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ASSE, Barça, Noah, NBA : L'actu du 1er décembre 2014 sur un plateau

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 01/12/2014 à 09:01 GMT+1

Le week-end s'est terminé sur quelques coups de semonce ou de génie. Tout est dans notre plateau.

Noah, Bryant, ASSE, Jansrud, Busquets

Crédit: Eurosport

Ceux qu'on n'attendait pas

Génération ASSE
20 ans, une génération ! L’ASSE fourmillait de supporters n’ayant jamais connu un Chaudron gagnant contre le voisin lyonnais. La parenthèse ouverte en 1994 s'est refermée dimanche soir. Christophe Galtier avait convoqué un commando et Sall, Van Wolfswinkel et Cohade ont appuyé sur la gâchette. Oui, 3-0 ! De quoi se gargariser un petit moment.
Le Barça a eu raison de jouer jusqu’au bout
Le FC Barcelone a bien cru ne pas y arriver à Valence. En tous les cas, Messi, Neymar et Suarez ont échoué. Heureusement, cette partie équilibrée comptait 94 minutes et Busquets était à l’affût. Un but à zéro chez le visiteur et un retard de 2 points maintenu sur le Real Madrid : mission accomplie pour les Catalans.
La Roma se cramponne
La Juventus avait un peu plus tôt arraché la victoire (2-1) dans le temps additionnel du derby face au Torino, la Roma se devait de réagir. Elle l’a fait brillamment aux dépens de l’Inter (4-2) en clôture de la 13e journée de Serie A pour rester à trois points du leader lombard. Gervinho (21e), Holebas (47e) et Pjanic (60e, 90e) ont signé le festival offensif.
Noah : une offre de service pour remplacer Clément
La défaite en finale de Coupe Davis a posé la question de l'avant et de l'après, pour Noah. L’avant en rappelant (sur Infosport+, iTélé) à quoi sert un coach : "On n’a pas été bons. J’ai toujours dit qu’un match se gagnait avant." L’après parce que c’est selon lui peut-être le moment de repartir sur d’autres bases. "Si demain, j'ai les cinq joueurs devant moi (ndlr : Tsonga, Gasquet, Monfils, Simon et Benneteau), qui me disent 'Yann on y va', là c'est chaud, (...) mais si il y en a un qui hésite, même pas en rêve, ça ne m'intéresse même pas, je ne veux même pas en parler », a lancé le capitaine de l’inoubliable campagne de 1991.
Bryant un peu plus haut
Bryant a été la vedette de la soirée NBA. Dimanche, le Laker a participé à la victoire de L.A. face à Toronto (129 - 122 a.p.) et est devenu le premier joueur à plus de 30000 points et 6000 passes décisives.
Deux équipes ont continué de faire impression dans le championnat : Golden State qui a signé une neuvième victoire consécutive à Détroit (93-104) et un 14e succès en tout, et Memphis dont le total culmine désormais à quinze après son voyage à Sacramento (85-97).
Boris Diaw a été le meilleur performer tricolore avec 15 points (5 sur 6 au tir), sept rebonds et trois passes en 25 minutes. Voilà comment les Spurs, champions en titre, ont pu laminer les Celtics de Boston (89-111).
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Kobe Bryant (Los Angeles Lakers) contre Toronto en NBA le 30 novembre 2014

Crédit: AFP

Jansrud confirme, Hosp revient
Kjetil Jansrud était imbattable à Lake Louise. Après la descente samedi, le champion olympique norvégien s'est adjugé le Super-G. Le meilleur Français ? Johan Clarey : huitième.
En revanche, on ne voyait pas Hosp. Plus de six ans après sa dernière victoire en slalom de Coupe du monde (en janvier 2008), l’Autrichienne a réglé toutes ses adversaires sur la pente du Colorado. Au classement général de la Coupe du monde, Zettel est en tête, devant Shiffrin – seulement 5e de l’épreuve – et Maze.

Les afters du week-end

Le lundi, ce n’est pas toujours la folie. Pour tout dire, on vous propose des restes. Un Sampdoria – Naples en clôture de la 13e journée de Serie A à 21h00 qui peut quand même remettre Gênes sur le podium du Campionato. Un reliquat de Liga aussi, Almeria – Vallecano (20h45) soit le 17e contre le 13e, mais ça se tente. Sans oublier notre Ligue 2 nationale qui convoque Nancy – Valenciennes à 20h30 et qui peut toujours faire plaisir.

La vidéo de rattrapage

Webber s’est fait sacrément secouer le métabolisme aux 6 Heures de Sao Paulo en Endurance, au volant de sa Porsche. Dans le jargon, ça s'appelle "se prendre une bonne boîte"...

Le tweet qui nous a fait peur

Pour Garnett, la meilleure façon de se débarrasser de Noah c'est de le manger.

Ça s'est passé un 1er décembre

1991 : Noah est à la tête d’une bande de potes transcendée par une Coupe Davis qui fascine et se refuse depuis 1932. Beaucoup trop longtemps pour passer à côté une fois de plus, laisser les Américains dérouler comme neuf ans plus tôt à Grenoble. Pour le capitaine Noah, tout est possible pour peu que l’on y croit. Les bisbilles du passé soldées aux vestiaires, les égos surdimensionnés remisés, Forget, Leconte sont emportés par cet élan de l’unisson, et bientôt tout un palais des Sports de Gerland en transe, où l’Histoire va s’écrire. Ça n’a pas bien commencé pour Forget contre Agassi mais le génial et imprévisible Leconte, tombé 159e mondial, éteint Sampras. Le début d’un tourbillon qui ne s’arrêtera pas. Le dimanche, Forget bat Sampras pour la troisième fois de l’année, délivre les Bleus. "C'est incroyable tous ces gens que je rencontre et qui me disent qu'on les a fait pleurer devant leur télé", dira Noah. Tellement beau qu’il n’y aura pas de cinquième match.
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