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Les 50 moments qui ont fait l'année 2015 : du 40e au 31e

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/12/2015 à 23:25 GMT+1

Si vous avez vibré ou tremblé durant l'année, c'est grâce à eux. Ces moments de grâce ou de détresse ont rythmé 2015. Nous vous dévoilons notre top des 50 plus grands moments de l'année. Deuxième épisode : du 40e au 31e.

Djokovic à Flushing, la haie d'honneur anglaise, le but de Rakitic...

Crédit: Eurosport

40. Un surfeur, un requin, un miracle

Les images ont fait le tour du monde. Mais Mick Fanning se serait bien passé de cette "publicité". Le triple champion du monde (2007, 2009 et 2013) a eu la frayeur de sa vie le 19 juillet. En pleine finale du JBay Open - épreuve de Coupe du monde -, il a été attaqué par un… requin. Alors qu'il attendait patiemment la vague au line-up à Jeffreys Bay - le célèbre spot de surf près de Port Elizabeth (Afrique du sud) -, un aileron a surgi derrière lui. En plein direct, on l'a alors vu se débattre pour tenter d’échapper au squale avant d'être récupéré par des scooters de l'encadrement. Il s'en tirera miraculeusement indemne. Et avec une grosse frayeur.

39. Le dépassement de Verstappen sur Nasr

Max Verstappen est la révélation de l'année en Formule 1. A peine majeur (il a eu 18 ans le 30 septembre), le pilote Toro Rosso a d'ores et déjà fait taire ses détracteurs, ceux-là même qui jugeaient le fils de Jos trop jeune pour concourir en F1. S'il ne fallait retirer qu'un moment de sa première saison chez les grands, ce serait assurément ce tour de force et cette fantastique passe d'armes avec Felipe Nasr à Spa. Sur le mythique circuit ardennais, Verstappen a simplement "fait l'extérieur" au Brésilien. Il a tenu bon sur Blanchimont, mangeant sérieusement les vibreurs et s'accrochant jusqu'à l'arrêt de bus où il a définitivement pris le dessus. Fantastique.

38. Kobe annonce sa retraite

Le plus dur est de réussir sa sortie. En sport comme ailleurs. Kobe Bryant n'en est plus très loin et a d'ores et déjà commencé à soigner la sienne. La signer, même. Dimanche 29 novembre, sur le site The Players Tribune, l’arrière des Lakers publie un poème annonçant qu'il n'ira pas plus loin que cette saison 2015/2016. Pourquoi ce timing ? Kobe et LA partaient en road trip après un dernier match au Staples Center face à Indiana. Et le moment était opportun d'autant que le premier match des Lakers à l'extérieur était prévu à… Philadelphie, ville natale du phénomène.

37. Djokovic façon Canto

Un titre à l'US Open. Un Petit chelem. Une 10e victoire dans un tournoi majeur. On aurait pu s'attendre à voir Novak Djokovic fondre en larmes, hurler de joie ou tomber à genoux sur le court Arthur-Ashe. Mais non. Rien de tout ça. Lorsque le retour de coup droit de Roger Federer s'est un peu trop étiré jusqu'à sortir des limites du court, le Djoker s'est simplement tourné vers clan. Port altier, bouche fermée, yeux grands ouverts, et index pointé vers lui. Puis vers eux. Comme pour dire "c'est moi qui l'ai fait. C'est nous." Pas de fioriture. Un côté "just do it" impressionnant. Il y avait aussi un peu de Cantona (et sa fameuse célébration après son lob avec Manchester contre Sunderland en 1996) dans cette image.

