Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

30 ans, 100 moments de sport français: De la 20e à la 16e place

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 24/06/2013 à 22:14 GMT+2

1983-2013: 30 ans et 100 grands moments de sport français. A la 16e place, Luc Alphand qui s'adjuge le gros globe de cristal de la Coupe du monde en 1997.

Eurosport

Crédit: Eurosport

20. MAURESMO, LE JOUR D'AVANT
C'était quoi? La seule victoire française dans le temple du tennis de ces 65 dernières années. La première depuis 1925 chez les dames, à une époque où on ne disait pas encore le Suzanne-Lenglen, mais la Suzanne Lenglen. Merci qui? Merci Amélie.
L'histoire: Amélie Mauresmo a longtemps raté ses rendez-vous avec la gloire. Cela lui a été suffisamment reproché. Après une première finale en Grand Chelem à seulement 19 ans, lors de l'Open d'Australie 1999, elle restera sept années sans atteindre ce stade de la compétition dans un majeur. Jusqu'à cette triomphale campagne 2006 où elle décroche enfin un grand titre, à Melbourne toujours, en battant en finale Justine Hénin. L'abandon de la Belge en finale lui gâchera un (tout petit) peu son plaisir. Mais six mois plus tard, à Wimbledon, quand les deux jeunes filles se retrouvent à nouveau avec le titre en jeu, il n'y aura ni abandon ni plaisir en demi-teinte. Au contraire. Un bonheur total. Ces deux adeptes du service-volée au jeu à la fois élégant et spectaculaire offrent au cadre londonien une sorte d'affiche idéale. La Belge domine le premier set (6-2) avant que la Française ne déroule son tennis pour empocher les deux suivantes (6-3, 6-4). Dans le dernier set, Mauresmo est portée par la qualité exceptionnelle de son service. Elle ne concède d'ailleurs pas la moindre balle de break. A 27 ans, jamais on ne l'avait sentie aussi relâchée dans un match si important qu'en cette fin de rencontre. Comme si, enfin, elle s'était sentie intouchable, elle qui paraissait souvent fragile en pareille circonstance. "J'espère que plus personne ne me parlera de mes nerfs maintenant", sourit-elle après sa victoire.
Quelle portée? Amélie Mauresmo n'a pas eu de chance. Le jour de son triomphe londonien, la France du sport avait déjà les yeux rivés vers Berlin où, le jour d'après, l'équipe de France de football s'apprêtait à disputer sa deuxième finale de Coupe du monde. Dire que cet évènement a phagocyté tout le reste ce week-end-là relève de l'euphémisme. Le lendemain de sa victoire, le dimanche L'Equipe titrait d'ailleurs sur la finale du Mondial, ne laissant qu'un filet, tout en haut, au "sacre de Mauresmo" qui, en d'autres circonstances, eut bien évidemment mérité la Une. Dans ce classement, la voilà en tout cas devant cette finale perdue et le coup de boule final de Zidane. Pourquoi la hisser au-dessus des deux titres en Grand Chelem de Mary Pierce ou de son propre titre à l'Open d'Australie? Parce que c'est Wimbledon où aucune Française n'avait gagné depuis 1925 et Suzanne Lenglen. Mais aussi parce qu'Amélie était alors au sommet de son art et de son sport, occupant d'ailleurs la première place mondiale. Cette place que beaucoup lui ont longtemps contestée avant qu'elle ne réduise au silence les critiques de façon définitive en tombant à genoux sur le central du court le plus célèbre du monde.
_____________________________________________________
19. LE MATCH DES MATCHES
C'était quoi? Un de ces joyaux d'autant plus appréciables qu'ils sont rares, où tout se réunit, tout s'imbrique pour lui donner une dimension gigantesque.
