Pour Camille Lacourt, il est temps d’effacer Londres des mémoires

Quatre ans ont passé mais la plaie n’est peut-être pas complément cicatrisée pour Camille Lacourt. En 2012, le nageur français était LE grand favori de sa discipline, le 100 mètres dos aux côtés de Matthew Grevers. C’est simple, le dossiste arrivait à Londres en tant que champion du monde et champion d’Europe dans la discipline avec des victoires contre les meilleurs à Budapest puis à Shanghai. Mais sa course dans le bassin olympique londonien n’avait pas connu la même réussite.

Quatrième malgré une première partie de course réussie, le nageur de Philippe Lucas s’était démobilisé sans explication. Quatre ans plus tard, Camille Lacourt s’est remis au travail. Et arrive à Rio avec une dynamique presque similaire.

Meiileur temps des séries (52''96) puis 4e temps des demies en relâchant sur la fin, le Français aura à cœur de laver l’affront et ouvrir son palmarès olympique. Et, auprès de Midi Libre, il assure que son expérience ratée de 2012 pourrait lui servir : "Cela fait partie de mon histoire. J'ai grandi grâce à ça. J'ai aussi gagné grâce à ça". Le nageur ne s’en cache pas : il vise la victoire.

Après un passage à vide entre 2012 et 2015 accompagné d’une tumeur à la hanche, Lacourt est redevenu une terreur de la catégorie en terminant vice-champion du monde sur 100 mètres dos à Kazan derrière l’Australien Matthew Larkin et devant Grevers. Mais, revenu de nulle part, le beau gosse de la natation française a cette fois-ci plus à gagner qu’à perdre. Et cela pourrait bien tout changer.