36. Ledecky, 29 minutes de folie

Au cours de la folle semaine qui a vu Katie Ledecky décrocher 5 médailles d'or aux Mondiaux de Kazan, la soirée du 4 août fait office de point d'orgue. L'Américaine remporte d'abord la finale du 1500 mètres nage libre. Avec un record du monde à la clé. Le 1500, en natation, c'est un effort terrible. Un quart d'heure dans l'eau. On en sort rincé. 29 minutes seulement après ce triomphe, Ledecky replonge. Cette fois pour les demi-finales du 200m. La fatigue induite par son kilomètre et demi, et la différence de nature entre les deux efforts à produire aurait dû la conduire à l'échec. Mais Ledecky, en s'arrachant on ne sait trop comment, parvient à claquer le 6e temps des demies et à se hisser en finale. Qu'elle gagnera le lendemain. Evidemment.

35. Le 1er but d’école du Barça en finale contre la Juve

Une action pour un sacre. Une action qui résume une saison. Une philosophie, même. Pour ouvrir le score face à la Juventus Turin, en finale de la Ligue des champions, le FC Barcelone a mis les formes et le temps. Sur l'action, modèle de patience, de technique et d'accélération opportune, tous les joueurs de champ touchent le ballon. Sans aucune exception. Lionel Messi, pour une fois, n'est pas à la finition. Mais c'est lui qui change le destin de cette action. Une ouverture pour Jordi Alba. Trois Barcelonais plus tard (Neymar, Iniesta, Rakitic) et le ballon est au fond des filets de Buffon. Légendaire.

34. Taylor si près du record

Huit centimètres. C'est très exactement ce qui sépare Christian Taylor de la légende. C'est peu et beaucoup à la fois. Mais il n'en reste pas moins que le triple sauteur US a réussi un bond dans l'histoire le 23 août dernier au cœur du nid d'oiseau de Pékin. Dernier essai du concours. L’Américain s’envole et retombe 18,21 mètres plus loin. Il vient de s’arroger un deuxième titre mondial et, surtout, de signer la deuxième performance de l'histoire. Vingt ans après, Jonathan Edwards a bien cru qu’un homme volait plus loin que lui. Ce n’était pas le cas. Mais il s’en est fallu de peu.

33. Le break de folie de Fognini

Le duel entre Rafael Nadal et Fabio Fognini au 3e tour de l'US Open a été un des matches de l'année. L'improbable défaite de l'Espagnol, qui n'avait encore jamais perdu en Grand Chelem après avoir mené deux sets à rien, a connu son moment le plus fort au cœur du 5e set, à 4-4, lors du break décisif de Fognini. Un break blanc, quatre points de pure folie, quatre coups gagnants dont trois venus d'ailleurs. Le tout à une heure et demie du matin, dans une ambiance comme seul Flushing peut en servir.

32. L'honneur anglais

Il est des pilules plus dures à avaler que d'autres. Cela n'empêche néanmoins pas de faire preuve de classe et de fair-play. Les Anglais ont réuni tout cela le 3 octobre dernier à Twickenham. Eliminés de leur Coupe du monde dès le premier tour, les champions du monde 2003 ont réservé une haie d'honneur d'une dignité absolue à leurs bourreaux du jour (13-33). Sans doute la meilleure action du XV de la Rose durant le Mondial.

31. Dustin Johnson et le "three putt choke"

Ce n'est pas aussi cruel que l'effondrement spectaculaire et désormais légendaire de Jean Van de Velde au British 1999, mais le dénouement de l'US Open de golf cette année a lui aussi offert son lot de sensations. Jordan Spieth, vainqueur du Masters, est déjà au club house. Il est en tête mais Dustin Johnson peut encore rafler la mise. L'Américain a un putt pour l'eagle largement à sa portée puisqu'il se trouve à moins de 4 mètres du trou. Mais il va le rater. Derrière, Johson a quand même encore un putt synonyme de birdie pour emmener Spieth en playoffs. Un putt presque enfantin à son niveau. Mais là encore, il échoue. Il signe finalement le par et laisse la victoire à Jordan Spieth. Cette séquence de deux minutes à peine est maintenant connue sous le nom de "three putt choke".
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