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Brno, Assen, Phillip Island, Mugello et Jerez : Le top 5 des circuits moto les plus géniaux

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 24/06/2016 à 18:49 GMT+2

GRAND PRIX DES PAYS-BAS - Assen va régaler pilotes et spectateurs ce week-end. Assurément, la "cathédrale de la course moto" fait partie des plus beaux sites du Mondial. Dont voici notre Top 5.

Valentino Rossi (Yamaha Factory) vainqueur du Grand Prix des Pays-Bas 2015

Crédit: Yamaha Racing Corp.

5. Brno

Le nouveau développement ouvert en 1980 a été pensé pour le spectacle et de ce point de vue il est une réussite totale : passé la ligne des stands, la piste descend progressivement pour offrir l'action aux fans postés sur les pelouses.
La remontée finale vaut aussi le détour : c'est là qu'Alex Crivillé a coiffé Mick Doohan pour la victoire en 1996. Une photo finish nécessaire pour l'écart le plus ténu de l'histoire : 0"002 (à égalité avec le Grand Prix du Portugal 2006).
Le supplément d'âme : Le circuit de la première victoire de Valentino Rossi, en Mondial 125cc en 1996.

4. Assen

Le circuit néerlandais est le pilier historique de la vitesse moto : c'est le seul Grand Prix fidèle au Mondial depuis la création en 1949.
L'épreuve s'appelle officiellement le "TT Assen". Avant sa construction, en 1954, le tracé support du "Tourist Trophy" était un routier qui passait dans des villages alentours.
Surnommé "La cathédrale de la course moto", Assen est le circuit des champions du monde : les 16 pilotes couronnés au moins deux fois y ont tous triomphé.
Sur ce tracé technique et rapide où il faut être très précis, Valentino Rossi a gagné 7 fois en élite, un record.
Le supplément d'âme : Du suspense jusqu'au dernier moment. Trois éditions restent célèbres pour s'y être décidée dans le dernier virage, à l'avantage Randy Mamola (Honda HRC) face à Raymond Roche (Honda Total) en 1984, en faveur de Nicky Hayden (Honda HRC) contre Colin Edwards (Yamaha Factory) en 2006, et au profit de Valentino Rossi (Yamaha Factory) dans les roues de Marc Marquez (Honda HRC) en 2015.
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Rossi : "Au Mugello, c'est la motivation qui fait la différence"

3. Phillip Island

Le circuit australien est une étape incontournable du calendrier depuis 1997. Il faut le dire, c'est un régal pour les yeux et les pilotes techniciens épris de vitesse.
Outre des courses épiques et spectaculaires, sa position en fin de championnat en fait un rendez-vous idéal pour couronner un roi. Comme Mick Doohan en 1998 ou Casey Stoner en 2011. Ça valait bien des virages - le n°1 et le n°3 - à leurs noms.
Le supplément d'âme : Un décor inégalable sur fond d'océan Indien.

2. Mugello

Le rendez-vous de la Rossimania dans les collines ondoyantes italiennes ! Pendant trois jours, c'est une communion totale avec "Vale"… "Aujourd'hui, je ne le fais plus, mais il y a quelques années il m'est arrivé de monter sur la colline le vendredi soir ou le samedi soir. Et là c'est comme en enfer : tout le monde est saoul. C'est 72 heures de fête non-stop. C'est un peu le Woodstock de la MotoGP !", raconte Valentino Rossi.
Et puis, évidement, côté pilotage le "Grand huit toscan" est une merveille de fluidité, un bel exercice de vitesse pure dans la ligne droite des stands et un véritable défi physique aussi. En un mot ? Addictif.
Le supplément d'âme : L'invasion de la piste après la course de MotoGP.
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Fantastique mais intimidant, le Mugello est un peu le "Woodstock de la MotoGP" pour Rossi

1. Jerez de la Frontera

La moto est un sport roi en Espagne et il a trouvé son écrin au milieu de collines au sud de l'Andalousie. Le circuit a été inauguré par la F1 en Mondial en 1986 mais c'est bien pour le deux-roues que ses rectilignes courts et ses courbes alertes sont taillés.
Mais on n'oublie pas non plus ces coups de théâtre du dernier tournant - le virage n°13 désormais nommé Lorenzo - où la victoire s'y est déjà décidée entre Mick Doohan et Alex Crivillé (Honda HRC) en 1996, Valentino Rossi (Yamaha Factory) et Sete Gibernau (Honda Gresini) en 2005 ou encore Marc Marquez (Honda HRC) et Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) en 2013.
Le supplément d'âme : Le coup d'envoi de la saison européenne par une météo souvent très agréable et le premier des quatre rendez-vous espagnols du championnat. Dans une ambiance magique !
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A Jerez, le virage 13 a soldé plus d'une rivalité dans la polémique

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