Dalcin : "J'étais vite"

Pierre Emmanuel Dalcin (FRA) : "Il faut tourner la page et se focaliser sur Val d’Isère maintenant. Il faut essayer de positiver sur les bonnes choses. Je ski vite mais malheureusement je n’arrive pas en bas. C’est dommage, mais il ne faut pas lâcher le morceau, il faut garder la confiance qui est entrain de monter. J’étais très vite ici, très vite à Kitzbühel mais je me suis raté les deux fois. Maintenant Val d’Isère est un autre jour, et dans une carrière il y a plus de mauvais que de bon jour, c’est pour ça qu’il faut apprécier les bons et faire ce qu’il faut pour les rendre bons.

J’ai le niveau pour être tout devant, mais je fais des petites erreurs. Il faut que je trouve un peu plus de stabilité et de régularité. Un petit coup de pouce du destin pour me libérer serait le bienvenue aussi, surtout que j’aurais pu faire deux gros coups en une semaine et le résultat comptable est égal à zéro points et deux chutes. (Concernant sa chute) Oui c’est la tête qui a encore tapé, j’ai un peu mal à la tête, là, mais ça va. Ça va se dissiper"

Marco Sullivan (USA, 1er): "Ma 2e place à Lake Louise, fin novembre, m'avait fait beaucoup de bien. C'était parfait pour lancer la saison. Les places dans le +top+ 10 à Wengen (7e) et, il y a une semaine, à Kitzbühel (6e), m'avaient fait comprendre que j'étais sur la bonne voie. La confiance était là. Quand j'ai vu que Cuche (Didier Cuche 2e) était derrière moi, je me suis dit +ouf, c'est peut-être bon+. Ici, j'ai pu rivaliser avec les meilleurs dans les courbes.

Et je pense avoir gagné sur la partie de glisse. J'aime glisser et tenir longtemps la position de l'oeuf. Je voudrais dédier ce succès à mon camarade de chambre Scott Maccartney, victime d'une grave chute à Kitzbühel. Je suis sûr qu'il a suivi la course sur internet et qu'il est content. Les bons résultats en descente de l'équipe américaine sont dues au fait que nous sommes une petite équipe, avec beaucoup d'émulation entre nous, et des entraîneurs, en place depuis quelques années, qui font du bon boulot".

Andrej Jerman (SLO, 3e): "C'était très serré pour le podium. Finalement, aujourd'hui, j'ai fait moins de fautes que lors des courses précédentes. Cette saison, ce n'était pas facile car je devais confirmer mes performances de la dernière saison. Cet été, notre équipe s'est entraînée en Amérique du Sud, à Chilian (Chili), et j'espère que notre fédération, qui n'est pas très riche, pourra continuer à le faire. Il n'y a pas de piste de descente à Maribor et c'est un rêve de pouvoir organiser un jour une Coupe du monde de descente en Slovénie. J'aimerais élargir mes compétences au slalom géant, mais ce n'est pas simple de faire les 4 disciplines quand on a été, comme moi, souvent blessé: deux fois au genou gauche, une autre fois au genou droit.