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Alta Badia - Pinturault veut détrôner Hirscher sur la Gran Risa

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 17/12/2017 à 09:05 GMT+1

COUPE DU MONDE - Quadruple tenant du titre à Alta Badia, Marcel Hirscher aura fort à faire pour réussir à conserver sa couronne sur la Gran Risa, dimanche, lors du géant. Surtout face à un Alexis Pinturault écrasant à Val d'Isère et revanchard après son Super-G raté à Val Gardena, vendredi.

Alexis Pinturault et Marcel Hirscher

Crédit: AFP

Voilà quatre ans que les deux se tirent la bourre. Hirscher-Pinturault, Pinturault-Hirscher, leurs noms reviennent sans cesse sur les podiums des épreuves de géant, dans un sens ou dans l'autre. Mais, jusqu'ici, le Français a souvent fini par céder face à l'Autrichien, à l'image du globe de la spécialité que le skieur de Courchevel n'a jamais remporté. La faute notamment à certaines pistes où Marcel Hirscher persiste à rester le maître incontesté des lieux. Val d'Isère en était une avec trois succès lors des quatre dernières éditions de la part de l'Autrichien.

La Gran Risa résiste à Pinturault

Sauf, qu'il y a une semaine, c'est bien Alexis Pinturault qui s'est imposé sur la Face de Bellevarde, écrasant tout sur son passage grâce à une seconde manche de très haut niveau. Un succès libérateur pour le Français, décevant une semaine plus tôt à Beaver Creek (12e). Surtout, cela montre qu'Hirscher, sans doute pas encore à 100% depuis son retour de blessure (fracture de la malléole latérale de la jambe gauche), est bien prenable, malgré l'impression de facilité qu'il avait laissé sur les pistes américaines. Et il faudra bien ça à Pinturault tant Alta Badia est le symbole même de l'hégémonie de l'Autrichien, vainqueur ces quatre dernières années.
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Marcel Hirscher lors du géant de Coupe du monde à Alta Badia le 18 décembre 2016

Crédit: AFP

Le skieur de Courchevel, incapable de s'imposer sur la Gran Risa (1 seul podium lors de la saison 2013/2014), assure pourtant "adorer" la piste italienne, comme il l'avait avoué à la Gazzetta dello Sport l'an passé. Mais celle-ci ne lui a jamais souri. Jusqu'ici. Mais l'occasion de s'y imposer n'a sans doute jamais été aussi belle. Avec un Hirscher encore perfectible physiquement et une confiance au summum après son numéro de Val D'Isère, Alexis Pinturault a tout pour enfin dompter la Gran Risa.

Et si Kristoffersen en profitait ?

A condition de maitriser la frustration qui fut la sienne à l'issue du Super-G de Val Gardena : " La leçon de la journée, c'est que ça ne sert plus à rien que je vienne là !, a-t-il déclaré à SkiChrono après sa 27e place. Les conditions sont ce quelles sont, la visibilité change beaucoup, la neige tombe fortement ou diminue, ça a vite de l'impact. J'ai beaucoup de progrès à faire pour ce genre de profil, ce n'est peut-être plus intéressant que je revienne ici". Et évidemment de gérer les montées en puissance de ses autres adversaires. Dans la course à la victoire, il faudra se méfier de toute une meute.
Derrière l'Autrichien, il y a eu six skieurs différents sur les trois derniers podiums à Alta Badia. Mais un seul a terminé à moins d'une demi-seconde : le Norvégien Henrik Kristoffersen (+ 0''19 en 2015). De quoi le dégager comme troisième favori ? Vu le début de saison du Norge - 2e du géant de Beaver creek et 5e à Val d'isère, 2e des slaloms de Levi - c'est un grand oui. Mais attention également à Mathieu Faivre, deuxième ici-même l'an passé et très à l'aise sur la piste italienne et à Stefan Luitz, sur le podium des deux premiers géants de la saison. Mais, vu les habitudes de l'Autrichien sur la Gran Risa, ce serait déjà un bon début.
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Henrik Kristoffersen lors du géant de Val d'Isère le 9 décembre 2017

Crédit: Getty Images

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