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Missile, Aurora, 46 fillette et Justin Bieber: Voici Missy Franklin

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 04/08/2013 à 18:32 GMT+2

Missy Franklin est une incroyable championne et un sacré bout de bonne femme. Voici les 10 choses à savoir sur la reine incontestée de ces Mondiaux 2013.

Montage Missy Franklin

Crédit: Eurosport

"MISSY THE MISSILE", UN SURNOM D'EMPRUNT
Rien de tel qu'un bon surnom pour vendre une star. En l'occurrence, Melissa Franklin est bien lotie. Comme presque toutes les Melissa des Etats-Unis, son papa et sa maman l'ont vite appelé "Missy". C'est pendant les Trials des Jeux de Pékin, en 2008, où elle s'était alignée à l'âge de 13 ans, que son père a commencé à la surnommer "Missy the missile". Efficace allitération, comme souvent. En l'occurrence, un gentil plagiat. Car il y avait déjà eu une "Missy the missile" dans le sport américain. Melissa Giove, championne du monde de V.T.T. en 1995 à Vail (dans le Colorado, l'Etat où habitent les Franklin), était déjà surnommée ainsi. On souhaite juste à Franklin de mieux gérer son après carrière que Giove, arrêtée en 2009 pour trafic de drogue. Ballot. Elle aurait dû déposer son surnom. Elle pourrait récupérer quelques royalties aujourd'hui.
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Missy Franklin feiert erneut

Crédit: SID

ELLE CHAUSSE DU 46
S'il y a une chose qui doit faire mal, c'est de se prendre un coup de savate de Missy. A force de pousser, la petite Melissa a fini avec des pieds démesurés. Sa croissance semble heureusement terminée. Heureusement, parce qu'en l'état, elle affiche déjà une "petite" pointure 46. Il faut dire qu'elle n'a pas franchement le corps habituel d'une jeune femme de son âge. Ses pieds, donc, mais aussi sa taille (1,87m) ou la taille de ses mains, si grandes (22,5 centimètres) qu'elle peut tenir sans problème un ballon de basket d'une seule paluche, juste avec ses cinq doigts. Mais ses pieds impressionnent plus encore. Son père dit d'ailleurs qu'elle est "née avec les palmes incorporées." Son physique est un atout naturel énorme. Même s'il lui a fallu l'appréhender. "C'est clair que mon corps m'aide beaucoup, admet-elle. Ça n'a pas été évident de grandir si vite, d'avoir largement une tête de plus que la plupart des garçons. Il m'a fallu du temps pour me rendre compte que c'était un avantage et une bénédiction."
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C'EST UNE FAN DE JUSTIN BIEBER
Personne n'est parfait. Mais Missy Franklin est une jeune fille née en 1995 et comme beaucoup de jeunes filles de sa génération, elle aime Justin Bieber. Missy a d'ailleurs un petit côté groupie parfaitement assumée. L'an dernier, pendant les Jeux de Londres, elle avait un rêve, à part gagner de l'or: rencontrer le Prince Harry. Mais revenons à Justin. La jeune Melissa a donc souvent fait part de son admiration pour le chanteur qui fait crier. Pendant les J.O. 2012, Justin s'est fendu d'un petit tweet à destination de ses 25 millions de followers. "J'ai entendu que Missy est une de mes fans. Moi aussi, maintenant, je suis son fan." Faut pas faire des coups pareils, Just'. Missy a failli ne pas s'en remettre: "je viens juste de mourir", a-t-elle réagi dans la foulée. C'est beau ces baby stars qui s'admirentEn plus, LA rencontre a eu lieu, au mois de janvier. Trop génial !
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Tweet Justin Bieber Missy Franklin
ELLE A ÉTÉ PROFONDÉMENT MARQUÉE PAR LA TUERIE D'AURORA
Là, on arrête de rire. Melissa a grandi à Aurora, dans le Colorado, où elle vit d'ailleurs depuis plus de dix ans. Aurora, ça vous dit sûrement quelque chose. C'est là que, dans la nuit du 19 au 20 juillet 2012, 12 personnes ont été tuées et 59 autres blessées dans un cinéma par James Eagan Holmes, pendant une première du film The Dark Knight Rises. Ce cinéma, Melissa le connait par cœur. Elle y va souvent et elle passe devant tous les jours pour aller s'entraîner à la piscine. Le soir de la fusillade, la nageuse se trouve en Europe, où elle prépare les Jeux de Londres. Elle mettra du temps à savoir si des membres de sa famille ou des amis à elle figurent parmi les victimes. Ce ne sera pas le cas. Mais elle sera très choquée par ce dramatique fait divers. Certains se demandent si elle tiendra le choc aux J.O., vu le contexte. On connait le résultat. Le 31 juillet, au lendemain de son premier titre olympique sur 100m dos, le journal local, le "Aurora Sentinel" placarde "Une fille en or" sur sa une. Cela faisait 12 jours de suite qu'il titrait sur la tuerie.
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ELLE A CHANGÉ DE VIE DEPUIS LES JEUX DE LONDRES
C'est peu dire que ses exploits olympiques ont changé la vie de Melissa. Mais il y a autre chose: si elle est devenue la coqueluche des médias, c'est parce qu'elle possède, on va le voir, une personnalité à la fois attachante et attirante pour la lumière. Il ne suffit pas, aux Etats-Unis, de décrocher l'or olympique pour devenir une vedette. A coups de dizaines de champions olympiques, les médias U.S. ont le choix. Il faut sortir du lot. Missy, elle, s'extraie aisément de la mêlée. Du coup, depuis qu'elle est revenue de Londres, sa vie est devenue une sorte de maelstrom, entre les milliers de lettres reçues chaque mois, les apparitions dans des séries dans son propre rôle, les invitations aux Golden Globes, dans tous les plus grands shows T.V. les défilés, etc. "J'ai toujours cru que j'étais douée pour bien gérer mon temps, explique-t-elle, mais là, c'est devenu dingue. Tout le monde nous avait dit que ça allait se calmer au mois d'octobre, mais ça a continué". Missy prend tout ça avec le sourire, comme toujours, mais quand elle est venue au concert de Justin Bieber et que la séance d'autographe a failli virer à l'émeute, elle a décidé, sagement, de se trouver deux gardes du corps, y compris quand elle a reçu son diplôme au lycée au printemps. Le revers de ses médailles…
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Missy Golden Globes Franklin 2013 Red Carpet

