Top 10 France 2014 : Boris Diaw (Basket) à la 9e place

ParGlenn Ceillier

Mis à jour 23/12/2014 à 11:24 GMT+1

En NBA ou avec l’équipe de France, Boris Diaw a connu une année faste. Le Français a été l’un des acteurs majeurs du sacre des San Antonio Spurs et de la médaille de bronze ramenée par les Bleus à la Coupe du monde. Le voilà dans notre Top 10 hexagonal.

Boris Diaw, Top 9 France

Crédit: Eurosport

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22/12/2014 à 11:26

Pourquoi lui ?

Boris Diaw au-dessus de Tony Parker, que l'on avait élu sportif français de l'année 2013 ! Ça risque d'en chatouiller quelques-uns. Qu'importe, à l'issue de cette année 2014, c'est bien Diaw qui signe l'année la plus épatante. A 32 ans, l'ancien Palois n'a cessé de briller et de récolter les récompenses collectives sur les différents parquets qu'il a foulés. En NBA, il a décroché son premier titre de champion avec les San Antonio Spurs aux côtés de Tony Parker. Et avec l'équipe de France, il a ramené le bronze de la Coupe du monde, la première médaille mondiale des Bleus dans leur histoire. Comblé collectivement, Boris Diaw doit aussi sa place dans ce classement à son impact. Il a joué un rôle majeur dans ces deux parcours.

Marqué par l'échec en finale NBA de San Antonio en 2013, l'intérieur a fait évoluer son jeu. Souvent critiqué pour son altruisme à outrance, il a regardé un peu plus le cercle pour se montrer plus agressif en attaque. Les Spurs s'en sont délectés. En playoffs notamment, il est devenu un élément clef dans le jeu de son entraîneur Gregg Popovich, déjà ravi de pouvoir compter sur son intelligence et sa polyvalence. S'il a continué de fluidifier le jeu avec ses mains en or et son sens du jeu hors-norme, ses 9.4 points, 4.6 rebonds et 3.3 passes par match en post-saison démontrent tout l'impact qu'il a eu, même s'il ne faut pas oublier sa défense, notamment sur Chris Bosh en finales.

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Enfin sacré outre-Atlantique, Diaw ne s'est pas pour autant reposé sur ses lauriers. Comme tous les ans, il a rejoint l'équipe de France. Et en l'absence de Tony Parker - qui s’est octroyé un repos bien mérité -, il a dû assurer le leadership avec Nicolas Batum. Après un premier tour mitigé, en capitaine exemplaire, il a pris ses responsabilités lors des trois derniers matches (14,3 pts, 5,7 rds, 4 pds). C'est donc une année pleine qui se termine pour lui. Mais désormais habitué aux récompenses, Diaw ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.

Tony Parker et Boris Diaw - San Antonio Spurs 2014

Crédit: AFP

Son année en 5 dates

31 mai : Pas assez agressif Diaw ? Il signe un récital et plante 26 points face au Thunder de Kevin Durant pour offrir la finale NBA à San Antonio, qui s'impose 4-2 contre OKC en finale de la Conférence Ouest. Quelques jours tard, il frôle son premier son premier triple double en finale NBA avec 8 points, 9 rebonds et 9 passes décisives contre Miami.

15 juin : Au cinquième match, les Spurs remportent le titre de champion NBA. La première bague décrochée par Boris Diaw, cinquième Français à avoir eu cet honneur après Tony Parker bien sûr, Ronny Turiaf, Ian Mahinmi et Rodrigue Beaubois.

7 juillet : Diaw prolonge son contrat avec San Antonio pour trois ans et 22 millions de dollars. Une belle marque de confiance de la part de la franchise texane.

10 septembre : Avec 15 points, 5 rebonds et 3 passes de "Babac", l'équipe de France signe le succès probablement le plus marquant de son histoire, en s'imposant contre l'Espagne (65-52) en quarts de finale de la Coupe du monde. Un tremblement de terre face à cette Roja emmenée par Pau Gasol and co.

13 septembre : L'équipe de France arrache au courage la première médaille mondiale de son histoire, en bronze, en battant la Lituanie (95-93) à la Coupe du monde. En bon capitaine, Diaw a répondu présent avec ses 15 points et 4 passes.