Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Vidéo - L'hommage à Wembley, Messi, les larmes de Djokovic... Les 10 moments inoubliables de 2015

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 31/12/2015 à 20:35 GMT+1

SPORT - Si vous avez vibré ou tremblé durant l'année, c'est grâce à eux. Ces moments de grâce ou de détresse ont rythmé 2015. Nous vous dévoilons notre top des 50 plus grands moments de l'année. Cinquième et dernier épisode : du 10e au 1er.

The French flag displays on screen during the national anthem at Wembley

Crédit: AFP

10. Le coup de force de Froome à la Pierre-Saint-Martin

Jusqu'à cet instant, même si Chris Froome portait déjà le maillot jaune, il restait une interrogation sur l'issue de ce Tour de France 2015. Puis en une accélération, une seule, tout a été fini. Ce démarrage "froomien", digne de celui du Ventoux en 2013, a laminé la concurrence et stupéfait public et observateurs. Au sommet, Froome avait gagné l'étape et le Tour. Il n'allait plus ensuite que se contenter de gérer son petit capital, en bon assureur du peloton. Mais sur le fond comme sur la forme, ce fut pour lui le point de départ de deux semaines difficiles, où la suspicion permanente a jeté un voile sur son triomphe. D'une certaine manière, Froome a porté ce coup de force comme un poids jusqu'aux Champs-Elysées.

9. Vinci, le casse du siècle

Il y a des moments, dans le sport, où la logique s'efface devant le poids d'un contexte particulier. C'est ce qui le rend si beau et le différencie d'une science exacte. Serena Williams, en route pour le Grand Chelem, n'aurait jamais dû perdre face à Roberta Vinci. A 32 ans, c'était la première demi-finale majeure de l'Italienne. La 29e de l'Américaine. C'était l'incontestable numéro 1 mondiale contre la 42e joueuse au classement WTA. Pendant un peu plus d'un set, la logique s'est tranquillement promenée sur le court Arthur-Ashe. Puis la belle mécanique s'est enrayée et le scénario a alors perdu toute cohérence originelle pour devenir à la fois formidable et cruelle. Serena, vaincue, a perdu bien plus qu'un match, un pas de géante dans l'histoire. Vinci, elle, y a glané des souvenirs pour ses vieux jours.

8. Bolt, la légende à un centième

S'il est un moment où il aurait pu tomber, c'est bien ce 23 août 2015, à l'occasion de la finale du 100m aux Mondiaux de Pékin. Ultra-dominateur du sprint mondial depuis huit ans (14 titres mondiaux et olympiques), Usain Bolt paraissait fragilisé par une année décevante, là où son principal rival, Justin Gatlin, avait dominé la saison de la tête et des épaules. Mais Bolt est un champion. A la lutte pendant la quasi-totalité de la finale, le Jamaïcain devance l'Américain dans les toutes dernières foulées et s'offre, avec un centième d'avance (9''79 contre 9''80), la victoire la plus extraordinaire de sa carrière. Et le statut d'athlète le plus titré de l'histoire des Mondiaux, devant Carl Lewis.

7. L'essai de la victoire de l'impossible

La plus grande surprise de l'histoire de la Coupe du monde de rugby. Le Japon n'avait gagné qu'une seul match au Mondial, en 24 rencontres. Face au… Zimbabwe, en 1991. Autant dire qu'il fallait être costaud pour voir venir l'exploit nippon face à l'Afrique du Sud. Cette 8e édition a offert des matches mémorables, beaucoup de jeu et un grand vainqueur, mais le must du must, ce fut bel et bien cet essai de la toute dernière minute, et de la victoire (34-32), inscrit par Karne Hesketh. Parce que la victoire du Japon a fait office de tremblement de terre et ouvert un nouvel horizon au rugby international, peut-être prêt à sortir d'une certaine consanguinité entre une poignée de nations qui, jusqu'alors, semblaient évoluer trop au-dessus de la mêlée. C'est encore vrai, mais ça l'est un peu moins depuis le 19 septembre.

