MotoGP - Qatar : Jorge Lorenzo (Yamaha) remporte la course MotoGP
Mis à jour 20/03/2016 à 20:26 GMT+1
Le champion du monde en titre Jorge Lorenzo s'est adjugé la première manche du Championnat du monde MotoGP, dimanche au Qatar. L'Espagnol de Yamaha l'a emporté devant Andrea Dovizioso (Ducati) et Marc Marquez (Honda). Valentino Rossi (Yamaha) termine au pied du podium.
En 2016, Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) est toujours un métronome. Ce dimanche, sur le circuit de Losail, le champion du monde en titre a remporté le Grand Prix du Qatar, première manche de la saison, au terme d’une course stratégique et maîtrisée. Il a devancé Andrea Dovizioso (Ducati Team) et Marc Marquez (Honda HRC), incapable de défendre sa deuxième position jusqu’au drapeau à damier. Valentino Rossi (Yamaha Factory) échoue au pied du podium.
Lorenzo a hésité
Avant la première extinction des feux de la saison, Lorenzo a longtemps hésité. Sur la grille, le Majorquin a couru dans tous les sens pour interroger son entourage concernant son choix de pneumatiques. En piste, en revanche, "Por Fuera" n’a pas tergiversé. Il ne s’est même pas précipité lorsque les Ducati ont occupé les avant-postes jusqu’à la chute de Iannone. Après avoir repris la tête, il a su, comme à son habitude, imprimer son rythme. Et aligner les meilleurs tours en course.
Derrière le triple champion du monde, ses principaux rivaux ont cravaché. Et laissé échapper, tour après tour, dixièmes après dixièmes, la Yamaha n°99. Dovizioso, Marquez et Rossi dans une moindre mesure, ont bataillé pour le podium. Les deux derniers cités ont opté pour la même combinaison pneumatique : le "dur" à l’avant, le "medium" à l’arrière. Vraisemblablement le mauvais choix.
L’officiel Honda a pourtant longtemps cru accrocher la deuxième place, avant que le missile rouge ne la lui reprenne. L’As de Tavullia, trop irrégulier en terme de rythme, a dû se contenter d’un rôle de spectateur. Sans se soucier de ses arrières, puisque ni Dani Pedrosa (Honda HRC), ni Maverick Vinales (Suzuki Ecstar), n’ont accroché le wagon de tête. Loris Baz (Avintia Ducati) - qui comptait sur les nouvelles règlementations techniques pour se rapprocher des meilleurs pilotes - a chuté. Mais le Français, comme tous les autres observateurs du championnat du monde de vitesse, a vu juste : les écarts entre les équipes sont réduits. Et on ne va certainement pas s’en plaindre.
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