L'histoire: La Coupe du monde de rugby voit officiellement le jour à l'Eden Park d'Auckland, le 22 mai 1987. Mais en réalité, son véritable acte fondateur date du 13 juin, lorsque l'Australie et la France se disputent une place en finale à Sydney. Personne ne voit sérieusement les Bleus s'imposer. L'Australie et la Nouvelle-Zélande paraissent dix crans au-dessus de tout le monde. Les Français, eux, ont pataugé depuis le début de la compétition. Un nul face à l'Ecosse au premier tour, un quart de finale peu convaincant contre les Fidji… Malgré le Grand Chelem dans le Tournoi trois mois plus tôt, le XV de France semble bien loin des standards imposés par les Wallabies. Mais l'équipe de Jacques Fouroux a tout gardé pour cette demi-finale. Ce match est de ceux qu'on peut voir et revoir. Il démarre pour de bon juste avant la mi-temps lorsqu'Alain Lorieux arrache un ballon en touche avant d'aller inscrire le premier essai de la rencontre alors que l'Australie menait 9-0. La seconde période relève du chef d'œuvre absolu. Trois essais français, deux essais australiens, dont un du Maestro Campese, un chassé-croisé incessant au score. Que du bonheur ! A deux minutes de la fin, Michael Lynagh passe une pénalité qui donne un avantage que l'on croit décisif aux Australiens (24-21). Mais Didier Cambérabéro, insolent de réussite au pied, égalise à l'ultime minute. La prolongation  paraît inévitable lorsque les Bleus inscrivent un essai venu du bout du monde. Une séquence devenue culte, initiée par un coup de pied de recentrage de Lagisquet après un ballon de récupération. Lorieux au charbon et au carton. Sonné, il reste les bras en croix pendant que l'action se déroule. Puis Erbani, Ondarts, Lagisquet encore, Charvet. Et ce renversement de jeu de Pierre Berbizier, décisif, qui va amener la course folle de Blanco vers la terre promise. Pour la petite histoire, cet essai n'aurait pas dû être accordé: lorsque Laurent Rodriguez ramasse le ballon avant de le transmettre à Blanco, il commet un petit en-avant. L'arbitre ne l'a pas vu. En revoyant les images, Lynagh aura ce mot formidable: "ça aurait été criminel de refuser un essai pareil".
 Le XV de France signe ce jour-là un exploit qui, sur le fond comme sur la forme, ne ressemble qu'à lui. Sa mue, cette équipe gorgée de talents l'a effectuée grâce à la prise de pouvoir de Berbizier, digne héritier de Fouroux. Demi de mêlée, comme lui. Petit, comme lui. Meneur d'hommes incomparable, comme lui. Blanco était la star. Sella la figure de proue. Dubroca le capitaine. Mais le vrai leader, le patron, c'est "Berbize". "C'est lui qui a pris les choses en main après le match contre les Fidji", raconte Franck Mesnel. Deux heures après l'exploit dont ils mesurent déjà la portée, les joueurs et le staff se retrouvent au milieu du terrain. La nuit est tombée. Les tribunes se sont vidées. Il n'y a plus qu'eux, seuls, au bout du monde. Pascal Ondarts entame un chant basque. Ils sont quoi, 25, 30 ici ? Leurs voix résonnent comme s'ils étaient 10 000. Des larmes coulent. Une caméra immortalise l'instant. On mesure alors à quel point le sport en général et le rugby en particulier est d'abord une aventure humaine.
