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Dream team, FFS, Sotchi : Lizeroux, le grand retour

François-Xavier Rallet

Mis à jour 16/11/2013 à 16:18 GMT+1

Trente mois après sa dernière manche de Coupe du monde, Julien Lizeroux effectue son come back sur le circuit, à Levi. Avant la reprise de la saison, le Plagnard est revenu pour nous sur ce qu’il attend de son hiver. Une saison ponctuée par les JO de Sotchi, uniquement un rêve pour l’instant.

2013 Julien Lizeroux

Crédit: Zoom

ETRE AU DEPART, UN OBJECTIF SIMPLEMENT REALISTE

A ce jour, Julien Lizeroux compte trois victoires en Coupe du monde. Trois succès obtenus en slalom. Deux en 2009 à Kitzbühel et Kranjska Gora et un en 2010 à Adelboden. De son propre aveu, le Français n’envisage pas le quatrième pour tout de suite. A 34 ans, Lizeroux n’a plus l’âge de s’enflammer et préfère garder les pieds sur la neige ferme. Pour cet hiver, son ambition n’est pas de tutoyer les meilleurs à chaque sortie. Tout du moins pas tout de suite. Ce n’est pas du pessimisme. Juste du réalisme. Le skieur revient de tellement loin.

LA " DREAM TEAM" REUNIE DE NOUVEAU CHEZ FISCHER

Après cinq années passées chez Dynastar, Julien Lizeroux a décidé de changer de matériel et de revenir chez une marque qu’il connaît bien, Fischer (2004 à 2009). Un choix "purement sportif ", selon l’intéressé. Une décision qui lui permet aussi de retrouver son compatriote Jean-Baptiste Grange et son technicien Loïc Brun. La "Dream Team" est de retour.

FAIRE PASSER SOTCHI DE REVE A BONUS

Demain et Sotchi, c’est loin. Très loin. Julien Lizeroux n’a pas envie de brûler pas les étapes. Sélectionné pour le premier slalom de l’hiver, à Levi, le Plagnard ne s’imagine pas encore sur la piste olympique de Sotchi en février prochain. Car, comme Lizeroux le souligne, "avant de s’imaginer à Sotchi, il faudra s’y qualifier." Pas une mince affaire.

FFS – LIZEROUX : JE T’AIME, MOI NON PLUS

Julien Lizeroux, c’est un franc-parler. Indéniable. La langue de bois ? Très peu pour lui. A vrai dire, l’homme ne s’exprime jamais pour ne rien dire. Et quand il s’expose, ça détonne parfois. En février 2012, nous l’avions interrogé sur les problèmes récurrents qui touchent son sport. La FIS, la FFS ou encore le ministre des Sports de l’époque, David Douillet, tout le monde avait pris pour son grade. Cela n’empêche pas que Lizeroux sait se montrer reconnaissant avec les personnes qui l’ont aidé pendant ses deux ans et demi de galère. Sa fédération et certains cadres de celle-ci notamment.

PORTE-DRAPEAU : OPHELIE DAVID POUR L’ENSEMBLE DE SA CARRIERE

Même s’il reconnaît valider le choix de Jason Lamy-Chappuis, "qui fera un très beau porte-drapeau", Julien Lizeroux est honnête : il n’aurait pas voté pour le combiné de Bois d’Amont, si on lui avait demandé de le faire. Le choix du Plagnard ? Ophélie David sans la moindre hésitation. "Pour tout ce qu’elle a réalisé, cela aurait été une juste récompense", estime-t-il à propos de la "maman" de l’équipe de France.
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