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Karabatic goldenboy

Eurosport
ParEurosport

Publié 30/12/2008 à 09:00 GMT+1

Du 22 au 31 décembre, découvrez notre Top 10 des plus grands sportifs français de l'année 2008. Sur la 3e marche du podium, Nikola Karabatic, l'un des meilleurs handballeurs au monde. De par son expérience, il a su se distinguer avec son club Kiel et avec

15 membres de la rédaction d'Eurosport.fr ont participé au vote, désignant leurs 10 sportifs français les plus marquants de l'année 2008. Des points sont attribués à chacun, une première place rapportant 10 points, une deuxième neuf, et ainsi de suite.
LE CLASSEMENT
1.
2.
3. Nikola Karabatic 84 points
4. Julien Absalon 70 points
5. Jo-Wilfried Tsonga 66 points
6. Gilles Simon (Tennis) 33 points
7. Franck Ribéry (Football) 32 points
8. Anne-Caroline Chausson (Cyclisme BMX) 28 points
9. Mike Di Meglio (Moto) 27 points
10. Jean-Baptiste Grange (Ski alpin) 19 points
3e - 98 points
Nom: Karabatic
Prénom: Nikola
Date de naissance: 11 avril 1984
Lieu de Naissance: Nis (Serbie)
. POURQUOI LUI ?
Difficile de passer à côté des exploits de Nikola Karabatic. Que ce soit à Kiel, club du nord de l'Allemagne, ou avec l'équipe de France, il est devenu un rouage incontournable. Et son palmarès parle pour lui. Quadruple champion de France avec Montpellier (2002-2005), il a continué sur sa lancée avec Kiel en enlevant trois autres titres de champion d'Allemagne, le dernier en 2008. S'il explose aux yeux du monde en 2006, année où la France est championne d'Europe, 2008 est celle de la consécration. Sacré meilleur joueur de l'Euro 2008 en Norvège (où la France décroche le bronze), il récidive à Pékin en étant le meilleur buteur-passeur de la compétition (37 buts-34 passes). Et en décrochant l'or olympique avec les "Experts", ce qu'aucune autre équipe de France n'avait réussi à faire. Elu meilleur joueur du monde 2007, il rejoint dans cette distinction ses compatriotes Jackson Richardson (1995), Stéphane Stoecklin (1997) et Bertrand Gille (2002). Et y postule sérieusement pour l'être de nouveau cette année.
Demi-centre à ses heures, ce Français d'origine serbo-croate a écrit ses belles pages au poste d'arrière gauche où il a presque tout gagné du championnat au Coupes nationales en passant par la Ligue des Champions (Montpellier en 2003 et Kiel en 2007, finaliste 2008). Rien à voir avec le poste de gardien de but de handball qu'occupait son père Branko en Yougoslavie, avant sa venue en France en 1984 où il joua pour le club de Strasbourg. Rien à voir non plus avec le poste de pivot que son jeune frère Luka de 20 ans exerce dans l'équipe 2 de Montpellier. Oui, le handball est une affaire de famille chez les Karabatic... mais aussi une histoire d'amitiés, comme Nikola en entretient une avec Thierry Omeyer. Le gardien de but de l'équipe de France aurait pu, lui aussi, figurer dans notre Top 10, celui-ci ayant un palmarès aussi fourni. Voire plus si l'on prend en compte le titre de champion du monde acquis en France en 2001. Un titre qui manque encore au palmarès de Nikola Karabatic. Mais pour combien de temps ?
. 5 DATES en 2008
27 janvier : Nikola Karabatic décroche le bronze avec l'équipe de France au championnat d'Europe en Norvège, une petite déception pour une équipe ambitieuse. Meilleur buteur (44 buts, ex-aequo avec le Croate Ivano Balic et le Danois Lars Christensen), il est désigné meilleur joueur de la compétition.
11 mai : Il perd la finale de la Ligue des Champions avec Kiel. Vainqueur la saison passée, le club allemand perd sa couronne face au club espagnol de Didier Dinart, Ciudad Real.
17 mai : Il décroche officiellement un 3e titre de suite de champion d'Allemagne avec Kiel, le club le plus titré Outre-Rhin (14). Il remporte également la Coupe d'Allemagne et la Supercoupe d'Allemagne.
6 août : Il est officiellement nommé meilleur joueur du monde 2007 par la Fédération internationale pour la première fois de sa carrière.
24 août : La France devient championne olympique en battant l'Islande en finale 28-23 et efface leur déception de l'Euro. Meilleur buteur de la finale avec 8 buts, Karabatic termine meilleur buteur-passeur de la compétition (37 buts-34 passes décisives). Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur, au même titre que tous les médaillés olympiques de Pékin.
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