Quelle portée? D'abord, et ce n'est pas rien, ce France-Australie est probablement le premier très grand moment de l'histoire de la Coupe du monde de ce rugby encore amateur. Celui qui a validé pour de bon cette initiative qui suscitait alors autant d'espoirs que de scepticisme. Après une telle rencontre, unanimement considérée un quart de siècle plus tard comme un des 10-15 plus grands matches de l'histoire,  il n'était plus possible de douter de la pertinence de cette initiative. Pour le XV de France, cette victoire au Concord Oval compte parmi ses références absolues : beauté du spectacle, intensité, suspense et l'essaie d'anthologie à la dernière minute. Malheureusement, comme souvent par la suite, cet exploit allait être suivi par une défaite. C'est l'histoire des Bleus en Coupe du monde : des succès comme eux seuls sont capables d'en construire, mais toujours cette incapacité à transformer l'essai pour aller tout au bout de leur rêve. N'empêche. Cet Australie-France, ce "match des matches" comme l'écrivit Denis Lalanne dans L'Equipe, demeure un sommet d'œuvre technique et émotionnel. De ceux que rien n'efface.
_____________________________________________________
18. CHRISTINE, UNE REINE A BUDAPEST
C'était quoi? Peut-être le plus grand moment de l'histoire de l'athlétisme français en dehors du cadre olympique. Une ligne droite imparfaite et pourtant historique.
L'histoire: Christine Arron a connu une très longue carrière au plus haut niveau. Elle a connu de beaucoup de désillusions et presque autant de pépins physiques. Mais tout ça n'a jamais réussi à effacer  le souvenir d'une campagne d'anthologie. En 1998, Arron, 25 ans, est dans la plénitude de son potentiel physique qu'elle exploite enfin à la perfection. En quelques semaines, elle a explosé le record de France du 100m de Marie-José Pérec, qui tenait depuis sept ans. Quelques jours avant les Championnats d'Europe à Budapest, l'élève de Jacques Piasenta (teint en blond, comme sa protégée, depuis que celle-ci s'est approprié le record de France fin mai 1998) a frappé fort à Montauban: 10"85. Encore un record. Meilleur performance mondiale de l'année. De quoi l'installer comme la grande favorite des "Europe". En Hongrie, Arron va vivre une journée mémorable. Le 19 août, elle claque d'abord un 10"81 en demi-finales. La voilà déjà parmi les 10 filles les plus rapides de l'histoire sur 100m. Mais elle est d'abord venue pour le titre. Elle l'aura, avec le chrono en prime. Pourtant, en finale, son départ est plus que moyen. Aux 30 mètres, la Française est encore loin de Privalova. Elle est aussi derrière Thanou. Puis elle produit sa formidable accélération. Bassin bien en place, Arron se transforme en fusée. Le vent est parfait: 2 mètres par seconde, juste dans la limite autorisée. Le chrono affiche 10"74, corrigé en 10"73. Nouveau record de France, mais surtout d'Europe. La course d'une vie. On pense pourtant que, compte tenu de son jeune âge et de ses lacunes au départ, la reine Christine a encore une grosse marge de progression. Mais elle vient de manger son pain blanc. Elle devra attendre six ans pour redescendre sous les 11 secondes (10"94 en 2004) mais plus jamais elle ne s'approchera de son exploit de Budapest. Mais cette ligne droite-là, malgré ses imperfections, reste une des plus phénoménales de l'histoire du sprint féminin.
Quelle portée? Aujourd'hui encore, 15 ans après, le chrono hongrois de Christine Arron lui permettrait de prétendre à un titre olympique ou mondial. La Guadeloupéenne demeure toujours la cinquième meilleur performeuse mondiale de tous les temps sur 100m. Devant elle, Carmelita Jeter (10"64 en 2009) et Shelley Ann Fraser-Pryce (10"70 l'an dernier) ont récemment fait mieux que la Française. Les deux seules autres sprinteuses qui la devancent dans l'histoire sont Florence Griffith-Joyner et Marion Jones. Dans ces conditions, on peut comprendre que Christine Arron considère qu'en ce jour du mois d'août 1998, elle n'a pas battu un simple record d'Europe mais aussi un record du monde. Sur le Vieux Continent, sa marque continue en tout cas de tenir.
