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Descente Lake Louise : Johan Clarey : "Les blessures, je sais gérer"

François-Xavier Rallet

Mis à jour 29/11/2013 à 23:55 GMT+1

Huit mois après son opération au dos, Johan Clarey renoue avec la compétition à Lake Louise ce samedi. A 32 ans, le Français espère retrouver le niveau qui était le sien juste avant sa lombo-sciatique aiguë.

2012 Johan Clarey

Crédit: Zoom

En janvier dernier, Johan Clarey a tout connu. Une joie immense avec notamment deux cinquième places à Bormio et à Wengen, descente durant laquelle il a affolé les compteurs avec une pointe record à 161,9 km/h. La douleur aussi, comme ce 26 janvier lors de la descente de Kitzbühel, où il a fini son effort dans les filets de la Streif, alors qu’il filait vers un résultat majuscule. Probablement le plus beau de sa carrière.
Son dos dit alors stop début février lorsqu’il sort de nouveau à l’entraînement. Les douleurs sont invivables, son nerf sciatique lui gâche la vie. Dans la foulée, il se fait opérer d’une lombo-sciatique aiguë, déclare forfait pour les Mondiaux de Schladming  qu’il suit de son lit d’hôpital, et tire un trait précipité sur son hiver. Rideau.
"J’ai repris mon métier, donc je suis content" 
Dix mois mois plus tard, le skieur de la Clusaz effectue son retour à la compétition. Et c’est à Lake Louise, "une piste qu’(il) aime beaucoup", que ça se passe. Dans quelles conditions mentales et physiques ? Lors de sa montée sur Paris mi-octobre, avec le reste du contingent tricolore, il nous confiait être "dans l’inconnu le plus total" même si le simple fait de figurer de nouveau sur le circuit le satisfait : "J’ai repris mon métier, donc je suis content. Je ne suis pas encore au niveau que je voudrais, mais ça se passe plutôt bien. Mieux que je ne le pensais."
Très irrégulier à l’entraînement cet été, Clarey pouvait "être excellent un jour et très mauvais le lendemain." Son corps, trop souvent abîmé, ne le laisse pas tranquille tous les jours. "Je dois faire très attention et avoir une hygiène de vie pour mon dos assez draconienne. prévient-il. Mais j’arrive à gérer le truc. Et puis maintenant, les blessures, je sais gérer même si le dos, c’est nouveau pour moi."
Quatre ans après son premier et unique podium en Coupe du monde (*), le Français de 32 ans espère titiller de nouveau les références de sa discipline, retrouver le statut qui était le sien avant son opération, être pris au sérieux. Sans se précipiter, ni brûler les longues étapes qui jalonnent son parcours jusqu’aux Jeux olympiques. "Quand on me parle de Sotchi, je freine les ardeurs, avoue Clarey, en souriant. Moi, ce qui compte, c’est ce que je fais aujourd’hui. Et pas ce que j’ambitionne dans trois mois. On verra ça plus tard." 
(*) 3e lors de la descente de Val Gardena en 2009
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