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Le duel a déjà commencé entre LCR et VDS pour rester l'unique satellite de Honda

ParGP-inside

Publié 02/03/2017 à 15:29 GMT+1

MOTOGP 2017 - Qui de LCR ou Marc VDS serait la seule équipe privée Honda l'an prochain si la Dorna venait à légiférer ? C'est la question que se pose Lucio Cecchinello, conscient de ses atouts et ses faiblesses.

Cal Crutchlow (Honda LCR) en tests à Sepang le 31 janvier 2017

Crédit: AFP

Avec la volonté de la Dorna de voir les usines ne s'associer qu'avec une seule écurie satellite, chez certains privés, on commence à trembler. C'est notamment le cas de LCR, l'écurie de Lucio Cecchinello, qui, aujourd'hui, se trouve en concurrence avec l'équipe belge Marc VDS qui, de son côté, aligne deux Honda. Si LCR peut se targuer de deux victoires avec Crutchlow en 2016, en revanche, VDS peut certainement se vanter d'avoir un plus gros budget.
Or, au moment de payer le loyer des machines, les victoires ont peu d'importance par rapport au portefeuille. Et justement, en matière de portefeuille, celui de l'écurie belge semble plus imposant que celui de LCR.
"Michael Bartholemy, le team manager de l'équipe Marc VDS a fait un travail extraordinaire, c'est un très bon manager", explique Lucio Cecchinello. "Je suis impliqué dans le monde de la compétition moto depuis 30 ans, mais je ne pensais jamais voir une telle chose. Je n'ai jamais trouvé autant d'argent que lui. J'ai beaucoup de respect, il est vraiment surprenant. Je fais de mon mieux mais peut-être que cela ne suffit pas !
Je suis arrivé dans le monde du sport moteur avant de gérer cette équipe et au final, j'ai travaillé avec Honda pendant 24 ans. 2017 sera la vingt-quatrième année où j'utiliserai le matériel japonais. J'ai commencé dans la catégorie Sport Production italienne en utilisant une Honda. J'ai été pilote de la Coupe Honda, j'ai remporté un championnat d'Europe en 1995 sur une Honda et quand j'ai fondé mon équipe, c'est encore une fois Honda que j'ai choisi.

Cecchinello ne se voit pas en rampe de lancement d'une usine

Ma relation avec Honda est assez longue. Mon cœur se briserait si nous devions nous séparer. Ce n'est pas facile d'avoir une relation de longue durée avec une grande entreprise. En tant qu'équipe, nous sommes seulement une très petite partie de Honda".
Mais si le portefeuille compte, la relation qu'entretient le patron de LCR peut aussi compter et comme il l'a rappelé à Speedweek, celle-ci est excellente.
"Je ne m'attendais pas à ce que KTM arrive en MotoGP et s'implique autant", reprend Lucio Cecchinello. "Suzuki est aussi revenue et tout comme KTM, ils ne se sont greffés sur personne, ils ont construit tout à partir de zéro. Pour l'instant je ne pense pas que BMW, MV Augusta et Kawasaki viendront frapper à ma porte pour me demander de travailler avec nous. Tout serait totalement différent, je devrais totalement changer mes habitudes.
Je veux continuer à travailler avec Honda. Ce n'est pas un secret qu'au printemps 2016, nous avons eu une demande de Suzuki. Nous avons discuté avec les dirigeants du HRC sur la manière de poursuivre notre collaboration. Il y a déjà eu une poignée de main entre nous, j'ai demandé à Honda de ne pas augmenter le coût du matériel dans les années à venir. Suzuki avait offert 2.200.000 euros de plafond pour le pilote et un support interne, mais la nouvelle offre Honda a tout changé. Nous avons trouvé un bon compromis."
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