Crédit: Eurosport

POUR RESTER AMATEUR, ELLE A REFUSE UN CONTRAT A SIX CHIFFRES
Melissa Franklin aurait pu devenir très riche après les Mondiaux de Shanghai en 2011, où elle s'était révélée au plus haut niveau. On lui a proposé quelques contrats extrêmement juteux, certains avec un chiffre et cinq zéros derrière. Mais cela aurait impliqué d'intégrer une autre structure, de quitter le lycée et, du coup, de perdre son statut amateur. D'après le Wall Street Journal, cet acharnement avait coûté à la championne américaine plus de 130 000 dollars entre les Mondiaux 2011 et les Jeux 2012. Sur les douze mois suivants, après les Jeux, elle aurait pu rafler bien plus encore: près d'un million de dollars en contrats divers. Pourquoi un tel affront à l'argent? Parce qu'elle ne se voyait pas quitter la "camaraderie" du lycée et, surtout, parce qu'elle veut aller à l'Université l'an prochain.
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ELLE EST "THE GIRL NEXT DOOR" PAR EXCELLENCE
Il y a une expression en anglais pour définir "une fille comme tout le monde". On dit "the girl next door". La fille d'à coté, qui pourrait être votre voisine ou la mienne, la copine de tout le monde. Or justement, Missy Franklin est loin d'être madame (mademoiselle, pardon) tout le monde. Elle est une star du sport américain, déjà ancrée dans l'histoire de la natation. Mais ce qui frappe c'est que, malgré ce statut, malgré sa vie hors-normes, elle reste d'une simplicité permanente. Surtout, elle se comporte de la même façon avec les stars qu'elle côtoie désormais comme avec les journalistes ou le boucher du coin. Nathalie Coughlin, une de ses grandes sœurs dans l'équipe américaine ces dernières années, dit d'elle: "elle est tout le temps de bonne humeur, elle sourit tout le temps, elle a une fraîcheur incroyable qui fait du bien à tout le monde". Et c'est vrai qu'on cherche encore une photo d'elle où elle tire la tronche. Ce n'est pas dans sa nature. Simple, sympa, polie, elle en serait presque énervante Missy.
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ELLE EST UNE DES 50 RAISONS D'AIMER LES ETATS-UNIS
C'est en tout cas l'avis du Reader's Digest, qui a publié au mois de juillet les 50 raisons surprenantes d'aimer l'Amérique (le pays, pas le continent puisque, pour les Etats-Uniens, l'Amérique, c'est eux). Pour une revue mensuelle qui tire encore à plus de six millions d'exemplaires, c'est un joli coup de pub pour Missy. Si elle a été retenue, c'est justement, en grande partie, explique la publication, pour sa volonté de rester à l'école plutôt que d'amasser les millions. Non seulement Franklin figure parmi ces 50 raisons, mais elle a en prime été choisie pour faire la couverture de ce dossier.
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Franklin Readers Digest

Crédit: Eurosport

ELLE PEUT DEVENIR CE SOIR L'EGAL DE SPITZ ET PHELPS
Miss Missy a fait un pas important dans l'histoire de la natation samedi avec sa cinquième médaille d'or à Barcelone et sa huitième au total dans le cadre des Championnats du monde. Elle a en effet égalé à la fois le record de titres sur une édition dans l'histoire des Mondiaux pour une nageuse. Mais elle peut aller encore plus loin. Si, comme c'est probable, les Américaines remportent le relais 4x100 4 nages dimanche, elle sera la seule femme à neuf titres mondiaux et six titres d'un coup. Mais il y a mieux. Dans toute l'histoire de la natation, si on cumule Jeux Olympiques et Championnats du monde, hommes et femmes confondus, seuls Michael Phelps, Mark Spitz et Kristin Otto ont réussi à glaner au moins six médailles d'or en une seule compétition. Melissa Franklin peut rejoindre ce club très fermé. Sa réaction si elle y parvient : un grand sourire. On parie?
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ELLE VA QUITTER SON COACH DE TOUJOURS APRÈS LES MONDIAUX
Si vous avez suivi les Jeux l'an passé et les Mondiaux cette semaine, vous avez peut-être remarqué un type d'une petite trentaine d'années, souvent avec un petit bouc, jamais très loin de Missy Franklin. Un oncle? Un cousin? Son boyfriend? Non. Son coach. Todd Schmitz entraîne Franklin depuis qu'elle a sept ans. Depuis onze ans, ces deux-là ne se quittent plus. Au sein de la fédération américaine, beaucoup ont essayé de convaincre Missy, ou les parents de celle-ci, de venir travailler avec des entraîneurs plus huppés, plus expérimentés. Réponse de la famille Franklin: "s'il n'y a pas de problème, pourquoi le régler?". Mais la séparation est pour bientôt. Pas parce qu'elle "fuit le travail" ou parce qu'elle se lasse de cette association. Non, si Melissa va quitter Todd, c'est juste parce qu'elle s'apprête à déménager en Californie. A la rentrée, elle va intégrer l'Université de Berkeley. Et Todd, lui, n'a pas l'intention de quitter le Colorado.
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