6. Le quintuplé de Lewandowski en 9 minutes

"C'était de la folie." Robert Lewandowski a plutôt bien résumé, après coup, l'état d'esprit général au moment où il réalisait son formidable exploit face à Wolfsburg. De retour de blessure, l'attaquant du Bayern est laissé sur le banc, ce soir-là, par Pep Guardiola. Son équipe menée (0-1) à la pause, l'entraîneur du club bavarois décide de faire entrer son attaquant. Celui-ci marque à la 51e minute, puis à la 52e, à la 55e, à la 57e et à la 60e. Avec un dernier but splendide sous forme de ciseau retourné. Comme si, ce soir-là, tout devait réussir à Lewandowski.
picture

Robert Lewandowski, l'homme qui marquait plus vite que son ombre

Crédit: Eurosport

5. Le coup de folie (réussi) de Ngapeth

Etre l'auteur du geste décisif offrant un titre aussi important que celui de champion d'Europe, ce doit être quelque chose en terme d'adrénaline. Mais quand, en prime, vous le faites à travers une action improbable, hors normes et inimaginable… On ne sait pas trop ce qui est passé sous le crâne d'Earvin Ngapeth sur cette balle de match en finale de l'Euro, mais ce qui est certain, c'est que ce geste est déjà entré dans l'histoire du sport français. Un smash à l'aveugle, dos au filet, qui a complètement surpris le contre slovène. L'effet de surprise parfait. Bon pour la postérité. Une des images de l'année.

4. Rossi-Marquez, l'incroyable accrochage

Parmi les faits de course, de jeu ou de match qui ont pu survenir tout au long de ces 365 jours, aucun n'aura sans doute davantage fait causer que l'accrochage entre Valentino Rossi et Marc Marquez lors du Grand Prix de Malaisie, le 25 octobre. En provoquant la chute du tenant du titre, l'Italien a aussi entrainé la sienne par la même occasion. Sanctionné, il a dû s'élancer du bout de la grille lors de la dernière course de la saison, à Valence. Cela lui a coûté un 10e titre mondial. Un coup de genou en forme de coup de folie qui a porté la rivalité entre les deux hommes à un point peut-être jamais atteint dans l'histoire de la moto. Dingue, ça.

3. Les larmes parisiennes de Djokovic

Il n'est pas rare qu'un grand champion nous tire des larmes, à nous, amateurs et amoureux de la chose sportive. L'inverse est beaucoup moins fréquent. Voilà pourquoi cette séquence de deux minutes qui a suivi la finale masculine de Roland-Garros reste un des temps forts de cette année et marquera durablement la carrière de Novak Djokovic. Pendant deux minutes, le Serbe a reçu une interminable ovation de la part du public du Chatrier après sa défaite contre Stan Wawrinka. Elle aurait pu durer 10 ou 20 secondes, il aurait tenu le choc. Mais elle a donc duré deux minutes et Djokovic n'y a pas résisté. On le sent sur les images, il voudrait bien ne pas craquer, mais le moment est trop fort. Alors il finit par se laisser (un peu) aller. Et c'est tellement mieux comme ça.

2. Messi fait tomber Boateng

Le geste est de ceux qui font entrer encore un peu plus leur auteur dans la légende. Le 7 mai dernier, Lionel Messi a fait plier, à lui seul, le Bayern Munich en demi-finale aller de la Ligue des champions. D'une frappe sèche à la 77e minute, d'abord. Puis d'un exploit individuel remarquable dont l'image est déjà entrée dans les annales. Servi par Ivan Rakitic, l'Argentin fixe son vis-à-vis, Jérôme Boateng, d'un double crochet extérieur-intérieur. L'Allemand glisse et tombe sur les fesses, laissant Messi ajuster Neuer d'un subtil piqué du pied droit. Les images font le tour du monde et le délice des réseaux sociaux, qui rivalisent d'imagination pour moquer la chute de Boateng. Messi, lui, était déjà tout là-haut.

1. Une Marseillaise, un silence assourdissant, un moment inoubliable

Le moment le plus fort de l'année sportive, à nos yeux, s'est donc déroulé en marge du sport. Il a même remis le sport à sa subtile place : démesurément importante, mais au fond assez dérisoire. Quatre jours après la sanglante et sombre soirée du vendredi 13 novembre à Paris, Anglais et Français se sont retrouvés à Wembley pour une rencontre plus amicale que jamais dont l'enjeu sportif s'est trouvé balayé par l'énormité du choc. L'épicentre se trouvait bien sûr à Paris et à Saint-Denis, mais la déflagration émotionnelle a retenti jusqu'aux quatre coins du monde. Ce fut le sens de l'accueil réservé par le football anglais et le peuple anglais tout entier, quatre jours plus tard. La Marseillaise, entonnée a capella, avec les paroles défilant sur l'écran géant de Wembley, et plus encore la minute de silence, si impressionnante, avec les joueurs des deux équipes réunis et mêlées sur le rond central, sont désormais figées dans l'histoire.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité