MotoGP - Grand Prix d'Italie : Lorenzo (Yamaha) s'impose en coiffant Marquez (Honda) sur la ligne !
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Mis à jour 22/05/2016 à 17:30 GMT+2
GRAND PRIX D'ITALIE - Grand dimanche pour Jorge Lorenzo (Yamaha). Le champion du monde s'est brillamment imposé lors du Grand Prix d'Italie en coiffant Marc Marquez (Honda) de 17 millièmes au terme d'un dernier tour de feu. Andrea Iannone (Ducati) complète le podium. Grand perdant, Valentino Rossi, contraint à l'abandon à mi-course, laisse ses deux adversaires filer au championnat du monde.
Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) au Grand Prix d'Italie 2016
Crédit: AFP
Le Grand Prix d'Italie s'est achevé dans un silence de cathédrale sur la victoire in extremis de Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) sur Marc Marquez (Honda HRC), dimanche au Mugello. En l'absence de son idole Valentino Rossi (Yamaha Factory), stoppé par l'exposition du moteur de sa M1 au 13e des 27 tours, le public italien n'a pas perdu son temps en regardant la fin de la 6e manche du Mondial, médusé par l'un des finishs les plus haletants de l'histoire du Mondial né en 1949.
Sans s'affoler, le triple champion du monde a repoussé une à une les attaques jusqu'à se résoudre à l'évidence dans le dernier tour. Blotti dans le sillage de la machine orange et rouge, le Majorquin abonné aux premières et deuxièmes places en Toscane depuis 2009 a riposté une première fois, sans succès, avant de miser sur l'aspiration dans le final.
Rossi à 37 points de Lorenzo
Il n'avait pas utilisé cet artifice avec la complicité d'un confrère en qualification samedi - il avait même tracté involontairement Andrea Iannone (Ducati Team) - mais il a démontré l'efficience de ce phénomène aérodynamique classique en déboîtant imparablement au dernier moment pour couper la ligne avec 0"019 d'avance sur son compatriote espagnol.
Parti cinquième et installé en tête dès le premier virage, Jorge Lorenzo a résisté à son coéquipier italien, parfois carénage contre carénage à 350km/h dans la ligne droite de plus d'un kilomètre, pour voir ensuite Marc Marquez lui fondre dessus et lui contester la victoire.
Estomaqué lui aussi par ce verdict qui pèsera peut-être lourd au moment de faire les comptes, le futur pilote de l'usine Ducati s'est arrêté dans son tour d'honneur pour se demander s'il réalisait bien. Une telle victoire en terrain ennemi, un tel K.-O. sur Rossi - 25 points à 0 - et une place un peu plus confortable de leader du championnat n'aurait même pas fait partie de ses rêves les plus audacieux en arrivant au Mugello.
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