun pilote n'a remporté plus de victoires que lui cette saison, et ses 4 succès lui ont permis d'être en position de chasseur au championnat, avec Rossi en ligne de mire.

Son objectif de deuxième partie de saison : Faire mieux que son coéquipier

Moralement, il avait énormément souffert de s'être incliné face à son coéquipier en 2014. Piqué d'orgueil, il a réussi sa première partie de saison. Problème, son rival a fait encore mieux... Avec 13 petits points de retard, il devra régulièrement battre son coéquipier lors des 9 prochaines courses pour espérer obtenir la couronne. Contre un concurrent ordinaire, cette marge de retard aurait été jugée minime. Mais contre un pilote nommé Rossi, c'est presque un gouffre qui métamorphoserait un sacre du Majorquin en exploit marquant de l'ère GP.

La décla à retenir : Quelques jours après sa 4e victoire, en Catalogne, en juin

Le moment à retenir : Sa victoire au Grand Prix de Catalogne

Cette victoire a ponctué une série de 4 succès consécutifs de Lorenzo. Une performance inédite dans la carrière du Majorquin en catégorie reine. L'acmé de la première moitié de saison, puisqu'il était alors revenu à un point de Rossi au championnat.

La stat' : 12

Lorenzo est le pilote qui a marqué le plus de points lors de la seconde moitié de saison, en 2014. Il avait obtenu 12 unités de plus que... Rossi. C'était également le cas en 2013, où il avait devancé Marquez de 22 longueurs en 9 courses.

Son point fort : Mener au premier tour

L'Espagnol construit la majorité de ses succès en prenant l'avantage très tôt en course. Pourquoi ? Parce qu'il est le pilote le plus précis, et respecte la même trajectoire, à quelques millimètres près, à chaque tour, imposant ainsi son rythme préférentiel. S'il parvient à bien se placer en qualification et lors des premiers virages en course, il sera irrésistible.

Son point faible : La régularité

Lorenzo est capable du meilleur et du pire. Il peut enchaîner 103 tours consécutifs en tête, comme entre la première et la deuxième manche espagnole. Et être incapable de suivre le rythme de ses rivaux au Sachsenring, en juillet dernier.