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Valentino Rossi (Yamaha), 2e au Mans : "Plus que l'équipe, c'est le pilote qui n'a pas été bon"

ParGP-inside

Publié 20/05/2015 à 15:06 GMT+2

Valentino Rossi (Yamaha) n'a pas reconnu sa M1 au matin du Grand Prix de France et a tenté de courir avec un nouveau réglages. Un pari perdu.

Valentino Rossi (Yamaha) au Grand Prix de France 2015

Crédit: AFP

Et pourtant, avant le départ, Valentino Rossi (Yamaha) n'était pas confiant car alors qu'il met souvent le warm up à profit pour apporter une dernière touche au set-up de sa M1, en France, la séance matinale ne lui était d'aucun secours et pire encore, il constatait que les modifications apportées à sa machine ne fonctionnaient pas du tout.
"Pour être honnête, dimanche matin, je ne le sentais pas", a déclaré l'Italien au lendemain de la 5e manche du Mondial. "Nous avions pensé à un changement pour le warm-up, mais plutôt que d'améliorer notre situation cette modification l'a empiré. Nous avons donc décidé de risquer, de prendre les paris en changeant la moto pour la course. J'ai testé cette configuration pour la première fois en course. J'ai essayé d'aller chercher Lorenzo, je n'ai pas réussi, mais le matin, j'aurais signé avec mon sang pour cette seconde place.
Les problèmes rencontrés lors des essais sont notre point faible. Sur le tour rapide, on souffre un peu trop, Jorge aussi d'ailleurs même si en la matière c'est un phénomène comme Marquez. J'ai pris un bon départ, mais partir de la troisième ligne c'est un problème. Mon écart avec Jorge n'a pas changé du premier au 15ème tour, mais aller le rechercher est une autre histoire, surtout quand, comme hier, il est en «mode marteau». Il s'est mieux préparé que nous pendant les essais".
Pour le moment, mon adversaire c'est Lorenzo
Mais ces problèmes lors des qualifications ne sont pas nouveaux. Cependant, Rossi et son équipe trouvent souvent la solution. Pas en France ! La faute à l'équipe ? Certainement pas, l'Italien ne fuit pas ses responsabilités. "Plus que l'équipe, c'est le pilote qui n'a pas été bon. Il m'a fallu trop de temps pour comprendre la direction qu'il fallait emprunter. C'était également le cas à Jerez, nous avons pris comme référence le set-up de l'année dernière mais la M1 aussi a changé", a-t-il confié.
Reste alors la question de la concurrence et d'un adversaire principal qui, en l'espace de deux Grand Prix, a changé d'identité. "Pour le moment, mon adversaire c'est Lorenzo, qui est également galvanisée par deux victoires consécutives. Mais lui comme Marquez, Dovizioso et moi, pouvons gagner à tout moment. La prochaine course sera au Mugello qui est un de mes circuits préférés, mais le problème est que c'est aussi celui de Jorge et que les Ducati y ont fait des essais", a-t-il conclu.
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