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Kitzbühel - descente: la Streif, même remodelée, reste imposante, Miller et Svindal y sont favoris

Eurosport
ParEurosport

Publié 24/01/2014 à 21:44 GMT+1

Sommet de la saison en Coupe du monde de descente, la mythique "Streif" de Kitzbühel, remodelée cette année en raisons des conditions météorologiques printanières, reste un rendez-vous à part. Aksel Lund Svindal, à la recherche d'un premier sucès et podium en Autriche, et Bode Miller, meilleur temps à l'entraînement, jeudi dernier, partent comme favoris.

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Crédit: Eurosport

La descente de Kitzbühel, prévue samedi à 11h30, reste plus que jamais le sommet de Coupe du monde de ski alpin, même si cette édition 2014 empruntera une version revisitée de la mythique "Streif". Cette modification s'est effectuée en raison des conditions de temps et de neige printanières qui ont obligé les organisateurs à renoncer au terrible dévers introduisant le schuss d'arrivée. A la place, les descendeurs emprunteront, depuis l'Hausbergkante, la piste de slalom, une variante en forme de bretelle. Ce changement n'est pas le seul du week-end. Les conditions météorologiques changeantes ont grandement perturbé la préparation du week-end le plus attendu de la saison, obligeant les organisateurs à déplacer le slalom (remporté par Felix Neureuther) à vendredi et le super-combine ce dimanche en clôture du week-end.
Les favoris de la descente de samedi sont deux champions: l'Américain Bode Miller et le Norvégien Aksel Lund Svindal, devant lors de l'unique entraînement jeudi. A l'avantage de Miller, qui a impressionné adversaires et anciens champions, comme son compatriote Dahron Rahlves, maître de la Streif en 2003. "Même si le dévers n'est plus au programme, ça reste un challenge avec le Steilhang, l'Hausberg, qui donnent un cachet à cette descente, qui exigent du cran et des choix audacieux", a expliqué le Californien. "Il faut prendre des risques et Bode est taillé pour cette piste", a-t-il ajouté.
Mental et physique
"D'un point de vue mental, Bode est en grande forme. Il a perdu aussi des kilos. Vous n'avez pas à être spécialement lourd en descente, mais à skier propre et à vous engager. Je suis vraiment impatient d'assister à la course samedi", a poursuvi Rahles, qui était un petit gabarit lors de ses années d'activité. Ayant mis ses adversaires KO mais à blanc, Miller, regard de rapace, a fourni des explications. "Je suis monté très haut dans les virages, au Steilhang et au Seidlalm, perdant un peu de vitesse. Ça permet d'en gagner ensuite beaucoup dans la pente", a expliqué l'artiste de la Côte Est.
Et le quadruple champion du monde, qui n'a pas son pareil pour trouver les trajectoires, d'ajouter: "Cette saison, Kitzbühel est un objectif". On peut le croire: deuxième sur la Streif en 2008 et 2011, chaque fois derrière le Suisse Didier Cuche, désormais retraité, le funambule du New Hampshire aspire à la victoire. Comme d'ailleurs Svindal. Vainqueur du super-G en 2013, le Viking, qui s'est déjà loupé à Wengen la semaine dernière, n'est pas encore monté sur le podium d'une descente au bas de la Streif qui n'a plus connu de vainqueur norvégien depuis Lasse Kjus en 1999 et 2004. "Ça me manque", consent-il. Surtout que, après la sortie de piste de l'Autrichien Marcel Hirscher en seconde manche du slalom vendredi, le costaud d'Oslo a trois occasion plutôt qu'une de prendre le large au classement général. Avec, dimanche, un super-G et ce fameux super-combiné remodelé pour faire peau neuve.
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