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Dakar 2006 : déclarations

Eurosport
ParEurosport

Publié 15/01/2006 à 16:00 GMT+1

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes à l'arrivée du Dakar 2006, dimanche. Au programme : Alphand, Picard, Roma, Peterhansel (Mitsubishi), De Villiers, Sainz, Miller, Saby (Volkswagen), Diallo (KTM), Coma, Sala, Després (KTM)...

Luc Alphand (Mitsubishi, vainqueur autos) : "C'est déjà un grand soulagement d'être à Dakar. Alors quand on a la chance de gagner, c'est incroyable. C'était une très belle course, avec une vraie bagarre. Il a fallu se battre tous les jours dans la voiture, malgré la fatigue. Je ne réalise pas vraiment encore, même si j'ai commencé à y croire à Labé, quand Stéphane (Peterhansel) a tapé un arbre. Je me suis alors retrouvé en position de gagner. Mais il a fallu tenir jusqu'au bout. Et aujourd'hui, je suis vraiment heureux."
Gilles Picard (Mitsubishi, copilote de Luc Alphand) : "J'ai vraiment le sentiment d'avoir tout bien fait. On a commis quelques mini-erreurs, mais certainement moins que les autres. Je crois qu'on a crevé seulement deux fois. Quand on pense aux tas de cailloux qu'on a rencontrés, c'est fabuleux. C'est en grande partie dû au pilote. Il a mis les roues au bon endroit. C'est génial."
Nani Roma (Mitsubishi, 3e) : "Cette place de troisième, c'est un grand bonheur. Je réalise l'objectif que je m'étais fixé. Je n'ai aucun regret, même si j'ai fait quelques erreurs. J'aurais pu mieux négocier certains moments de la course, mais tout le monde est dans cette situation. C'est une des caractéristiques de cette épreuve : tous les concurrents connaissent à un moment ou un autre des difficultés, techniques ou de navigation. Il est impossible de réaliser une course parfaite. C'est pourquoi je suis très content."
Stéphane Peterhansel (Mitsubishi, 4e) : "Il y a forcément une petite frustration mais aussi la satisfaction de voir Mitsubishi gagner à nouveau, de voir aussi le plaisir de Luc (Alphand) et de Gilles (Picard). Ça aussi, ça fait quand même du bien. Disons que la satisfaction globale l'emporte sur ma déception personnelle. Je vais penser à autre chose et dans quelques mois je me reconcentrerai sur le prochain Dakar, mais pas dès maintenant."
Giniel de Villiers (Volkswagen) : "C'était un rallye fabuleux et je suis bien évidemment satisfait de la deuxième place. C'est un beau succès pour nous et le team. Chacun dans l'équipe Volkswagen a fait un super boulot. Le suspense était là jusqu'à la fin et cela aurait aussi pu se terminer différemment. La victoire était fondamentalement possible - il s'en est fallu de peu."
Tina Thörner (Volkswagen, co-pilote de De Villiers) : "C'était un Dakar typique, avec des étapes exigeantes, mais aussi quelques étapes faciles. L'organisation était meilleure que ces dernières années. Bien sûr que je suis heureuse de la deuxième place - mais c'est quand même curieux si, après plus de 9000 kilomètres, il ne nous manque même pas 18 minutes pour la victoire."
Carlos Sainz (Volkswagen) : "Je suis heureux d'avoir été à la hauteur de mon premier Dakar. Si l'on pense que je n'avais encore jamais couru une spéciale dans le désert ou dans l'herbe à chameaux, cela c'est bien passé. Sans notre panne d'embrayage dont je suis moi-même responsable, nous aurions pu nous battre pour un podium. J'ai beaucoup appris au cours de ces 15 derniers jours. Je me réjouis déjà en pensant au prochain Dakar."
Andreas Schulz (Volkswagen, co-pilote de Carlos Sainz) : "La coopération avec Carlos Sainz m'a donné beaucoup de plaisir. J'ai été impressionné de voir tout ce qu'il a appris et avec quelle rapidité. Mais ce qui m'a impressionné le plus c'est le haut niveau dont il a fait preuve dès le début. Ainsi par exemple, il a pu d'emblée tenir le rythme de Stéphane Peterhansel."
Bruno Saby (Volkswagen) : "La marque Volkswagen a montré qu"elle a sa place au Dakar. Pour toute l"équipe, c"est une confirmation et une motivation pour l"avenir. Nous aurions pu gagner ici. Personnellement, je suis un peu déçu, car nous n"avons eu qu"un seul problème qui nous a coûté environ sept heures. Sans ça, nous aurions pu nous battre pour la victoire. Nous aurions aimé nous mêler aux tout premiers jusqu"à la fin."
