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Les 50 moments qui ont fait l'année 2015 : du 30e au 21e

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/12/2015 à 14:58 GMT+1

Si vous avez vibré ou tremblé durant l'année, c'est grâce à eux. Ces moments de grâce ou de détresse ont rythmé 2015. Nous vous dévoilons notre top des 50 plus grands moments de l'année. Troisième épisode : du 30e au 21e.

L'extaordinaire tie-break entre Federer et Djokovic à Wimbledon.

Crédit: Panoramic

30. Le quart d'heure américain

Après la finale du Mondial 2011 remportée par les Japonaises et celles des JO 2012 gagnée par les Américaines, le dernier match du Mondial 2015 devait faire figure de juge de paix. Cette fois, il n'y a eu aucun suspense. Les Etats-Unis ont imposé leur supériorité en un quart d'heure à peine, avec un 4-0 infligé à des Nippones dépassées. Carli Lloyd a notamment signé le premier triplé d'une finale (3e, 5e, 16e), dont un lob du milieu de terrain. La finale la plus prolifique de l'histoire s'est conclue sur le score de 5-2. La sélection américaine est devenue la première à décrocher trois titres mondiaux, mettant fin à 16 ans de disette.

29. La victoire de Quintana sous la neige au Terminillo

Les images permettent à peine de distinguer les traits du vainqueur mais elles n'en sont pas moins saisissantes. À la mi-mars, sur un Tirreno-Adriatico au plateau de rêve, Nairo Quintana (Movistar) traverse le brouillard et les chutes de neige pour signer une des victoires les plus marquantes de sa (toujours) jeune carrière. Un coup de force en haute montagne, tout en résilience, qui le mène également à la victoire finale sur l'épreuve italienne. Alors, même si on ne le voit pas, on imagine qu'un grand sourire fendait le visage du petit Colombien au déhanché rarement aussi prononcé que lorsqu'il a franchi la ligne d'arrivée ce dimanche.
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L'image surréaliste de Nairo Quintana au sommet du Terminillo enneigé, pendant Tirreno-Adriatico.

Crédit: AFP

28. La démission surprise de Bielsa

Quand l'information tombe, sur les coups de 23h16, l'incrédulité prime. Et pourtant, oui, au soir de la 1re journée de Ligue 1, Marcelo Bielsa a bien annoncé sa démission du poste d'entraîneur de l'OM. Il expliquait deux jours plus tôt être sur le point de prolonger son contrat. Ce soir-là encore, en conférence de presse, l'Argentin se projette sur le travail des jours à venir avant de dégainer une lettre dans laquelle il explique son départ. Ses joueurs, encore dans le vestiaire, apprendront la nouvelle par les journalistes. Comme Vincent Labrune, dépassé par ce coup de folie.
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Marcelo Bielsa OM

Crédit: AFP

27. Djokovic-Federer, le tie-break de l'année

Certes, pour s'en tenir à Wimbledon et aux finales masculines, cela reste un cran en-dessous des jeux décisifs entre Borg et McEnroe en 1980 et Federer et Nadal en 2008. Mais quand même. Ce jeu décisif du deuxième set de la finale 2015 entre Novak Djokovic et Roger Federer a valu le détour. Dos au mur, dans les cordes, Federer sauve 7 balles de deux sets à rien avant de s'imposer 12 points à 10. Un vrai morceau de bravoure sous haute tension, qui n'empêchera d'ailleurs pas le Djoker de plier l'affaire en quatre sets.

26. Sagan comme un dingue

Il est un peu zinzin, Peter Sagan. Il a un grain. Mais c'est comme ça qu'on l'aime. Le Slovaque est une vraie bénédiction pour le cyclisme moderne. Il aime la course, il la rend belle et excitante. Comme lors de cette 16e étape du Tour de France, qui a vu Peto le dingue se lancer dans une descente hallucinante sur les pentes du col de Manse. Technique irréprochable, prise de risques réelle mais très contrôlée... Bref, du grand art.

25. La terrible chute de Bank

C'est le genre d'image qu'on ne souhaite pas voir, le genre de mésaventure qu'aucun skieur ne souhaite vivre. Alors qu'il était sur le podium provisoire au dernier intermédiaire et en course pour l'or, Ondrej Bank a lourdement chuté en bas de la descente du Super Combiné des mondiaux, à Beaver Creek. Déséquilibré avant le saut final, le Tchèque de 34 ans s'est envolé à pleine vitesse, retombant sur la piste tel un pantin désarticulé. "Je n’ai mal presque nulle part, c’est un miracle", dira-t-il à sa sortie de l'hôpital dès le lendemain, après avoir été évacué conscient. Ayant enfourché la dernière porte rouge avant sa chute, il sera disqualifié. Une aubaine pour Marcel Hirscher, passé 30e et pouvant partir en premier pour la manche de slalom. L'Autrichien décrochera le titre.

24. Les 40 points de Gasol contre les Bleus

À domicile, ce devait être l'Euro des Bleus. Tony Parker et les siens ont finalement buté sur un rival éternel. Les Français ont beau mener pendant l'essentiel de leur demi-finale face à l'Espagne, ils subissent la loi d'un titan. À 35 ans, l'intérieur espagnol inscrit 40 points (son record en sélection), prend 11 rebonds et signe 3 contres. "Il a été stratosphérique", s'incline le sélectionneur Vincent Collet quand toute l'Espagne chante les louanges d'un de ses plus grands champions.

23. Dibaba, 22 ans après

Battre un record du monde, c'est toujours exceptionnel. Mais faire tomber un record jugé inaccessible, c'est plus spectaculaire encore. Nous avions justement établi notre Top 20 des records inaccessibles voilà trois ans. Fin 2014, un seul était tombé : celui de la perche masculine, via Renaud Lavillenie. En 2015, un autre a été déboulonné, le 1500 mètres dames. Il était détenu depuis 1993 par Qu Yunxia, en 3'50"46. La Chinoise avait rapidement disparu de la circulation, laissant de gros doutes et cet improbable record en guise d'héritage. A Monaco, Genzebe Dibaba l'a effacée des tablettes le 17 juillet, pour moins d'une demi-seconde.

22. Savea, tel Lomu

Julian Savea a été le meilleur marqueur d'essais de la Coupe du monde, avec 8 réalisations. Contre la France en quart de finale (62-13), il a signé un triplé. S'il fallait n'en garder qu'un, ce serait indéniablement son deuxième, celui de la 38e minute. Celui qui a été élu "essai de l'année" par World Rugby. L'ailier hors norme (1,92m et 106kg) a été inarrêtable. Noa Nakaitaci, Scott Spedding et Rabah Slimani ont rebondi sur le joueur de 25 ans. Les Bleus étaient tous sur les fesses quand le All Black était en terre promise. Impossible de ne pas y revoir Jonah Lomu en 1995.

21. La géniale inspiration de Wawrinka

Un point en forme de symbole. Celui d'un Stan Wawrinka audacieux, à qui tout réussit. Cette finale de Roland-Garros est déjà en train de basculer de son côté. Le Suisse et Novak Djokovic sont à égalité un set partout mais Wawrinka mène 5-2 dans le troisième. Sorti du court par un revers croisé de Djokovic, il tente alors un extraordinaire revers long de ligne en passant... à côté du filet. Imparable et génial. La finale ne s'est évidemment pas jouée sur ce point, mais elle l'incarne mieux que tout autre.
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