_____________________________________________________
17. PLATINI PORTE LES BLEUS AU SOMMET
C'était quoi? Le dépucelage du football français. La consécration d'une génération d'exception et d'un joueur hors normes.
L'histoire: Pour tous ceux qui ont vécu l'inoubliable mais douloureuse soirée du 8 juillet 1982 à Séville, l'Euro 1984 a fait office de douce et efficace thérapie. Pour l'équipe de France aussi. Une nouvelle aventure marquante mais qui, cette fois, se termine bien. Bien sûr, le fait de jouer à domicile a pesé aussi. Mais c'était un atout à double tranchant, car la pression était terrible pour une sélection qui, à l'époque, n'avait encore jamais rien gagné. Jamais elle n'a été aussi forte qu'au cours de cette finale contre l'Espagne au Parc des Princes. La Furia a causé la surprise en sortant notamment l'Allemagne, dans ce même Parc des Princes, à l'occasion du dernier match de poules, puis en battant le Danemark en demi-finales aux tirs au but. Les Espagnols n'ont rien à perdre. Tout le poids de cette finale est sur les épaules tricolores. Et ça se sent. L'équipe de Michel Hidalgo est méconnaissable. Crispée, elle peine à se procurer la moindre occasion. En début de seconde période, le score est toujours vierge lorsque Bernard Lacombe obtient un coup-franc pas franchement justifié. Un coup-franc à 20 mètres, avec Michel Platini, c'est quasiment un penalty. La suite appartient à l'histoire. La frappe de Platoche, pas extraordinaire, et la boulette de Luis Arconada. Il fallait sans doute ce coup de pouce pour libérer les Bleus ce soir-là. Ce soupçon de réussite qui avait fui les Bleus deux ans plus tôt à Séville. Le match sera crispant jusqu'au bout, mais le deuxième but de Bruno Bellone, dans le temps additionnel, finira de sceller le sacre tricolore. Mais cette finale, c'est d'abord le destin intimement lié des deux acteurs clés de la scène majeure de la pièce : Platini et Arconada. Le gardien espagnol invente ce jour-là, et bien involontairement, une figure de style portant son nom : "une Arconada". Auteur d'une grande carrière, le Basque verra malheureusement celle-ci résumée à cette erreur aux yeux de l'histoire. Platini, lui, aura assumé jusqu'au bout son statut de leader et d'homme décisif. Rarement un joueur a autant dominé une compétition internationale. Cinq matches, des buts à chaque rencontre, neuf buts au total, deux triplés, le but de la victoire en demie et en finale.
Quelle portée? C'est assez simple. Pour le football français, il y a un avant et un après Euro 1984. Avant, les Bleus ne figuraient sur aucun palmarès. La génération Platini a ouvert la voie, montré que les titres n'étaient pas réservés qu'aux autres. Le seul regret que l'on peut nourrir, c'est que 1984 fut une année de Championnat d'Europe et non de Coupe du monde. Deux ans plus tôt, en Espagne, l'équipe de France manquait encore d'un soupçon de vécu. C'est pour cette raison que le mythique match de Séville a fini par lui échapper au profit d'une RFA beaucoup plus rompue à ce type de confrontations. En 1986, au Mexique, le carré magique avait les ailes plombées. Giresse avait vieilli, Platini était blessé. L'équipe avait l'expérience qui lui avait fait défaut en Espagne, mais plus l'énergie nécessaire pour aller au bout. En 1984, tout est réuni. Le talent et le vécu. Platini était au sommet de son art. Toutes les individualités majeures des Bleus étaient au top. Cette génération dorée méritait un titre de cette ampleur. Cette année-là, toutes les pièces du puzzle se sont mises en places.
picture

