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MOTO2 - Johann Zarco (Ajo Motorsport) vainqueur et champion du monde à Sepang

Julien Pereira

Mis à jour 30/10/2016 à 07:42 GMT+1

GRAND PRIX DE MALAISIE - Johann Zarco (Ajo Motorsport) a décroché son deuxième titre de champion du monde Moto2 en l'emportant avec brio à Sepang. Le Français devient le premier pilote à conquérir deux sacres consécutifs dans cette catégorie.

Johann Zarco (Ajo Motorsport) sur le circuit de Sepang lors du Grand Prix de Malaisie 2016

Crédit: From Official Website

Johann Zarco l'a fait... et avec quel panache ! Auteur d'un nouveau récital à Sepang, le Français a conquis son deuxième titre consécutif en catégorie Moto2, ce dimanche. Impeccable du début à la fin, le pilote Ajo Motorsport n'a même pas eu à se soucier du résultat de ses deux rivaux pour la couronne, Thomas Lüthi (Garage Plus Interwetten) et Alex Rins (Paginas Amarillas HP40). Avec une quinzième victoire en carrière, le Cannois s'est encore affirmé comme le meilleur pilote tricolore de l'histoire du championnat du monde de vitesse moto.
Une dernière leçon pour un nouveau titre. A l'autre bout du monde, Zarco n'a jamais tremblé. Parti en pole sous le déluge, le pilote de 26 ans a appliqué à l'extrême sa recette fétiche. Celle de tous ses succès majeurs, de toute sa réussite. Débordé par Franco Morbidelli (Estrella Galicia 0,0 Marc VDS) au départ, l'as de la catégorie a patienté. Longtemps. Au fil de l'assèchement de la piste, il a testé toutes les trajectoires derrière l'Italien, analysé l'ensemble des zones de dépassements. Pour porter l'estocade à six tours du drapeau à damiers.
La suite ? Un festival comme il en a livré de très nombreux à tous les observateurs de ce sport. Sous un soleil de plus en plus persistant, comme un symbole, le n°5 a enchaîné les tours de qualification pour se construire une marge confortable supérieure à trois secondes sur son premier poursuivant. Le temps de boucler la dernière ligne droite roue avant et poing gauche levés. Emu aux larmes, il n'a pas oublié de stopper sa machine contre une barrière, et de gratifier le public d'un nouveau salto arrière. Peut-être le dernier en Moto2, s'il ne gagne pas à Valence. Qu'importe, il conservera probablement cette tradition en MotoGP.
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