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Dakar 2017 - Stéphane Peterhansel : "C'est l'intensité qui fait la beauté de cette victoire"

ParAFP

Publié 14/01/2017 à 17:21 GMT+1

DAKAR - Stéphane Peterhansel (Peugeot), lauréat 2017 en auto, a admis samedi que sa treizième victoire était arrivée après un combat intense.

Stéphane Peterhansel (Peugeot) - Dakar 2017

Crédit: AFP

Une treizième victoire dans le Dakar a-t-elle toujours la même saveur ?
Stéphane Peterhansel : Il y en a qui sont plus importantes que d'autres. Celle-là, elle a une saveur car elle a été intense et la compétition a été au plus haut niveau. Se battre contre Sébastien Loeb et terminer à quelques minutes, sur un Dakar complet, ça n'est rien. C'est l'intensité qui fait la beauté de cette victoire. L'année dernière, c'était la première pour Peugeot, c'était beau. Là, c'est l'intensité. Moi, ça me fait mal vieillir... Ça nous met du stress ! Ça n'est pas souvent que les Dakar se jouent à moins de 5 minutes.
Racontez-nous ces deux semaines de course.
S.P. : C'était sous haute intensité ! Pour résumer en quelques mots, ça n'était vraiment pas gagné avant le départ, il y avait sept ou huit pilotes capables de gagner. A la mi-course, il y avait quatre pilotes capables de gagner et, la dernière semaine, ça s'est terminé avec un duel avec Sébastien sous haute tension. Ce qu'on peut dire, c'est qu'il y a eu une belle bagarre et que le team nous a donné à armes égales des voitures parfaites et, surtout, ne nous a donné aucune consigne de course. Je pense que c'était très fair-play et très sportif pour nous. On avait les mêmes armes pour se battre et c'était le pilote et le copilote qui faisaient la différence. Donc c'était un super esprit dans l'équipe et une course pas facile à gagner car, en face de nous, on a eu un champion qui est extrêmement rapide, qui sait gérer des courses en tête et ne se laisse pas impressionner par une première place.
Sur quoi la victoire s'est-elle jouée ?
S.P. : La victoire du Dakar se joue probablement vendredi sur une seule crevaison (de Loeb, au début de la 2e partie de spéciale vendredi, ndlr). Mais c'était ma tactique. Je savais que Sébastien était plus rapide. Il avait trois minutes à me reprendre, ça n'allait pas être simple pour lui, il fallait qu'il roule à 100% de ses possibilités et, à partir de ce moment-là, il s'exposait à faire des erreurs et c'est ce qui est arrivé. Donc ça n'est pas de la chance.
C'est donc l'expérience qui l'emporte sur la vitesse ?
S.P. : C'est la régularité et l'expérience. On a déjà dit que Sébastien apprenait très vite. L'année dernière, il a fait des grosses erreurs. Cette année, une toute petite erreur, juste une crevaison de trop. Et Daniel (Elena, le copilote de Loeb, ndlr) a fait un super boulot. Je crois que des copilotes, c'est lui qui s'est peut-être perdu le moins. Ensemble, c'est un super duo. La progression, pour moi, cette année, elle est plus du côté de Daniel que de Sébastien, qui lui roule très bien, on le sait. L'expérience, il va bientôt l'avoir au même niveau que nous et il va gagner forcément très rapidement.
Et vous, où vous arrêterez-vous ?
S.P. : C'est le 40e Dakar l'année prochaine, je crois, ça serait quand même un bel anniversaire (rires) !
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