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Championnats d'Europe Berlin 2014 - Agnel : "Je sens que ça ne va pas être une semaine facile"

Geoffrey Steines

Mis à jour 19/08/2014 à 15:37 GMT+2

Yannick Agnel n'a pas pris part à la victoire tricolore sur 4x100m lundi. Lucide, il comprend ce choix. Même s'il avoue avoir eu "mal au coeur". Désormais, il doit se tourner vers d'autres objectifs, comme le 200m nage libre, distance sur laquelle il s'est péniblement qualifié pour les demi-finales mardi matin.

Yannick Agnel pendant les Championnats d'Europe 2014 à Berlin

Crédit: AFP

Yannick Agnel a vécu une première journée plus que pénible à Berlin. Lundi, il a commencé par disparaitre dès les séries du 400m nage libre le matin, avant, le soir, de regarder de loin la victoire de l'équipe de France en finale du 4x100 mètres. Un relais où il tenait ces dernières années un rôle prépondérant, mais au sein duquel il n'a pu trouver sa place dans la capitale allemande. "Ça me fait mal au coeur de ne pas avoir pu participer au relais", a souligné celui qui faisait partie du 4x100 m champion olympique en 2012 à Londres et champion du monde en 2013 à Barcelone.
Lucide sur son état de forme dans ces Championnats d'Europe, Agnel concède néanmoins qu'il n'y avait pas sa place. Un élan d'objectivité rare chez un sportif de son niveau, nourri à la gagne depuis des années. "Encore ce matin (mardi), je me suis posé la question de savoir si j'aurais pu tenir ma place dans ce relais. Et je me suis dit, en étant honnête, qu'il y avait des gens probablement plus aptes que moi à le faire gagner, a-t-il poursuivi. Même si j'avais envie de tenir mon rang dans ce relais, il y avait de l'incertitude et je n'avais peut-être pas la gnac d'un Mehdy (Metella),qui est tout fou, qui rêve de ce relais depuis des années et qui est plus en forme que jamais".
Je sens que ça ne va pas être une semaine facile
Des mots qui traduisent peut-être une forme de lassitude chez le Français, au beau milieu d'un cycle olympique encore long. Les prochains jours devraient en dire davantage sur la faculté d'Agnel à se remobiliser dans la difficulté. Au lendemain de cette double claque, Yannick Agnel semble aller un peu mieux, même si ce n'est pas encore ça. Le champion olympique et du monde en titre du 200m libre a assuré sans briller sa qualification pour les demi-finales de la distance, mardi matin. Agnel a signé le neuvième temps des séries (1'48"27) alors que son vieux rival allemand, Paul Biedermann, détenteur du record du monde, a réussi le meilleur chrono (1'46"62). "Ca piquait encore un peu, c'était assez lourd. C'était le temps que je visais ce matin (mardi). Je suis assez content, je vais faire les choses étape par étape", a indiqué Agnel.
La veille, le triple médaillé des JO 2012 avait donc pris une claque en séries sur 400m libre, où il n'avait obtenu que le onzième temps, échouant à se qualifier pour la finale. L'impression visuelle donnée mardi n'a pas totalement rassuré les observateurs, même si lui assure avoir ressenti une progression dans sa course. "Je sens que ça ne va pas être une semaine facile. Ce matin (mardi), c'était correct. Parfois, quand on est un ton en dessous de son niveau normal, quand ce n'est pas forcément ça dans les sensations, on peut se sentir embourbé dans l'eau", a-t-il poursuivi. Le Français de 22 ans, qui s'entraîne pleinement depuis plus d'un an à Baltimore (Etats-Unis) avec Bob Bowman, ne se fait pas de souci pour ce 200m libre dont la finale aura lieu mercredi. Il reste convaincu de sa capacité à monter en puissance au fil des jours. Il le faudra. Ce qu'il a montré jusqu'ici ne suffira pas.
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Yannick Agnel et Paul Biedermann lors des séries du 400 m à l'Euro 2014 de Berlin

Crédit: AFP

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