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Top 10 monde d'Eurosport: l'Allemand Sebastian Vettel à la 9e place

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/12/2012 à 16:23 GMT+1

Sebastian Vettel (Red Bull) a remporté en 2012 un troisième titre qui l'a installé parmi les légendes de la Formule 1. Pas toujours bien servi mécaniquement, il a livré à Fernando Alonso et Ferrari un duel nerveusement éprouvant. Il est donc 9e de notre Top 10 international.

2012 GP d'Inde Red Bull Vettel

Crédit: AFP

POURQUOI LUI ?
Top 10 monde mardi
Parce qu'il est devenu, à 25 ans et 145 jours, le plus jeune triple le champion du monde de l'histoire de la Formule 1, soit l'égal statistique de Jack Brabham, Jackie Stewart, Niki Lauda, Nelson Piquet et Ayrton Senna. Et que pour intégrer cette belle confrérie, il a dû cravacher autant qu'en 2010, et bien plus qu'en 2011 où il avait très tôt préempté le titre.
Au volant d'une Red Bull affaiblie par l'interdiction du soufflage des échappements sur l'arrière et une révision du règlement estivale, privé du soutien d'un numéro deux - au contraire d'un Fernando Alonso chez Ferrari - il a vite compris qu'il devrait puiser dans les arcanes télémétriques de son bolide, parfois tard le soir, son vif coup de volant et ses plans de course pour tenir le choc. Preuve de cette laborieuse condition mécanique, il n'a remporté qu'un seul des treize premiers gp, à Bahreïn.
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2012 GP de Bahreïn Red Bull Vettel

Crédit: AFP

Pour ne rien arranger, sa RB8 déjà pas toujours fringante l'a lâché à deux reprises, dont une fois au pire moment : en tête à Valence, où Alonso triompha. Qu'y avait-t-il de mal dans les entrailles de la Red Bull, pourtant scrutée sous toutes ses coutures ? Un alternateur made in Renault en surchauffe et encore défaillant à Monza, où il était promis à la quatrième place.
Ces points envolés, l'Allemand dû également combattre médiatiquement les rumeurs savamment distillées par le camp rouge, jamais en retard d'une déclaration pour tenter de semer la désunion dans la maison bleue. Elles n'eurent d'autre effet qu'aboutir à un règlement de comptes pauliste, sur le thème des "coups bas", prolongés par le doute ferrariste sur la légalité d'un dépassement.
SON ANNÉE EN 5 DATES
23 mars : En Chine, il se trompe dans son choix de pneus en qualification, perd des places en s'arrêtant trop tard en course et finit par s'énerver après Karthikeyan, qui lui occasionne une crevaison. C'est manifeste : il est bien moins serein que la saison précédente.
22 juillet : toujours pas prophète en son pays. Son gp national lui échappe une fois de plus. Troisième à l'arrivée, il perd deux places à cause d'un dépassement hors-piste sur Jenson Button (McLaren). Il n'a jamais gagné en Allemagne et, étrangement, jamais non plus au mois de juillet.
2 septembre : En Belgique, sa mauvaise qualification devient une providence dominicale. En partant 10e, il reste à l'abri de la partie d'escalade de Romain Grosjean (Lotus), qui élimine Fernando Alonso (Ferrari) et Lewis Hamilton (McLaren). L'Allemand vire prudemment 12e et peut commencer sa remontée jusqu'à la 2e place. Il reprend d'un coup 18 points à son rival espagnol, leader du Mondial.
14 octobre : En Corée du Sud, il remporte sa troisième victoire consécutive et reprend la tête du championnat du monde à Fernando Alonso, pour la première fois depuis dix courses.
25 novembre : Au Brésil, il est couronné pour la troisième fois au terme d'un suspense haletant. Au départ, Bruno Senna (Williams) l'a expédié en tête-à-queue et à la dernière place. A bord d'une Red Bull qui menace de rompre à tout moment, il remonte patiemment jusqu'à la sixième place libératoire.
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Infog fiche Vettel
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