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Coline Mattel, fille de l'air et de caractère

ParAFP

Mis à jour 21/02/2013 à 22:08 GMT+1

A un an des débuts du saut à skis féminin aux Jeux Olympiques, Coline Mattel, 17 ans, veut poursuivre son ascension vers les sommets à l'occasion des Mondiaux du Val di Fiemme, vendredi, à un an de l'entrée de son sport aux Jeux olympiques.

France's Coline Mattel (AFP)

Crédit: AFP

Coline Mattel est à la recherche de son premier titre mondial, vendredi dans le Val di Fiemme. Cinquième en 2009 à Liberec, médaillée de bronze en 2011 à Oslo, elle va déjà vivre dans le Val di Fiemme ses troisièmes Mondiaux avec ce mélange toujours détonant de froide détermination et de talent inné. "C'est une perle comme on en rencontre une dans une carrière d'entraîneur", souligne Nicolas Michaud, directeur du ski nordique français.
L'adolescente des Contamines-Montjoie est d'abord une sauteuse sûre de sa technique et de ses sensations dans les airs, et dont la consécration est annoncée depuis ses débuts en Championnats du monde, à tout juste... 13 ans. "Je n'ai jamais accordé d'importance à cette histoire d'être la plus jeune. Peu importe que j'aie 13, 17 ou 20 ans, du moment que je devient championne du monde", insiste-t-elle. Car Coline Mattel est surtout un tempérament fort "qui n'aime pas perdre et qui a l'esprit de compétition exacerbé comme peuvent en témoigner (ses) coéquipières et (sa) soeur".
"Je suis plutôt en confiance et sereine"
Elle a réussi à oublier une saison 2010-2011 difficile pour aborder le rendez-vous des Mondiaux 2013 à la troisième place du classement mondial, après avoir remporté deux concours cet hiver. "Je suis plutôt en confiance et sereine. C'est le gros événement de la saison, beaucoup de monde m'attend, mais c'est le genre de stress qui me fait bien sauter (...) Je serais déçue ne pas être sur la boîte", admet la lycéenne qui passera son BAC scientifique en juin et espère ensuite s'inscrire en licence Arts du spectacle.
Ses rivales seront, comme en Coupe du monde, la Japonaise Sara Takanashi, qui a survolé la saison en remportant huit des 14 épreuves de l'hiver, et l'Américaine Sarah Hendrickson. Maintenant qu'elles ont la reconnaissance olympique, toutes rêvent de bousculer le dernier bastion réservé aux hommes, les tremplins de vol à skis de plus de 200m. "Dépasser les 200m, voler pendant huit-neuf secondes quand on vole pendant trois secondes sur un tremplin de 90m, c'est le rêve absolu", souligne la jeune numéro un française. Peut-être pour bientôt...
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