Top 10 monde 2013 : Serena Williams (tennis) à la 5e place

Comme l’an passé, Serena Williams est l’athlète féminine de notre Top 10 monde la mieux classée. Et toujours à la cinquième place. Avec onze trophées, dont deux tournois du Grand Chelem et un Masters, 93% de victoires (78 succès et un nombre de défaites qui se comptent sur les doigts d’une main : deux face à Azarenka, une face à Sloane Stephens et une autre face à Sabine Lisicki), un prize money record sur une saison (plus de 12 millions de dollars) et la place de N.1 mondiale retrouvée… l’Américaine a vécu l’une de ses plus belles saisons depuis longtemps. L’effet Mouratoglou, sans doute, l’effet motivation assurément.

Sur tous les fronts toute l’année, c’est sa régularité sur le circuit qui a été marquante : en seize tournois, elle a atteint treize fois la finale, pour onze victoires au total. Entre Miami et Wimbledon, elle a même aligné 34 victoires, de loin sa meilleure série en carrière. Sereine, appliquée, motivée, quand Serena Williams joue en confiance, elle semble inarrêtable. Sa victoire marquante de sa saison reste son succès à Roland-Garros qu’elle a remporté onze ans après sa première fois. Un objectif de début de saison qu’elle a atteint avec la manière en ne perdant qu’un set sur la quinzaine et quatre jeux en moyenne par match.

Pourquoi pas plus haut alors, étant donné que, l’an passé, son bilan – déjà énorme – était moins bon que celui-ci ? Sans doute parce que, sur ses quatre défaites de la saison, elle a connu deux trous d’air qui ont été tout aussi marquants : à l’Open d’Australie et à Wimbledon, deux des plus importants tournois de la saison. Là où tout le monde l’attendait plus qu’ailleurs. Si elle remporte plus de deux tournois majeurs l’année prochaine, ce dont elle est parfaitement capable, peut-être aura-t-elle sa place dans le Top 3 mondial…

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23 janvier : Alors qu’elle est ultra-favorite, Serena Williams s’incline en quart de finale de l’Open d’Australie face à Sloane Stephens (3-6, 7-5, 6-4). Avec une sévère entorse à la cheville, une lèvre heurtée par sa propre raquette et un dos bloqué en double, l’Américaine quitte Melbourne par la petite porte sans décrocher un sixième titre australien. L’une de ses contrariétés de la saison.

18 février : Serena Williams redevient N.1 mondiale. Après son échec à l’Open d’Australie, l’Américaine parvient tout de même à retrouver le sommet du classement WTA en atteignant les demi-finales de Doha. Elle devient la joueuse la plus âgée à occuper le premier rang mondial du haut de ses 31 ans et 4 mois révolus. Et entamait alors sa 124e semaine au sommet de la hiérarchie WTA.

8 juin : Serena domine Maria Sharapova en finale de Roland-Garros (6-4, 6-4) et s’y impose pour la deuxième fois de sa carrière, onze ans après la première. Et le tout ne perdant qu’un set en quinze jours. Elle devient même la quatrième joueuse de l’ère Open à remporter chaque titre majeur au moins deux fois, après Steffi Graf, Martina Navratilova et Chris Evert. Sa frustration de l’an passé où elle s’était inclinée au premier tour face à Virginie Razzano est bel et bien effacée.

1er juillet : Serena s’incline en huitième de finale de Wimbledon, sa deuxième contrariété de l’année. Sabine Lisicki la domine en trois manches (6-2, 1-6, 6-4) dans un match qu’elle perd sans être blessée. Son coach parlera d’usure mentale après une série de 34 victoires de suite pour évoquer ce revers qui a marqué les esprits.

9 septembre : A New York, l’Américaine remporte son 17e titre du Grand Chelem – comme un certain Federer - en s’adjugeant l’US Open. Face à Victoria Azarenka qui a rendu les armes après trois sets et 2h45 de jeu (7-5, 6-7, 6-1), Serena décroche là la victoire la plus difficile de sa saison. C’est la joueuse la plus âgée à s'imposer à NY à bientôt 32 ans et la première numéro un mondiale sacrée à Flushing Meadows depuis Justine Henin en 2007.