Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Foot masculin, foot féminin et hand : désillusions à la chaîne pour le PSG

Pierre-Alexandre Conte

Publié 05/06/2017 à 14:47 GMT+2

Les supporters du PSG ont vécu une année particulièrement riche en émotions. Qu'il s'agisse de l'équipe masculine de football, de son pendant féminin ou des handballeurs, les performances porteuses de grands espoirs ont finalement laissé place à d'énormes désillusions. Et, à chaque fois, c'est en Ligue des champions que le pire s'est produit.

Montage PSG

Crédit: Getty Images

L'humiliation contre le Barça

Le contexte
A l'issue du tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions, les joueurs, les supporters et la presse ont conscience de l'immense défi qui attend le PSG. Pour la troisième fois en cinq ans, le Barça se dresse sur la route des Parisiens en C1. Mais lors du match aller, au Parc des Princes, le 14 février, l'improbable se produit. Les hommes d'Unai Emery sortent un match grandiose et collent quatre buts, sans en prendre un seul, à l'une des meilleures équipes d'Europe (4-0). Après la rencontre, les statistiques sont formelles : les Catalans n'ont aucune chance de se qualifier.
La désillusion
Trois semaines après le match aller, les Parisiens se présentent en Catalogne avec un avantage dont tout le monde imagine qu'il leur permettra de rallier les quarts. Mais au Camp Nou, rien ne se passe comme prévu. Les joueurs sont tétanisés par l'enjeu. Le Barça rentre aux vestiaires avec deux buts d'avance. La seconde période épouse la même tendance, jusqu'à la réalisation d'Edinson Cavani à l'heure de jeu, qui permet au PSG d'entrevoir très sérieusement les quarts. A deux minutes de la fin du temps réglementaire, Barcelone doit encore marquer trois fois pour se qualifier. Impossible ? Pas pour les coéquipiers de Sergi Roberto, qui, après Neymar par deux fois, fait trembler les filets parisiens à la 95e minute pour qualifier les siens (6-1). Une humiliation historique.
picture

La détresse de Thiago Silva lors de Barça-PSG

Crédit: Panoramic

Une séance de tirs au but cruelle

Le contexte
Après des débuts difficiles, l'équipe féminine du PSG parvient à se mettre en marche et à atteindre la finale de la Ligue des champions pour la deuxième fois de son histoire, après 2015. Au passage, les coéquipières de Marie-Laure Delie éliminent le Bayern en quart mais aussi Barcelone en demie. Pour le titre, les Parisiennes se voient de nouveau opposer à l'insatiable OL de Jean-Michel Aulas, tenant du titre. Cette affiche, c'était également celle de la Coupe de France le 19 mai. Et à l'arrivée, c'est Lyon qui l'avait emporté aux tirs au but après un match nul (1-1, 7 t.a.b. à 6).
La désillusion
Le 1er juin, deux jours avant le sacre du Real Madrid, les deux équipes se font face à Cardiff. La finale accouche d'une rencontre tendue, pauvre en occasions. Les joueuses se connaissent par cœur et ne parviennent pas à se libérer. L'arbitre siffle la fin du match, puis de la prolongation sans qu'aucune des formations ne soit parvenue à ouvrir le score (0-0). La séance de tirs au but, quant à elle, s'éternise. Alors que Paris et Lyon sont à égalité (6-6), de manière assez étrange, la gardienne du PSG, Katarzyna Kiedrzynek, s'élance. Et rate la cible. Celle de l'OL, Sarah Bouhaddi, prend alors sa chance à son tour. Et offre à son club la quatrième Ligue des champions de son histoire. La Polonaise, inconsolable, quitte la pelouse en larmes.
picture

Inefficace, Paris n'a pas délogé Lyon du toit de l'Europe : Le résumé d'OL-PSG

La défaite à la dernière seconde

Le contexte
Après avoir échoué en 2016 aux portes de la finale de la Ligue des champions, le PSG prend sa revanche lors du Final Four contre le club qui l'avait éliminé, Veszprém. L'une des meilleures équipes d'Europe, qui reste sur deux finales de rang. Les Parisiens réalisent un match des plus solides et arrachent la qualification de justesse contre les Hongrois (27-26). Dans l'autre demie, le Barça, vainqueur à neuf reprises de la compétition, tombe contre la surprenante équipe du Vardar Skopje (26-25), novice à ce niveau. La route semble donc dégagée pour Paris et son armada.
La désillusion
Le 4 juin, le lendemain de la demie, le PSG se présente donc à Cologne pour défier Skopje en finale. Mais la rencontre ne se déroule pas comme prévue. Les Parisiens courent après le score. Les cadres, Nikola Karabatic et Mikkel Hansen en tête, n'évoluent pas à leur meilleur niveau. Pour autant, les hommes de Zvonimir Serdarušić égalisent à quelques secondes de la fin. La prolongation est proche. Sauf qu'un dernier but macédonien au bout du chrono vient briser les rêves de la formation française. Et laisse Montpellier figurer seul au palmarès de la Ligue des champions (2003).
picture

Nikola Karabatic après la finale perdue par le PSG en Ligue des champions (2017).

Crédit: Getty Images

Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité