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Roma perd son titre et Al-Attiyah la victoire : la folle première journée du Dakar 2015

ParAFP

Mis à jour 05/01/2015 à 01:18 GMT+1

Elle devait être tranquille et constituer une simple mise en route, mais la première journée du Dakar 2015 a offert un scénario de folie. Le tenant du titre auto, Nani Roma, a vécu un cauchemar.

Nasser Al-Attiyah durant la présentation du Dakar 03-01-2015

Crédit: AFP

Supposée être un simple prologue XXL, la 1re étape du Dakar 2015 a humilié le tenant du titre auto, l'Espagnol Nani Roma, finalement remorqué par un camion, alors que le vainqueur du jour, le Qatari Al-Attiyah, a finalement été rétrogradé pour excès de vitesse.
Premier à quitter Buenos Aires, à 05h15, au lever du jour, le Catalan s'est retrouvé arrêté au bord de la spéciale, après moins de 10 km, immobilisé par ce qui semblait être un simple problème électrique. Et l'addition a été très lourde, Roma arrivant finalement en 135e position avec près de 6 heures 30 de retard sur le vainqueur... l'Argentin Orlando Terranova. S'il finit bien l'étape, tard dans la nuit (il lui restait plus de 500 km à parcourir après la spéciale chronométrée), Roma pourra donc partir lundi, l'assistance entre concurrent étant autorisée.
Mais le titre est déjà perdu pour le Catalan, le seul avec Stéphane Peterhansel et Hubert Auriol à s'être imposé sur le Dakar en auto et en moto. Consolation pour le constructeur allemand: c'est bien une Mini qui s'est imposée, mais pas celle que l'on a d'abord vu arriver en tête... Meilleur temps sur les 175 km chronométrés, Al-Attiyah a été pénalisé de deux minutes par les commissaires de course pour un excès de vitesse, son GPS l'ayant dénoncé à 68 km/h dans une portion limitée à 50. Et c'est donc une autre Mini, celle d'"Orli" Terranova, qui est montée sur la plus haute marche du podium du jour. Devant le fantasque Américain Robby Gordon sur son Hummer et le Sud-Africain Giniel de Villiers (Toyota).

Despres, le bleu broie du noir

Pour les trois buggys Peugeot, qui redécouvrait le Dakar 25 ans après le grand chelem des ancêtres 205 et 405 de 1987 à 1990, la journée a certes été moins noire mais l'apprentissage a été bien difficile. Sur les étapes roulantes, très plates, Stéphane Peterhansel, "Monsieur 11 victoires" au Dakar (dont 5 en moto), a concédé 2 min 13 sec pour terminer 10e, derrière son coéquipier espagnol Carlos Sainz, le vainqueur 2010, 8e.
Quant à Cyril Despres, quintuple vainqueur moto avec KTM, il a vu la différence sur quatre roues, en terminant 33e, à plus de dix minutes. Mini victorieux certes mais déjà privé d'une victoire et amputée ou presque de son leader, Peugeot plus que jamais en rodage: les deux écuries phares ont souffert en auto. Ce qui n'a pas été le cas côté moto, avec deux pilotes sur le podium du jour pour le constructeur autrichien: le Britannique Sam Sunderland, vainqueur pour 5 sec, et le tenant du titre Marc Coma, 3e, avec pour les séparer le Portugais Paolo Goncalves, sur Honda.
Victorieux 13 ans de suite, KTM a déjà marqué son territoire. Et le constructeur nippon Honda devra cravacher pour s'imposer enfin, à l'image de son leader Joan Barreda, seulement quatrième dimanche, à 1 min 41 sec, malgré ses qualités de sprinteur qui lui avaient permis de gagner cinq étapes l'an passé. Quant à Yamaha, son leader Olivier Pain est déjà 13e, à 3 min 34 sec. Si cette première étape longue de 838 km au total entre la capitale argentine et Villa Carlos Paz (près de Cordoba) a été surprenante, la deuxième lundi pourrait l'être encore plus: 625 km au programme dont 518 de spéciale, la plus longue section chronométrée de ce millésime du Dakar! De quoi donner des sueurs froides aux leaders mais surtout aux anonymes de l'épreuve, sous une chaleur qui s'annonce caniculaire.
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