GP d'Italie : Rossi, Lorenzo (Yamaha) et Pedrosa (Honda) vont encore essayer

Valentino Rossi (Yamaha Factory), dans son jardin du Mugello, et son coéquipier Jorge Lorenzo, victorieux des trois dernières éditions, vont tenter dimanche d'empêcher Marc Marquez (Honda HRC) de signer un sixième succès consécutif cette année lors du Grand Prix d'Italie. "Comme sur tous les autres circuits du Championnat, il y a 25 points réservés au vainqueur mais, au Mugello, il s'agit aussi d'une question d'honneur", a déclaré Rossi, qui détient le record de sept victoires successives entre 2002 et 2008 sur ce tracé extrêmement rapide.

Le septuple champion du monde, qui a signé lors du Grand Prix de France au Mans sa troisième deuxième place de la saison, souhaiterait cette fois poser son pied sur la plus haute marche du podium. Mais pour retrouver les sensations particulières associées à une victoire en course - sa dernière remonte au Grand Prix des Pays-Bas 2013 - l'Italien devra rester devant son comparse Jorge Lorenzo, ce qu'il est parvenu à faire quatre fois sur cinq cette saison.

"Le tracé convient parfaitement à mon style de pilotage", a néanmoins assuré l'Espagnol, double champion du monde, qui a beaucoup à se faire pardonner auprès de ses admirateurs après un début de Championnat très médiocre (un podium) qui le place en cinquième position du classement général, à 80 points de Marquez.

De fait, le pilote du HRC, qui a signé au Mans un cinquième succès en autant de courses cette saison, semble imbattable. Son festival de dépassements, après avoir complètement raté un départ qu'il effectuait pourtant depuis la position de pointe, a dû doucher les espoirs de ceux qui en avaient encore. Cependant, crédité de plusieurs chutes l'an passé, dont une très inquiétante à plus de 280 km/h en essais et une en course, le bouillant Catalan a récemment affirmé qu'il s'attendait à devoir gérer son capital lors des rendez-vous à venir.

Un autre Catalan, son coéquipier Dani Pedrosa, pourrait l'aider dans ses desseins. En position de pointe sur le Mugello l'an passé comme en 2012 et 2010, année de sa seule victoire dans la catégorie, l'éternel vice-champion du monde se montre très à l'aise en Italie où le premier freinage demande des mains d'acier pour passer de 350 km/h à 70 km/h avant de négocier le virage à droite de San Donato.

Restent les Ducati qui, à une heure de route du siège de la marque, tenteront de tirer bénéfice de leur inscription en catégorie Open. L'Italien Andrea Dovizioso, quatrième sur la grille et cinquième en course l'an passé, cherchera également "pour l'honneur" à être le meilleur italien sur la piste.