Michel Périn (Volkswagen, co-pilote de Bruno Saby) : "Je vois ce rallye d'un oeil très positif, nous avons fortement progressé depuis l'année passée. Il est évident que je suis un peu déçu - une victoire aurait été très belle. J'ai le sentiment que Bruno Saby et moi, nous aurions pu accomplir un grand exploit. Giniel et Tina ont fait un super boulot. Nous sommes fiers de faire partie de ce team."
Jutta Kleinschmidt (Volkswagen) : "La première semaine s'est très bien passée, c'était une lutte très serrée. Par moments, le top trois était en 30 secondes. J'aurais personnellement aimé avoir plus de sable, même si nous avons encore un petit déficit dans ces conditions. Notre abandon a été malheureux, mais nous avions déjà perdu la course avant, lorsque nous nous étions ensablées."
Fabrizia Pons (Volkswagen, co-pilote de Jutta Kleinschmidt) : "Malheureusement, les organisateurs ont tracé cette année un parcours qui comportait moins de sable et de désert qu'au cours des années passées. Nous n'avons eu que trois jours de vrai désert en Mauritanie. J'aurais souhaité avoir plus de sable. Les nouvelles règles de navigation sont ok, tant que le road book est très précis. Cela n'était pas le cas cette année, hélas! Même les modifications annoncées la veille de chaque étape étaient souvent fausses."
Mark Miller (Volkswagen) : "Je suis complètement enthousiaste de mon premier Dakar au sein du team de Volkswagen Motorsport. Toute l'équipe est très professionnelle et s'engage à fond. Le Race Touareg 2 est dès à présent une voiture avec laquelle on peut gagner. Et le travail avec Dirk m'a vraiment plu aussi."
Dirk von Zitzewitz (Volkswagen, co-pilote de Mark Miller) : "C'était un Dakar difficile, les trois dernières étapes surtout étaient très éprouvantes pour le matériel. Avec les nouvelles règles de navigation, mon travail de copilote a également été plus compliqué que l'année passée. Et les road books pas vraiment optimum l'ont rendu encore plus difficile. Mark et moi, nous avons beaucoup appris ici. Nous aimerions repartir tout de suite pour le prochain Dakar."
Marc Coma (KTM Repsol, vainqueur motos) : "Je crois que j'ai un peu de mal à réaliser. Je n'arrive pas encore à me faire à l'idée de cette victoire. Peu à peu je vais y parvenir en pensant, une par une, à toutes les personnes qui, à un moment ou un autre, m'ont aidé. Avec eux aussi je vais fêter ça. En tout cas c'est une sensation compliquée à exprimer et à expliquer. Une chose est sûre, l'équipe a été un élément déterminant dans cette victoire. La présence et les conseils de Jordi Arcarons (directeur de l'équipe) aussi. Je veux aussi dédier cette victoire à Andy (Caldecott, victime d'une chute mortelle lundi)."
Giovanni Sala (KTM Repsol, 3e) : "Je suis arrivé sur ce Dakar très prudemment. Je n'avais pas la moto en main. Les premières étapes, notamment les deux du Maroc, étaient dangereuses et il y avait beaucoup de motards qui voulaient rouler trop vite. Après c'est allé bien mieux. Il y avait plus de navigation à faire, je me sentais plus à l'aise dans la course et peu à peu je me suis rapproché. Si on m'avait dit avant le début que je serai dans le top cinq j'aurais signé tout de suite! Là, en plus, je suis sur le podium, c'est vraiment le bonheur".
Cyril Despres (KTM Gauloises, 2e) : "J'ai un sentiment partagé à la fin de ce rallye mais s'il faut faire un bilan, il penche plutôt vers le positif. Certes, je perds mon titre, mais c'est un peu plus qu'une demi-satisfaction d'être sur le podium parce que je pensais vraiment abandonner après ma chute (dans la 6e étape le 5 janvier). Je ne peux pas oublier tous les efforts que j'ai faits pour être là et j'en suis plutôt content."
Mame Less Diallo (KTM) : "Vu de France, c'est normal que l'on trouve ça grave un enfant qui meurt sur le rallye, moi-même quand j'y pense j'ai la chair de poule. Il y aura toujours des gens pour et contre. Il faut que le rallye prenne des dispositions. Mais c'est très bien que des choses se passent en Afrique. Ça fait bouger l'Afrique, ça la fait connaître et travailler (...) Il faut qu'il faut amener des barrières dans les villages si c'est nécessaire ou même ne plus y passer (...) Ce n'est pas de la faute des l'organisateurs, car depuis des années, ils apportent de nouvelles solutions. C'est sûr qu'ils vont se sentir coupables, mais ils font le maximum. La preuve, ils ont limité la vitesse."
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