1984 Euro Michel Platini Arconada

Crédit: Panoramic

_____________________________________________________

16.ALPHAND, L'INCROYABLE LUC
C'était quoi? Il y a eu Jean-Claude Killy. Puis il y a eu Luc Alphand.
L'histoire: "A quoi je pense là, maintenant ? A moi !" Qu'on pardonne à Luc Alphand son égocentrisme. Ce 13 mars 1997, à Vail, au Colorado, il a bien raison et surtout bien mérité de ne penser qu'à lui. C'est son moment. Il vient de réussi un pari insensé en remportant le classement général de la Coupe du monde. Le gros globe de cristal est à lui. Une consécration implacablement logique au vu de son extraordinaire saison, mais qui porte en elle quelque chose d'improbable quand on sait que le bulldozer de Serre-Chevalier a dû attendre de flirter avec la trentaine et sa 11e saison sur le circuit pour connaître enfin le parfum de la victoire. C'était à Kitzbühel, sur la mythique Streif, en janvier 1995. Ce n'est pas le talent qui a si longtemps fait défaut à ce membre fondateur des "Top Gun", dont nous avons parlé voilà quelques jours. Contrairement à Franck Piccard, très vite au sommet, "Lucho" a dû composer avec une poisse tenace. Il avait fini par hériter du surnom peu enviable de "chat noir" de l'équipe de France. "N'approche pas Lucho, tu vas te faire un genou !". Des genoux, Lucho s'en est fait quelques-uns. Il s'est tout fait, Lucho. Il a dû se racheter un carnet de santé. Plus de place dans le premier.  En 1994, quand il boucle une saison presque anonyme avec quelques rares incursions dans le Top 10 en guise de résultats les plus significatifs, qui peut croire qu'Alphand marchera bientôt sur la montagne? Et pourtant… Après le déclic de l'hiver 95, Alphand monte gentiment en puissance, jusqu'à la consécration, deux ans plus tard. Sa saison de rêve, il la condense surtout en dix courses et deux mois, entre le 20 décembre et le 22 février. Après une entame proprette mais sans grand relief à Val d'Isère (6e en descente, 8e en Super G), Lucho dévale la pente. Plus rien de l'arrête. Il remporte quatre descentes et deux Super G et ajoute trois autres podiums. Au cours de cette fameuse série de dix courses, son pire résultat est une cinquième place en descente à Chamonix. La suite est moins glorieuse (aucun podium lors des six dernières courses) mais il parvient à conserver 34 points de marge sur Kjetil Andre Aamodt. Aamodt, l'ultra-polyvalent. L'anti-Alphand, pur spécialiste des épreuves de vitesse. Personne n'avait jamais décroché le gros globe sans disputer le slalom et le géant. Alphand avait donc besoin de skier au presque-parfait pour rafler la mise. Il l'a fait.
Quelle portée? Pour mesurer l'impact de la performance de Luc Alphand, il suffit de jeter un œil au palmarès de la Coupe du monde. Jean-Claude Killy avait remporté les deux premières éditions du classement général, en 1967 et 1968. Depuis, plus rien. De 1973 à 2013, Alphand est même le seul skieur français à s'être hissé sur le podium final du classement général. Son hiver au paradis marque donc une forme d'anomalie au beau milieu de la suprématie des nations traditionnelles, Autriche, Suisse ou Norvège notamment. Son sacre prouve en tout cas que rien n'est jamais acquis ni perdu. Ne jamais enterrer un champion. Ne jamais tirer de conclusion définitive tant qu'il reste un soupçon de vie. "On fera le bilan sur ma tombe, pas avant", disait Groucho Marx. Alphand est toujours bien en vie, pas de souci. Mais il aura dû attendre le bout du bout de sa vie de skieur de haut niveau pour connaître la consécration la plus énorme que puisse offrir son sport. Cet hiver aura été le dernier. Après quelques semaines de réflexion, Lucho annonce sa retraite. Malgré la proximité des Jeux de Nagano et la pression des sponsors qui lui promettent de tripler sa mise. Mais Alphand n'a écouté que lui, comme toujours. Quand plus personne n'y croyait, il se persuadait qu'il y arriverait. Quand tout le monde l'a supplié de rempiler, il a choisi de partir. C'était ça, aussi, Luc Alphand.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité