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Etape 2 : déclarations

Eurosport
ParEurosport

Publié 07/01/2007 à 14:00 GMT+1

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes à l'arrivée de l'étape 2 du Dakar 2007, dimanche, à Malaga.

Carlos Sainz (Wolkswagen, vainqueur) : "La spéciale en montagne était sinueuse avec des virages serrés. Elle m'a beaucoup plu même si je ne la comparerais pas aux spéciales que j'ai rencontrées au Championnat du monde des rallyes. Ce n"était donc pas nécessairement un avantage pour moi."
Nani Roma (Mitsubishi, 2e) : "C'était très technique, très portugais, comme l'année dernière. Il y avait beaucoup de changements de terrain, ce qui peut-être très dangereux. En tout cas, je peux vous assurer que cette année le Dakar démarre très vite."
Luc Aphand (Mitsubishi, 3e) : "J'étais un peu déçu de l'étape d'hier. Le fait de partir en tête sur ce genre de spéciale n'est jamais évident. Le but était de se remettre dans le bon wagon. Ne pas être trop loin derrière même si la course est encore très longue. Ça s'est plutôt bien passé."
Stéphane Peterhansel (Mitsubishi, 4e) : "Un vrai parcours de WRC, glissant et technique. Mais je n'étais pas à l'attaque car n'ayant pas de camion d'assistance à l'arrivée de la spéciale il fallait préserver la voiture. Je reste sur la défensive. Le rythme est le même que d'habitude : ça va très vite."
Giniel de Villiers (Volkswagen, 6e) : "C'était un très grand défi. Il y avait de nombreux ravins profonds et des virages serrés sans visibilité. Nous avons maintenu un bon rythme et nous sommes satisfaits du résultat, car nous ne devons pas nous lancer en premier sur la piste en Afrique. A partir des spéciales en Afrique, mon copilote Dirk devra aussi fournir de gros efforts."
Guerlain Chicherit (BMW, 7e) : "Je n'avais pas prévu d'attaquer. On a roulé pour se faire plaisir. C'est le genre de parcours que j'adore. On a été coincé derrière une Volkswagen pendant prêt de 30 km. Ils nous ont seulement laissé passer à la fin. Je me suis un poil énervé..."
Miguel Barbosa (Nissan dessoude, 8e) : "Le gros handicap fut de dépasser. Nous avons doublé cinq ou six voitures tout en essayant de conserver le bon rythme, mais avec la poussière ce ne fut pas simple. Nous ne voulions pas prendre le risque de sortir de la piste. La voiture a été impeccable, rien à voir avec les soucis d'hier."
Carlos Sousa (Mitsubishi, 9e) : "C'était l'étape des sprinters. Tout le monde a attaqué. Et dans ces conditions quand on est la première voiture à partir ce n'est pas la meilleure position pour faire un temps."
Christian Lavieille (Nissan dessoude, 10e) : "La spéciale était très sympa. La piste était un peu étroite mais le tracé très intéressant en pilotage. Je manque encore un peu d'expérience au volant du Pickup, mais je me sens mieux de jour en jour. Nous étions partis sur un rythme assez élevé, puis avons décidé de ralentir car certains passages devenaient très piégeurs. Nous gardons toujours une marge de sécurité en adoptant le rythme Dakar et pas le rythme Baja&hellip En plus, sur la fin, sur le très sinueux, François [Borsetto] commençait (comme beaucoup de navigateurs) à être un peu malade. Il faut aussi que je le ménage !"
Yvan Muller (Nissan Dessoude, 11e) : "René [Metge] et moi poursuivons notre apprentissage et au fil des kilomètres nous nous calons sur notre façon de communiquer. Je dois avouer que le type de spéciale d'aujourd'hui n'est peut-être pas le meilleur endroit pour apprendre ! Le début du tracé était assez sympa et nous roulions sur un rythme élevé. Mais la piste n'était vraiment pas très large et j'ai senti une très nette perte de pression dans la roue arrière gauche. Nous avons préféré assurer et lever le pied."
René Metge (Nissan Dessoude, copilote d'Yvan Muller) : "Moi qui ne suis jamais malade en voiture, je dois dire que là c'était très limite&hellip Yvan était parti un peu vite mais nous avons rectifié le tir en s'abstenant de prendre des risques. Je pense qu'il a compris qu'en étant plus « propre » on pouvait être aussi rapide."
Mark Miller (Volkswagen, 14e) : "Le rallye me fait déjà très plaisir. La journée a été difficile et une spéciale dans la montagne, ce n'est certainement pas mon point fort."
Simon Jean-Joseph (Buggy Fast & Speed, 19e) : "Cette spéciale était très difficile, avec beaucoup de changements d'adhérence entre des portions grasses et d'autres poussiéreuses. Nous avons vite rattrapé les deux concurrents partis devant nous, mais la piste était si étroite qu'on ne pouvait pas les doubler, surtout quand nous étions dans la poussière. Avec 5 mètres de longueur et 2,20 mètres de largeur, notre sauterelle rose est une véritable limousine ! Cette spéciale était une bonne occasion de tester son gabarit... Nous avons passé une bonne partie des 67 kilomètres en deuxième ou en troisième. Il n'y a qu'à la fin où je me suis fait plaisir. La piste était plus large et j'ai pu attaquer pour faire plaisir aux nombreux spectateurs. Je suis content d'en avoir terminé avec ces spéciales qui ne sont pas représentatives des difficultés qui nous attendent. Le fait de partir dans le top 20 lundi est très positif, car nous pourrons calquer notre rythme sur celui des leaders."
Raphël Sperrer (Buggy SMG, 29e) : "Je suis content du résultat. Mais ce ne fut pas un jour très plaisant. Le parcours a été dangereux du début à la fin. Tout d'abord nous avons eu une mauvaise surprise en franchissant un gué sur une route étroite de montagne. C'est vrai, il ne nous est rien arrivé, même si nous avons eu peur un instant quand le buggy a tiré tout droit&hellip dans des broussailles. Il faut dire qu'en sortant du gué, l'épaisse eau boueuse a occulté mon champ de vision et je ne trouvais pas le bouton des essuie-glaces. Ça n'a pas duré longtemps, mais après ce passage boueux il y avait un virage à 90 degrés, je n'y voyais rien et je suis sorti de la trajectoire. J'ai ensuite été surpris de voir des photographes sortir de nulle part et s'approchant de la voiture telle une nuée de mouches. Nous n'avons eu aucun pépin et nous avons continué. Après ce bref souci, le plus difficile a été de retrouver la bonne cadence. Cette étape était vraiment difficile et malgré l'étroitesse des passages, il était taillé à la mesure du buggy, car nous avons effectué tant et tant de changements de direction et donné tant de coups de volant. Un coup à droite, un coup à gauche et encore un droite serré puis gauche serré&hellip c'était comme une chanson sans fin."
Ari Vatanen (Volkswagen, 176e) : "J'ai commis une erreur : je suis entré trop vite dans un gué profond, de l'eau est entrée dans le compartiment moteur. Ensuite, nous avons changé le filtre à air, nous avons dû vérifier quelques points techniques et finalement nous avons franchi la ligne d'arrivée par nos propres moyens."
Kris Nissen (Volkswagen Motorsport, directeur) : "Nous avons connu une journée relativement bonne. La deuxième victoire d'étape d'un Volkswagen est parfaite, alors que Mitsubishi a un peu regagné de terrain comme on s'y attendait. Trois Volkswagen sont encore en tête. Alors que pour la première étape sur le sable mou, il fallait beaucoup de doigté, la deuxième étape de montagne à faible vitesse demandait beaucoup de la part des pilotes. Ari [Vatanen] a commis une erreur lors d'un passage de gué que tous les autres pilotes et véhicules ont maîtrisé sans problème. Malheureusement, il a perdu plus d'une heure et demie, mais le rallye est encore long."
Helder Rodrigues (Yamaha, vainqueur motos) : "Une spéciale magnifique. Dans mes plans, j'avais surtout prévu de frapper fort dans la première spéciale, mais je suis passé à côté de la victoire pour seize secondes. Finalement, cela me va tout aussi bien de remporter celle d'aujourd'hui."
Ruben Faria (KTM, 2e) : "J'ai chuté et je me suis fait mal au genou. J'espère que ce n'est pas trop grave. Je ne suis pas complètement rassuré, alors je vais aller à l'hôpital pour passer quelques examens."
David Frétigné (Yamaha, 8e) : "Contrairement à hier, je n'ai pas eu de problèmes de freins, et ça change vraiment tout. La spéciale était très sélective, il y avait beaucoup de pièges, c'était notamment très glissant."
Fabien Planet (KTM, 6e) : "Cette dernière étape portugaise s'est très bien passée puisque je finis à 3 secondes de Marc Coma. Je suis content de cette entrée en matière pour mon premier Dakar."
Marc Coma (KTM, 13e) : "Une spéciale très différente d'hier, sur un sol dur en montagne et avec quelques sections rapides. Il y avait des portions très délicates où la moto glissait beaucoup. Le plus important est que nous quittons l'Europe comme nous voulions : en bonne position."
Cyril Després (KTM, 24e) : "Au 30e kilomètre, sur une portion de goudron très courte, 2 kilomètres peut-être, je donne un petit coup de frein parce que quelqu'un sort un peu sur la route pour prendre une photo. La moto part comme si je m'étais trouvé sur de la glace. Pas de blessure, mais ça confirme que j'ai bien fait de choisir le tout terrain ! Je me suis régalé jusqu'à cette chute."
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