Amodio : "Je suis libéré"

Florent Amodio : C'est une libération qui me fait recroire en tout et qui me dirige vers Nice (Mondiaux-2012) dans l'état d'esprit que je voulais être. Ca a été si dur ces derniers jours, même ces derniers mois. Je suis libéré. Je suis heureux. Je sais que ce sera beaucoup plus dur à Nice mais j'y crois. Je suis allé chercher cette médaille très loin. Je n'ai même pas voulu y penser. Si je m'étais mis à y penser, je me serai dit que c'était limite impossible. Malheureusement le quadruple du début ne passe pas. Mais je me suis battu jusqu'au bout. Et voilà, une deuxième médaille aux Europe. C'est beau, je suis un homme heureux. Ca a été si dur. C'est difficile, il y a des étapes et des étapes et ça ne marche jamais. Mais il faut toujours y croire et là c'est le plus bel exemple.

F.A. : Parce que j'ai un peu trop profité de mes 21 ans. J'ai fait beaucoup de galas, je me suis beaucoup amusé et l'entraînement est passé un peu à la trappe. Il n'y a pas de pitié. Si tu ne t'entraînes pas, tu ne peux pas rivaliser. Ça, je l'ai bien compris. C'est rentré dans ma tête, c'est clair. Maintenant je suis reparti en avant".

F.A. : L'Europe c'était une étape avant les Monde. Il reste du boulot pour les Championnats du monde. Je n'ai pas passé le "quad" (sur le libre), je l'ai retourné (sur le court). Il reste 2 mois, on repart au boulot à mille pour cent. Ca va être très dur. Le quadruple, il n'y aura pas le droit à l'erreur, c'est certain.