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Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) : "Iannone est dangereux, Rossi est un exemple"

ParGP-inside

Mis à jour 06/06/2016 à 11:00 GMT+2

GRAND PRIX DE CATALOGNE - Jorge Lorenzo (Yamaha) a déploré l'attitude de son bourreau Andrea Iannone (Ducati) dimanche, et estimé sa sanction insuffisante. Quant à son coéquipier Valentino Rossi, il l'a trouvé impressionnant de son talent et de vitesse.

Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) au Grand Prix de Catalogne 2016

Crédit: Panoramic

Dimanche, Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) n'était pas dans un grand jour et il savait que la partie serait compliquée à jouer. Alors, face à des adversaires plus forts que lui, il a décidé de la jouer sagement en tentant de sauver le maximum de points. Malheureusement, il ne s'attendait pas à trouver Andrea Iannone (Ducati Team) dans son chemin ou plutôt dans sa roue arrière.
"C'est déjà arrivé avec Dovizioso et aujourd'hui, c'est à moi que c'est arrivé", a-t-il fait remarquer. "Andrea fait toujours comme ça, il est dangereux. Il ne reconnaît jamais ses erreurs, il pense toujours que c'est la faute des autres pilotes ou de la malchance, mais tout le monde peut commettre des erreurs. Me présenter ses excuses aurait été la moindre des choses car j'aurais pu me fracturer la clavicule ou la hanche".

Sanction insuffisante

Et le fait que l'Italien ait été puni par la direction de course ne lui a pas rendu le sourire, loin de là d'ailleurs puisqu'il a estimé à l'issue de la course, que c'est tout le système des points de pénalité qui devrait être revu.
"A Assen, il partira dernier mais ça ne change rien parce qu'après quelques tours, il pourra revenir. En football, quand un joueur commet une faute grave, il est expulsé et il manque le prochain match ou même plusieurs matchs. En MotoGP, nous devons commettre plus de fautes pour être puni. Je me souviens qu'une fois, à Sepang, j'avais commis une faute et la direction de course avait décidé de m'empêcher de courir la course suivante.
Rossi est un exemple et un stimulant pour tous les pilotes
La règle des points de pénalité doit être revue et je le dirai lors de réunion de la Commission de sécurité à Assen. Il faut commettre quatre infractions pour avoir une pénalité, parce qu'une fois, on part de la dernière ligne et puis il y a le départ depuis la pitlane, cependant, ça ne change presque rien. Nous ne sommes pas protégés de la bonne manière puisqu'il faut qu'un pilote commette une folie pour qu'il soit arrêté".
Quant à sa course et sa baisse de performance, l'Espagnol a reconnu qu'il n'avait pas la vitesse pour s'imposer. "Sur la distance, je savais que mes performances allaient baisser et en fait, mon objectif était de gagner le plus de points possible pour le championnat", a-t-il expliqué. "Nous avions très peu de grip, je souffrais beaucoup, tandis que Rossi s'est bien débrouillé dans ces conditions. Il a démontré son talent et sa vitesse. Il a disputé une grande course. Il pilote très bien. C'est un exemple et un stimulant pour tous les pilotes, car il montre qu'on peut aussi être très rapide après une aussi longue carrière !"
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