Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Blessure de Tessa Worley : Le clan tricolore accuse le coup

Laurent Vergne

Mis à jour 17/12/2013 à 19:25 GMT+1

Tessa Worley forfait pour les Jeux de Sotchi, c'est une catastrophe pour l'équipe de France. Le clan tricolore accuse le coup mais se veut fataliste.

Tessa Worley verletzte sich in Courchevel am Knie

Crédit: SID

Noël est dans une semaine, mais c'est le Père Fouettard qui est venu frapper à la porte de l'équipe de France de ski alpin mardi. Et en France, qui plus est, à Courchevel. Les Tricolores ont perdu en Tessa Worley leur atout féminin numéro un, et sans doute leur meilleure chance de médaille d'or aux Jeux Olympiques de Sotchi, dans moins de deux mois. Une grave blessure au genou, c'est toujours un coup dur. Mais dans un hiver olympique, c'est une catastrophe pour un champion.
Mardi soir, après l'annonce de la nouvelle, tombée comme un couperet auquel chacun s'attendait depuis le matin, le staff bleu accusait méchamment le coup. C'est Fabien Saguez, le directeur technique national, qui est venu confirmer l'information. Worley, transportée dans une clinique lyonnaise pour les contrôles d'usage, souffre bien "d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou", a expliqué le DTN. "Elle ne s'exprimera pas ce soir, mais demain (mercredi), après son rendez-vous à Lyon avec le chirurgien qui va l'opérer, a-t-il ajouté. Il y a aussi une petite lésion au ménisque extérieur."

Elle a tout de suite compris

Une chute pourtant presque banale, comme il y en a tant d'autres, dont on peut se relever 100 fois sans la moindre bricole. Mais cette fois, la poisse n'a pas voulu laisser filer son tour. "J'ai revu les images. Sur la chute elle-même, je ne pense pas qu'il y ait grand-chose. Quand elle retombe dans la banderole, elle a l'air de s'entortiller fort autour, à faible vitesse", racontait en début d'après-midi son entraineur, Anthony Séchaud. Il se disait alors "très inquiet". Il ne se faisait déjà plus d'illusions. Worley non plus. Elle était déjà en larmes dans le stade d'arrivée, avant de monter dans une voiture, direction l'hôpital.
Il y a dix mois, l'équipe de France féminine arborait deux gigantesques sourires aux Championnats du monde de Schladming. Marion Rolland, médaillée d'or en descente, et Tessa Worley, dorée elle aussi mais en géant, ruisselaient de bonheur. Aujourd'hui, avec chacune un genou en compote, elles sont condamnées à regarder les Jeux de Sotchi devant leur télé. En trois mois, la France a perdu ses deux championnes du monde. "C'est un coup dur mais c'est le ski. On passe de la lumière à l'ombre du jour au lendemain", a commenté Fabien Saguez, en référence à la victoire en géant de Tessa Worley pas plus tard que dimanche.
A 24 ans, c'est la première blessure grave de la skieuse du Grand-Bornand, plutôt épargnée jusqu'ici. Une blessure ne tombe jamais bien, mais là, le timing pouvait difficilement être plus cruel. Après son opération, elle va entamer une longue rééducation d'environ six mois. C'est généralement le tarif pour ce type de blessure. Son horizon s'est brutalement éloigné. Il n'est plus en février, en Russie, mais à l'automne 2014, en Autriche, pour l'ouverture de la saison 2014-2015 à Sölden.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité