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Départ, trajectoire unique, trafic, risques : nos experts décrivent les galères qui attendent Rossi

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 08/11/2015 à 12:16 GMT+1

GP DE VALENCE - Sebastien Charpentier, Christophe Guyot et Philippe Monerret, consultants moto d'Eurosport, s'accordent sur le fait que la nature sinueuse du tracé espagnol ne va pas aider Valentino Rossi (Yamaha Factory) en début de course.

Valentino Rossi (Yamaha Factory) au Grand Prix de Valence 2015

Crédit: Yamaha MotoGP

Sebastien Charpentier

Prono sur la position à la fin du 1er tour : "à peu près au milieu du paquet, ce qui serait déjà pas mal"
Prono sur la position à la fin du 2e tour : "dans le Top 10"
Remontée, mode d'emploi
"Il faut faire des dépassements très propres. Remonter, ça veut dire faire des freinages de plus en plus 'limite' pour passer à l'intérieur. Rossi ne fera à mon avis pas beaucoup de dépassements à l'extérieur vu qu'il est très très bon freineur. Il ne devra pas hésiter, car dans ses manoeuvres il rencontrera des pilotes qu'il n'a pas l'habitude d'avoir sur son chemin. Et là, on ne sait pas comment ces pilotes réagissent.
Vu son niveau de pilotage, il ne devrait pas avoir beaucoup de résistance. Les Italiens ne devraient pas faire trop de difficultés et ceux dont il est proche devraient lui ouvrir la porte."
Souvenir de remontée
"En 1998, en Mondial SBK au Nürburgring, j'étais parti 27e. Il pleuvait énormément et j'avais réussi à gagner. Wilco Zeelenberg, aujourd'hui manager de Jorge Lorenzo, m'en a encore parlé samedi matin. Je lui avait fait un extérieur de folie !"
Valentino Rossi (Yamaha Factory) au Grand Prix de Valence 2015

Christophe Guyot

Prono sur la position à la fin du 1er tour : "8e"
Prono sur la position à la fin du 2e tour : "6e"
Remontée, mode d'emploi
"Il faut d'abord que Rossi fasse attention à ne pas voler le départ, car en fond de grille on ne voit pas forcément bien le feu. Mais il est un pilote très expérimenté. Et puis, au premier freinage, il aura affaire à des pilotes plus lents. Le problème est que Valence est un circuit monotrajectoire, et dès qu'il va être 9e ou 8e, ça ne va pas être facile. Samedi matin, il a mis un demi tour pour doubler Anthony West (Honda AB), qui était 2"5 plus lent...
Aucun pilote ne le bloquera, mais certains seront très difficiles à passer comme Cal Crutchlow (Honda LCR), qui est debout sur les freins. Andrea Dovizioso (Ducati Team) freine très tard également."
Bradley Smith (Yamaha Tech 3) au Grand Prix de Valence 2015
Souvenir de remontée
"En 1998, au circuit Carole, je suis en 1ère ligne, un pilote me pousse et je me retrouve dernier. J'ai pu remonter à la 3e place pour être champion de France (SBK). Cela restera un souvenir extraordinaire car je ne comprends toujours pas comment je ne suis pas tombé ce jour-là."

Philippe Monneret

Prono sur la position à la fin du 1er tour : "Je n'en sais rien !"
Prono sur la position à la fin du 2e tour : "Il faut appeler Madame Soleil ! (rires)"
Remontée, mode d'emploi
"Rossi va doubler 10-12 pilotes très facilement en performance pure. Valence est un circuit où il n'est pas facile de doubler mais on a là un gros freineur. Une remontée est toujours une prise de risques. Les 2-3 premiers tours vont être très chauds. Il va être rapidement à une place de 5-6.
Après, il va buter sur des pilotes comme Bradley Smith (Yamaha Tech3), Cal Crutchlow (Honda LCR), Andrea Dovizioso (Ducati Team). Ça va lui coûter beaucoup de temps. Pendant ce temps-là, les autres seront partis devant. Je ne le vois pas remonter pour gagner."
Souvenir de remontée
"En 125cc, en 1979, je m'étais fait accrocher sur un départ. J'étais reparti dernier et j'avais réussi à revenir devant."
Valentino Rossi (Yamaha Factory)  au Grand Prix de la Communauté de Valence 2015
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