Mondiaux de Kazan - Metella, Sjöström, Tareq : les temps forts de la matinée

Comme Florent Manaudou, Mehdy Metella piaffait d'impatience à l'idée de replonger dans le grand bassin de Kazan. Cinq jours après son titre mondial sur le relais 4 x 100 m, le Marseillais a connu une entrée en matière poussive : quatrième de sa série en 52"07, Metella a dû se contenter du 13e temps des séries, dominées par le tout frais champion du monde du 200 m papillon, le Hongrois Laszlo Cseh (50"91).

Mélanie Hénique (26"33) et Béryl Gastaldello (26"46) ont rempli leur contrat sur 50 m papillon. Les deux Françaises, respectivement 13e et 14e temps, ont composté leur billet pour les demi-finales de l'après-midi, qui auront lieu à 17h45. Sarah Sjöström a survolé les séries, en 25"43. La Suédoise de 21 ans vise le doublé, après avoir conservé sa couronne mondiale sur 100 m papillon.

Elle n'a que 10 ans. Et vendredi matin, elle est devenue la plus jeune nageuse de l'histoire à participer aux championnats du monde. La Bahreïnienne Alzain Tareq a terminé dernière sa série sur 50 m papillon, en 41"13. A un centième de son record personnel. Insuffisant pour rejoindre les demi-finales. Mais Tareq a pris rendez-vous pour l'avenir.

Il n'y a pas eu de miracle. Sans leur locomotive Yannick Agnel, les Bleus n'ont pas pu se glisser parmi par les huit finalistes. Le quatuor tricolore, composé de Jordan Pothain, Grégory Mallet, Lorys Bourelly et Clément Mignon, a fini 4e de sa série remportée par les Pays-Bas devant la Russie. Soit le 11e temps de la matinée, en 7'12"68. Mais l'objectif est atteint : en terminant parmi les douze meilleures nations mondiales, la France a validé son billet pour les Jeux olympiques 2016, à Rio. En croisant les doigts pour que, d'ici là, Agnel soit revenu à son meilleur niveau.

Dans sa quête insensée d'un quadruplé mondial, Katie Ledecky en a gardé sous le pied. La prodige américaine, déjà sacrée sur 400 m, 1500 m et 200 m, s'est économisée sur 800 m. Un chrono de 8'19"42, amplement suffisant pour s'assurer une place en finale, samedi après-midi. Seule chance française, Coralie Balmy a renoncé à prendre le départ. Elle qui avait été éliminée dès les séries du 200 m et du 400 m.